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Le lundi 17 octobre 2005

Étude : Le commerce de détail depuis le tournant du millénaire

1996 à 2004

Depuis le tournant du millénaire, le secteur du commerce de détail au Canada a connu une croissance relativement robuste, malgré une série d'événements qui ont exercé un effet de ralentissement sur l'expansion de l'économie dans son ensemble, selon une nouvelle étude. Il s'agit notamment de la faible demande aux États-Unis, de la débâcle du secteur de la technologie de l'information et des communications (TIC), de l'appréciation du dollar canadien et de la montée des prix de l'énergie.

L'étude fournit une analyse approfondie des ventes au détail à l'échelon national et provincial de 2000 à 2004, en comparant les taux de croissance moyens durant cette période à ceux enregistrés entre 1996 et 2000.

L'Alberta s'est classée en tête du peloton en ce qui concerne la croissance moyenne des ventes au détail de 2000 à 2004. Les ventes en Colombie-Britannique, en Saskatchewan et au Manitoba ont été également supérieures à la moyenne nationale, tandis que celles à Terre-Neuve-et-Labrador et au Québec ont maintenu un taux de croissance relativement robuste, se situant autour de la moyenne nationale. Par contre, les ventes des détaillants en Ontario et dans les autres provinces de l'Atlantique ont augmenté à un taux nettement inférieur à la moyenne nationale.

L'étude montre que plusieurs facteurs ont aidé à soutenir la croissance des ventes au détail. Premièrement, les consommateurs ont dépensé une proportion croissante de leur revenu disponible dans les magasins de détail, aux dépens d'une épargne immédiate.

Deuxièmement, grâce aux taux d'intérêt historiquement faibles et à l'essor du secteur de l'habitation, dans la plupart des provinces, les dépenses des consommateurs en articles de maison, comme les appareils électroniques et les matériaux de construction, sont demeurées fortes.

Enfin, le secteur de la vente au détail de produits alimentaires a affiché une croissance robuste dans la plupart des provinces, les détaillants ayant diversifié leurs gammes de marchandises en incluant des articles non alimentaires. La croissance sectorielle a été plus prononcée dans les provinces telles que l'Ontario et l'Alberta, qui ont enregistré d'importants gains de population.

L'étude révèle aussi que les provinces ont connu des modèles de croissance divergents des ventes au détail depuis 2000, en raison surtout des ventes au détail dans le secteur de l'automobile.

Les détaillants de l'Ouest ont affiché de meilleurs résultats que ceux de l'Est, dans une large mesure en raison d'une croissance plus rapide des ventes au détail dans le secteur de l'automobile. La capacité de ce secteur à dicter la croissance des ventes au détail tient, entre autres choses, à la part importante des dépenses des consommateurs chez les détaillants qu'il représente. En 2004, les ventes d'automobiles représentaient environ le tiers du total des ventes au détail.

Ventes au détail robustes malgré le ralentissement de la production économique

À l'échelon national, la progression des ventes au détail est demeurée robuste de 2000 à 2004 même si les taux de croissance du produit intérieur brut réel (PIB) et du revenu disponible ont ralenti.

Durant cette période, les ventes au détail ont augmenté à un taux annuel moyen de 4,8 %, soit un taux légèrement inférieur au taux moyen de 5,9 % enregistré de 1996 à 2000.

Toutefois, ce ralentissement a été beaucoup plus faible que la décélération du PIB réel dont le taux de croissance est passé de 4,7 %, avant le tournant du millénaire, à 2,5 % seulement, après celui-ci. La croissance du revenu disponible a ralenti, étant passé de 4,9 % à 3,8 %.

En 2004, les consommateurs ont dépensé 346,7 milliards de dollars dans les magasins de détail, comparativement à 287,8 milliards de dollars en 2000 et à 228,4 milliards de dollars en 1996.

Les consommateurs ont aussi dépensé une proportion croissante de leur revenu disponible dans les magasins de détail. Pour chaque 100 $ de revenu disponible, ils ont dépensé 45 $ dans les magasins de détail en 2000 et 47 $ en 2004.

En même temps, ils ont épargné moins. Le taux d'épargne national (épargne personnelle en proportion du revenu net) a chuté pour passer de 4,7 % en 2000 à 0,4 % en 2004.

Secteur de l'automobile : le taux de croissance moyen diminue de moitié

À l'échelon national, la croissance du secteur de l'automobile a ralenti considérablement depuis le tournant du millénaire. De 1996 à 2000, les ventes d'automobiles ont augmenté au taux annuel moyen de 7,1 %. Par ailleurs, de 2000 à 2004, le taux de croissance a diminué presque de moitié pour passer à 3,6 %.

Avant le millénaire, 41 % de la croissance globale du commerce de détail était attribuable à ce secteur. De 2000 à 2004, il n'a représenté que 26 %.

En 2000, les consommateurs ont acheté en moyenne 52 nouveaux véhicules automobiles pour 1 000 habitants. En 2004, ce nombre a baissé pour s'établir à 49.

En raison de la part importante des dépenses des consommateurs qu'il représente, le secteur de l'automobile a dicté, à son tour, la croissance du commerce de détail dans les provinces. Par exemple, l'augmentation de 4,7 milliards de dollars des revenus de ce secteur en Alberta représentait plus de 40 % de la croissance du total du commerce de détail de 2000 à 2004.

L'alimentation et la plupart des autres secteurs ont suivi la tendance nationale. La croissance des ventes du secteur de l'alimentation s'est accélérée dans la plupart des provinces, en partie parce que les détaillants ont diversifié leurs gammes de marchandises en incluant des articles non alimentaires comme les meubles, les appareils électroniques, les produits pharmaceutiques et les produits de soins personnels.

Les taux d'intérêt et les taux hypothécaires historiquement faibles ont entraîné une intensification de l'activité dans le secteur de l'habitation et les mises en chantier sont montées en flèche. D'importantes économies sur le plan du financement et du refinancement des maisons ont permis aux consommateurs de dépenser davantage pour les travaux résidentiels.

L'essor du secteur de l'habitation a eu, semble-t-il, une incidence plus forte sur le secteur des matériaux de construction que sur celui du meuble. Les ventes dans le secteur des matériaux de construction se sont accélérées, tandis que le taux de croissance des ventes de meubles est demeuré presque inchangé.

Les provinces : l'Alberta arrive en tête du peloton

De 2000 à 2004, les détaillants de l'Alberta ont affiché les meilleurs résultats au pays, leurs ventes ayant augmenté au taux annuel moyen remarquable de 8,1 %. Ce taux était considérablement supérieur à la moyenne nationale de 4,8 % et a suivi la forte augmentation annuelle moyenne de 7,4 % enregistrée de 1996 à 2000.

Les ventes en Colombie-Britannique, en Saskatchewan et au Manitoba ont été également supérieures à la moyenne nationale, tandis que celles à Terre-Neuve-et-Labrador et au Québec ont maintenu un taux de croissance relativement robuste pour se situer autour de la moyenne nationale.

Par contre, les ventes des détaillants en Ontario et dans les autres provinces de l'Atlantique ont augmenté à un taux nettement inférieur à la moyenne nationale.

En 2004, les détaillants albertains ont vendu pour 43,4 milliards de dollars de biens et de services, chiffre représentant 13 % des ventes au détail totales au Canada.

En 2004, les ventes au détail par habitant en Alberta, les plus élevées au pays, étaient supérieures de 25 % à la moyenne nationale. Le pouvoir d'achat des consommateurs en Alberta était aussi le plus élevé au pays. Après des années de gains solides sur le marché du travail, le revenu disponible par habitant a été de 16 % supérieur à la moyenne nationale en 2004.

En outre, la proportion du revenu personnel disponible dépensé dans les magasins de détail a augmenté à l'un des rythmes les plus rapides au pays.

La croissance des ventes au détail au Manitoba a été inférieure seulement à celle de l'Alberta. Au cours de la période de quatre ans, les ventes ont augmenté au taux annuel moyen de 5,8 % dans la province.

En 2000, pour chaque tranche de 100 $ de revenu disponible, les consommateurs ont dépensé 42 $ dans les magasins de détail. Cette somme est passée à 47 $ en 2004, égale à la moyenne nationale.

En Ontario, le commerce de détail a fortement ralenti de 2000 à 2004 après avoir affiché une croissance rapide durant la période de quatre ans précédente. Ce ralentissement était attribuable principalement à la piètre performance des ventes au détail du secteur de l'automobile.

De 2000 à 2004, le commerce de détail de l'Ontario a crû au taux annuel de 3,7 %, soit la moitié du taux moyen de 7,4 % de 1996 à 2000.

Terre-Neuve-et-Labrador est la seule province atlantique où la croissance du commerce de détail est demeurée robuste. De 2000 à 2004, les ventes au détail y ont augmenté à un taux annuel moyen de 4,9 %, soit juste au-dessus de la moyenne nationale de 4,8 %.

Les consommateurs à Terre-Neuve-et-Labrador ont dépensé une proportion beaucoup plus importante de leur revenu disponible dans les magasins de détail que ceux des autres provinces. En 2004, pour chaque 100 $ de revenu disponible, les Terre-Neuviens ont dépensé 57 $ dans les magasins de détail, comparativement à la moyenne nationale de 47 $ et à 43 $ seulement en Ontario.

Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 1902, 2402, 2406, 2747, 2749 et 3886.

L'article analytique intitulé «Le commerce de détail dans les provinces depuis le tournant du millénaire», no 32 (11-621-MIF2005032, gratuit) est maintenant offert en ligne dans la série Analyse en bref (11-621-MIF).

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Paul Gratton au (613) 951-3541, Division de la statistique du commerce.



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Date de modification : 2005-10-17 Avis importants