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Le jeudi 16 février 2006

Étude : Nouvelles tendances du marché du travail : toutes à l'opposé des années 1990

Plusieurs tendances du marché du travail qui se sont établies dans les années 1990 se sont inversées depuis l'an 2000. La plupart de ces tendances récentes se sont accentuées au cours de la dernière année, selon une étude publiée aujourd'hui dans L'observateur économique canadien. Notons en particulier que l'année a été excellente pour le secteur des ressources, ce qui s'est traduit par une plus ample progression de l'emploi dans les zones rurales et les grandes entreprises. En ce qui concerne l'offre de main-d'oeuvre, les travailleurs plus âgés ont continué de combler la majeure partie des nouveaux postes. L'emploi à plein temps rend compte de la majeure partie de cette croissance, ce qui marque une nouvelle tendance.

L'extraction minière (sans l'extraction pétrolière et gazière) a dominé le tableau d'ensemble des industries, ayant affiché une progression de 16 % de l'emploi l'an dernier, mettant ainsi fin à une tendance à la baisse qui prévalait depuis 1990 et qui avait fait disparaître presque la moitié de tous les emplois de cette industrie. Quant aux mines métalliques, elles ont été entraînées à la hausse par la fermeté des prix, dont beaucoup ont atteint un sommet en plus d'une décennie.

Dans l'industrie de l'extraction pétrolière et gazière, on pouvait toujours observer une croissance de plus de 10 %. Tous les sous-secteurs étaient en progression avec de nouveaux travaux de mise en valeur des sables pétrolifères et la mise en exploitation de nouveaux gisements au large de Terre-Neuve et avec l'intensification de la recherche de nouvelles sources d'approvisionnement énergétique propres à remplacer les énergies classiques qui s'appauvrissent.

Dans l'industrie de la construction, l'emploi s'est élevé après avoir affiché des hausses chacune des trois dernières années. Dans le secteur public, l'emploi a marqué une nouvelle avance, ayant poursuivi son redressement depuis les compressions des années 1990. L'éducation a mené le mouvement, car les universités ont multiplié les mesures d'embauche.

Les grandes multinationales ont dominé dans le secteur de l'extraction minière, pétrolière et gazière. Si on considère l'expansion de plus de 10 % de ce secteur et la progression nourrie du secteur public, on ne s'étonnera pas que les grands établissements (ceux comptant plus de 500 employés) aient été encore le moteur de la croissance de l'emploi, (+6 %). Les employeurs de taille moyenne (ceux comptant de 20 à 500 employés) suivaient avec une hausse de 1,1 %.

Les petites entreprises (celles comptant moins de 20 employés) étaient à la traîne comme elles l'ont été pendant le plus clair de la décennie en cours, contrairement à ce qui s'était passé dans la décennie précédente où elles avaient dominé au tableau de la croissance de l'emploi, surtout dans le secteur des technologies de l'information et des communications.

Dans les petites villes et les régions rurales, l'emploi a crû de 1,3 % l'an dernier comparativement à 1,4 % dans les régions urbaines. L'emploi a augmenté au même rythme en région rurale qu'en région urbaine depuis 2001, alors qu'il accusait un retard de croissance de moitié dans la décennie précédente.

Il suffit de regarder quelles régions ont présenté en 2005 les meilleurs gains en matière d'emploi pour bien se rendre compte de la reprise des régions rurales. Le nord du Manitoba a été en tête avec une augmentation de 10 %. La région d'Athabasca, en Alberta, le suivait de près grâce aux progrès considérables de la mise en valeur de ses sables pétrolifères. La renaissance de l'activité minière a aidé le nord et le centre de la Colombie-Britannique. Le Cap-Breton est venu en tête dans la région de l'Atlantique en ce qui a trait à la croissance de l'emploi avec une hausse de 6,5 %, la sixième en importance pour les 68 régions. Enfin, la Saskatchewan rurale a pu profiter d'une reprise en agriculture.

La croissance a toutefois été plutôt inégale dans les régions rurales en raisons de pertes enregistrées dans le secteur forestier. La fermeture d'un certain nombre de scieries et de papetières a causé des pertes d'emplois dans plusieurs régions rurales du Nouveau-Brunswick, du Québec et du nord de l'Ontario.

Dans les villes, l'an dernier, l'emploi a souffert de pertes dans les localités où les bases industrielles ont rétréci. Toronto et Vancouver ont fait bande à part dans cette tendance à l'affaiblissement de la croissance de l'emploi dans les villes, toutes deux ayant affiché des augmentations de plus de 2 %.

La vigueur du marché du travail a fait se déplacer l'emploi du temps partiel vers le temps plein, surtout en Alberta et en Colombie-Britannique où des pénuries de main-d'oeuvre se sont manifestées. Ce déplacement vers l'emploi à temps plein s'est amorcé après 2003 et, depuis, l'emploi à temps plein a progressé de 4 %, alors que l'emploi à temps partiel a diminué. Par ailleurs, toute la contraction de l'emploi à temps partiel est imputable à la baisse d'un tiers du nombre de travailleurs incapables de trouver de l'emploi à plein temps (nombre qui est passé de 145 000 en 2003 à 96 000 l'an dernier).

Les travailleurs plus âgés se sont faits encore plus présents en 2005. Le nombre de travailleurs âgés de 55 ans et plus a augmenté de 6,2 % l'an dernier et le nombre de travailleurs âgés de moins de 55 ans, de 0,7 % seulement.

La part de la main-d'oeuvre âgée se serait certes inévitablement accrue avec les premiers représentants de la génération du boom des naissances qui atteignent cette année l'âge de 60 ans, mais cette croissance s'est trouvée amplifiée par la fin du déclin dans le secteur des ressources, l'industrie de la construction et le secteur public. Aujourd'hui, ces mêmes industries sont les chefs de file de la croissance, notamment chez les travailleurs âgés.

Les facteurs conjugués de la multiplication des travailleurs âgés et de l'accroissement des probabilités de maintien de l'activité sur le marché du travail ont constamment fait monter la contribution apportée par le groupe des 55 ans et plus à la croissance globale de l'emploi. Depuis 1996, la part de toute cette croissance que détiennent les travailleurs de 55 ans et plus a été en progression soutenue, étant passée de 19 % à 58 % l'an dernier (elle était en moyenne de moins de 10 % dans les années 1980).

Le trait distinctif de la génération du boom des naissances dans le marché du travail a toujours été sa scolarisation supérieure à celle des générations qui l'ont précédée. De cette meilleure scolarisation témoigne la proportion de gens âgés de 55 à 64 ans qui ont fréquenté le palier postsecondaire, pourcentage qui a crû, passant du quart environ en 1990 à la moitié l'an dernier à mesure que le baby-boom affluait dans cette cohorte.

Les travailleurs âgés ont de plus en plus l'instruction et les compétences qu'apprécient les employeurs. Depuis 1995, 94 % des travailleurs âgés de 55 ans et plus qui se sont ajoutés avaient fait des études postsecondaires. Ainsi, les employeurs à la recherche de travailleurs possédant un bagage postsecondaire n'avaient guère d'autre choix que de se tourner vers les travailleurs âgés. En effet, près de 40 % des travailleurs plus instruits avaient plus de 45 ans l'an dernier, ce qui est près du double de la proportion observée en 1990.

Ce qui est intéressant avec ce nombre croissant de travailleurs plus âgés et plus instruits, c'est que ceux-ci sont plus susceptibles de demeurer sur le marché du travail et de trouver un emploi. Le taux d'activité des 55 ans et plus ayant un certain bagage postsecondaire est près du double de celui des gens qui ont fait des études secondaires ou moins. Les personnes âgées de 55 et plus ont aussi deux fois plus de chances de se trouver un emploi. Leur taux d'emploi s'établissait à 40 % comparativement à 21 % pour les travailleurs qui n'avaient fait que des études secondaires ou moins.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3701.

L'étude spéciale intitulée «Nouvelles tendances du marché du travail : toutes à l'opposé des années 1990» est maintenant accessible gratuitement en ligne. Elle paraît aussi dans le numéro en ligne de février 2006 de L'observateur économique canadien, vol. 19, no 2 (11-010-XIB, 19 $ / 182 $) qui est maintenant en vente. La version mensuelle imprimée de L'observateur économique canadien, vol. 19, no 2 (11-010-XPB, 25 $ / 243 $) paraîtra le jeudi 23 février.

Pour plus de renseignements sur L'observateur économique canadien, à partir de la page Le Canada en statistiques, choisissez Comptes nationaux. Sur cette page, cliquez sur la publicité de L'observateur économique canadien.

Pour plus de renseignements, communiquez avec Philip Cross au (613) 951-9162 (oec@statcan.gc.ca), Groupe de l'analyse de conjoncture.



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Date de modification : 2006-02-16 Avis importants