Statistique Canada - Statistics Canada
Sauter la barre de navigation principaleSauter la barre de navigation secondaireAccueilEnglishContactez-nousAideRecherche site webSite du Canada
Le quotidienLe Canada en statistiquesProfils des communautésNos produits et servicesAccueil
RecensementLe Canada en statistiquesProfils des communautésNos produits et servicesAutres liens

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Archives du Quotidien Recherche dans le Quotidien Information à propos du Quotidien Voir ou imprimer Le Quotidien en format PDF. On doit utiliser Adobe Acrobat Reader. Calendrier de diffusion Derniers indicateurs économiques Produits récemment diffusés Dernier communiqué de l´Indice des prix à la consommation Dernier communiqué de l´Enquête sur la population active Abonnement gratuit au Quotidien électronique Salle des médias Le Quotidien
Le mardi 22 mars 2005

Étude : Les dépenses et l'endettement des ménages

1982 et 2001

Les ménages canadiens ont dépensé plus et économisé moins au cours des deux dernières décennies, selon une nouvelle étude.

En effet, presque la moitié des ménages (47 %) ont dépensé plus que le montant de leur revenu avant impôt en 2001, en hausse comparativement à 39 % en 1982. Et ce sont les ménages qui se trouvent dans leurs années de préretraite qui ont affiché la plus grande transformation des habitudes de dépense.

En 1982, 34 % des ménages qui sont dans leurs années de préretraite (45 à 64 ans) ont vu leurs dépenses excéder leur revenu, contre 45 % en 2001. La proportion des «dépensiers» a aussi augmenté chez les ménages plus jeunes et plus âgés, mais légèrement.

Les ménages peuvent financer le déficit de leurs dépenses en puisant dans leurs économies ou en vendant leurs actifs financiers, mais les données montrent que l'emprunt est plus étroitement lié à l'augmentation des dépenses.

La dette par habitant a doublé entre 1982 et 2001, à la suite de la hausse considérable des dettes hypothécaires et de consommation.

L'emprunt a tendance à suivre une courbe qui correspond au cycle de vie dans lequel les jeunes empruntent de l'argent pour financer leurs études et fonder un foyer. Au fur et à mesure que le revenu augmente, les ménages remboursent leurs dettes et s'appliquent à économiser en vue de la retraite.

La moitié des jeunes ménages (avec une personne repère de moins de 45 ans) ont dépensé plus que leur revenu en 2001, contre 44 % en 1982. Cependant, une plus forte augmentation des dépenses chez les ménages âgés et ceux qui sont à la préretraite a donné lieu à une courbe du cycle de vie qui était moins distincte en 2001 qu'en 1982.

Le faible revenu est un autre facteur clé en matière de dépenses. En 2001, près de 66 % des ménages dont le revenu annuel était de moins de 20 000 $ ont dépensé plus que leur revenu avant impôt, contre 57 % deux décennies plus tôt.

La proportion des «dépensiers» a aussi augmenté dans les autres tranches de revenu, tout comme l'écart entre les dépenses et le revenu. Par exemple, en bas de l'échelle, les ménages dont le revenu était de moins de 20 000 $ ont dépensé 54 % de plus que leur revenu en 2001, comparativement à seulement 34 % de plus en 1982.

Les ménages qui ont dépensé plus que le montant de leur revenu avant impôt avaient aussi plus tendance à être locataires ou propriétaires-occupants avec hypothèque.

En général, les ménages dont les dépenses excédaient le revenu avant impôt dépensaient autant que les ménages qui économisaient, c'est-à-dire ceux dont les dépenses étaient égales ou inférieures à leur revenu.

La grande différence est survenue dans les dépenses consacrées aux automobiles. Les ménages qui ont dépensé plus que leur revenu avant impôt ont déboursé des milliers de dollars par an pour l'achat de voitures.

En 1982, les ménages dont les dépenses excédaient le revenu ont dépensé 43 % de plus en matière de transport que les ménages dont les dépenses étaient inférieures au revenu. Vers 2001, la différence avait atteint 54 %.

En 2001, les ménages qui dépensaient plus que le montant de leur revenu ont déboursé 15 200 $ en moyenne pour l'achat de voitures, contre seulement 9 000 $ pour les ménages dont les dépenses étaient inférieures au revenu.

Les ménages dont les dépenses excédaient le revenu ont acheté davantage de biens et de services dans la plupart des catégories que ne l'ont fait les ménages épargnants, mais les différences sont beaucoup plus faibles que pour les dépenses d'achat d'automobiles.

Plusieurs facteurs ont contribué aux dépenses financées par emprunt. Les taux d'intérêts ont fortement chuté au cours de cette période, le taux d'escompte étant passé de 13,96 % à 4,31 % entre 1982 et 2001, ce qui a créé un climat propice à l'emprunt. Parallèlement, une part plus importante du revenu avant impôt a été consacrée à l'impôt sur le revenu ainsi qu'aux primes des régimes de pension du Canada et du Québec et de l'assurance-emploi, ce qui a réduit le revenu disponible pour l'épargne et les dépenses personnelles de consommation.

D'autres études montrent qu'une richesse financière croissante, notamment la valeur nette du logement, stimule les dépenses des ménages. L'envolée des prix de l'immobilier qui a eu lieu dans bon nombre de régions du pays a peut-être donc incité les propriétaires-occupants à desserrer les cordons de leur bourse.

À ce chapitre, il est intéressant de noter les estimations des comptes nationaux selon lesquelles le ratio de la dette par rapport à l'avoir des ménages est resté dans une fourchette serrée de 16 % à 19 % au cours des 14 dernières années, bien que le ratio de la dette au revenu ait atteint des sommets sans précédent.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3508.

L'article intitulé «Dépenser ou épargner?» figure dans le numéro en ligne de mars 2005 de L'emploi et le revenu en perspective, vol. 6, no 3 (75-001-XIF, 6 $ / 52 $) qui est maintenant en vente.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Ted Wannell au (613) 951-3546 (ted.wannell@statcan.gc.ca), Division de l'analyse des enquêtes auprès des ménages et sur le travail.



Page d'accueil | Recherche | Contactez-nous | English Haut de la page
Date de modification : 2005-03-22 Avis importants