Profil d'industries culturelles sélectionnées de l'Ontario

1996 à 2004

L'Ontario joue un rôle important dans les industries culturelles canadiennes. Au sein de chaque industrie culturelle de la province, des entreprises forment des grappes et influent les unes sur les autres, favorisant ainsi la croissance sectorielle et celle de l'emploi dans d'autres industries culturelles et dans d'autres secteurs.

Ces industries prospèrent grâce aux nombreux consommateurs de la province (la plus populeuse du Canada), qui achètent ou utilisent les biens et services culturels.

Le nouveau rapport, Profil d'industries culturelles sélectionnées de l'Ontario, produit pour la Société de développement de l'industrie des médias de l'Ontario, porte sur trois industries culturelles de cette province : l'édition, l'enregistrement sonore et la production cinématographique, vidéo et audiovisuelle.

Le rapport présente aussi une analyse des tendances récentes de l'offre et de la demande de biens et de services culturels. Il examine également les tendances et les caractéristiques de la population active, ainsi que les dépenses publiques consacrées à chacune des industries étudiées.

En 2001, l'ensemble des industries culturelles de l'Ontario représentait 4,2 % de l'emploi et 4,1 % du produit intérieur brut de la province.

À la fin des années 1990 et au début des années 2000, les industries ontariennes du cinéma et de l'édition ont été florissantes, alors que celle de l'enregistrement sonore a éprouvé de graves difficultés.

La vigueur de l'industrie cinématographique naissante de l'Ontario ne s'est pas manifestée qu'au pays. En 2004, les produits cinématographiques et vidéo ont représenté 41 % des exportations de biens culturels de la province, soit presque le double de la proportion (24 %) enregistrée en 1996.

De 1998 à 2003, par contre, les revenus totaux de l'industrie de l'enregistrement sonore ont chuté de 21,6 %. Ce recul est sans doute attribuable à la concurrence d'une foule de médias (jeux informatiques, DVD, téléphones cellulaires, etc.) qui se disputent les dépenses de divertissement des consommateurs.

Selon certaines sources spécialisées, le partage de fichiers peut également avoir joué un rôle dans la baisse des revenus de l'industrie de la musique, y compris en Ontario.

La rentabilité s'est avérée inégale dans les trois industries étudiées. En pourcentage des revenus totaux, les bénéfices ont reculé aux chapitres de l'enregistrement sonore ainsi que de la production et de la postproduction cinématographiques.

Les marges bénéficiaires des éditeurs et des diffuseurs exclusifs de l'Ontario ont progressé en 2000-2001 (l'année la plus récente pour laquelle les données sont disponibles), alors que celles des éditeurs de périodiques sont demeurées stables entre 1998-1999 et 2003-2004.

Les grossistes et les distributeurs de films sont arrivés en tête, affichant une marge bénéficiaire de 27,3 % en 2003-2004, la plus élevée au cours des sept années étudiées.

Ce rapport porte également sur l'industrie du cinéma et sur celle de la radiodiffusion et de la télévision privées en Ontario.

Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 1303, 2413, 2414, 2415, 2416, 2425, 2724, 2728, 3105, 3108, 3115, 3116, 5045 et 5088.

Le rapport Profil d'industries culturelles sélectionnées de l'Ontario (81-595-MIF2006038, gratuit) est maintenant accessible sur notre site Web. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Arts, culture et loisirs.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec David Coish au (613) 951-1075 (david.coish@statcan.gc.ca), Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation.