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Le lundi 27 mars 2006 Commerce de détail annuel
Les ventes au détail se sont renforcées en 2004, étant donné que les consommateurs ont profité des facilités de crédit, de la croissance de l'emploi et de l'augmentation du revenu personnel disponible pour arranger leur maison et acheter de nouveaux meubles. Les magasins de détail ont affiché des recettes d'exploitation de 370,7 milliards de dollars, en hausse de 4,2 % par rapport à 2003. Le rythme de cette hausse a été plus rapide que celui de la croissance de 3,5 % enregistrée en 2003. Au cours de l'année 2003, les détaillants ont été secoués par des événements tels que la poussée épidémique du SRAS et la panne d'électricité en Ontario. En 2004, les recettes, les marges bénéficiaires et les bénéfices d'exploitation ont tous affiché une hausse. Les marchés vigoureux de l'habitation et de la rénovation, conjugués à une augmentation du revenu personnel disponible et à une baisse des taux d'intérêt, ont stimulé les dépenses de consommation de biens. Les recettes ont progressé dans la plupart des principaux groupes de magasins de détail, à l'exception des magasins d'ordinateurs et de logiciels, qui ont affiché un déclin de 4,7 %. La plus forte croissance a été observée dans les magasins ayant des liens directs avec les marchés de l'habitation et de la rénovation. Les recettes des magasins d'accessoires de maison ont grimpé de 11,6 %, tandis que celles des centres de rénovation et des quincailleries ont augmenté de 10,2 %. Les recettes des stations-service ont aussi affiché une forte croissance (+10,7 %). L'année 2004 a été témoin d'une hausse de 10,5 % de l'Indice des prix à la consommation pour l'essence, comparativement à 2003. Proportionnellement, pour 100 $ du total des recettes d'exploitation du commerce de détail en 2004, les concessionnaires de voitures neuves ont représenté 20 $, soit la part la plus importante, suivis des supermarchés (16 $), des magasins de marchandises diverses (11 $) et des stations-service (près de 10 $).
Les magasins à succursales représentent les deux cinquièmes des recettes totalesOn peut répartir les magasins de détail en deux grandes catégories, soit les magasins à succursales et les magasins indépendants. Les magasins à succursales ont représenté un peu plus des deux cinquièmes (43 % ou 159,6 milliards de dollars) des recettes d'exploitation totales en 2004. Les magasins indépendants ont continué à représenter la part la plus importante de l'industrie de détail, affichant environ 57 % des recettes d'exploitation totales. Un magasin à succursales est un organisme exploitant quatre points de vente au détail ou plus qui font partie de la même classe industrielle et qui appartiennent également à un même propriétaire à n'importe quel moment de l'année d'enquête. Un détaillant indépendant exploite moins de quatre emplacements. Les recettes d'exploitation dans les magasins à succursales ont augmenté de 6,3 % comparativement à 2003, tandis que la marge brute (la différence entre les recettes d'exploitation totales et le coût des biens vendus) a crû de 5,6 %. Les recettes d'exploitation des magasins indépendants ont progressé de 2,7 %, enregistrant des marges brutes en hausse de 5,3 %. Près des trois quarts (73 %) des recettes d'exploitation des magasins à succursales provenaient de celles des 27 régions métropolitaines de recensement. Les hausses ont été plus marquées dans les centres de l'Ouest, les recettes ayant crû de 9,4 % à Calgary et de 8,6 % à Edmonton. Toutefois, les progressions dans les trois plus grands centres urbains, soit Toronto (+4,7 %), Montréal (+5,0 %) et Vancouver (+4,8 %), ont été nettement plus faibles. Les marchés de l'habitation et de la rénovation encouragent les ventesAlors que les taux hypothécaires ont diminué et que le nombre de mises en chantier a crû, les Canadiens ont eu de plus en plus tendance à engager des dépenses pour leur maison. Cela s'est traduit par des ventes importantes dans les magasins servant les marchés de l'habitation et de la rénovation. Parmi tous les magasins de détail, à l'exclusion des ventes des stations-service, ce sont les magasins d'accessoires de maison, les centres de rénovation et les quincailleries qui ont affiché la progression la plus importante sur le plan des recettes d'exploitation. Les recettes d'exploitation totales pour ces deux catégories de magasins, conjuguées à celles des magasins de matériaux de construction spécialisés et d'articles de jardinage, ainsi qu'à celle des magasins de meubles, se sont chiffrées à 36,4 milliards de dollars en 2004, ce qui représente 10,0 % du total des recettes d'exploitation du commerce de détail. Les magasins de détail divers, qui comprennent des articles de maison tels que les jacuzzis, les bains tourbillons et les piscines, ont affiché une augmentation appréciable de 7,9 % de leurs recettes d'exploitation. Les consommateurs ont dépensé près de 9,6 milliards de dollars dans les magasins d'appareils électroniques et électroménagers, en hausse de 6,1 % par rapport à 2003. Les magasins de vêtements sont à la tête pour ce qui est des marges brutesLa marge brute des magasins de détail (la différence entre les recettes d'exploitation totales et le coût des ventes) a augmenté de 5,4 % pour s'établir à plus de 97,1 milliards de dollars en 2004. Ce montant a représenté 26,2 % des recettes d'exploitation, en légère hausse par rapport à la proportion de 25,9 % affichée en 2003. Les progressions des marges brutes sur les ventes au détail ont été généralisées. Les marges se sont stabilisées, ou ont chuté, dans seulement 7 des 18 groupes de commerce. Les marges, exprimées en pourcentage des recettes d'exploitation, ont varié beaucoup d'un groupe de commerce de détail à l'autre. Chez les concessionnaires de voitures, le pourcentage n'a été que de 13,3 %, ce qui représente le plus faible niveau parmi les groupes de commerce. La marge a été de 47,0 % pour les magasins de vêtements, soit la marge la plus élevée, suivie de 46,8 % pour les magasins de chaussures et d'accessoires vestimentaires et les bijouteries. Les magasins de vêtements ont enregistré la hausse la plus élevée en ce qui concerne les marges parmi tous les magasins de détail, grâce à la baisse des prix et à la hausse des ventes. Leur marge s'est chiffrée à 2,5 points de pourcentage de plus qu'en 2003. Le coût des ventes pour les magasins de vêtements a diminué de 2,4 % par rapport à 2003. En revanche, malgré les recettes d'exploitation à la hausse, les magasins d'accessoires de maison ont vu leur marge, exprimée en pourcentage des recettes, fléchir de 1,9 point de pourcentage pour s'établir à 37,4 %, tandis que le coût des ventes a progressé de 15,1 %. Dépenses d'exploitation maîtriséesLes dépenses d'exploitation pour l'industrie de détail en général ont crû de 4,8 % pour atteindre 76,8 milliards de dollars en 2004. Malgré cela, les détaillants ont été en mesure de maîtriser les dépenses relatives aux recettes. Les dépenses d'exploitation ont représenté 20,7 % des recettes d'exploitation en 2004, demeurant pratiquement inchangées par rapport au taux de 20,6 % observé l'année précédente. Les bénéfices d'exploitation des détaillants ont progressé de 8,1 % pour se fixer à 20,3 milliards de dollars. Le ratio des dépenses aux recettes d'exploitation a varié grandement parmi les 18 grands groupes de magasins de détail, 13 groupes ayant enregistré un ratio supérieur à la moyenne nationale. Pour les magasins de chaussures et d'accessoires vestimentaires et les bijouteries, les dépenses d'exploitation ont représenté 40,7 % des recettes, tandis que le ratio des magasins de détail divers a été de 35,4 %. Tous ont affiché une hausse de 0,7 point de pourcentage par rapport à 2003, ce qui constitue la croissance la plus importante de tous les groupes. Ce sont les magasins de meubles qui ont enregistré la baisse la plus remarquable du ratio, ce dernier perdant 1,7 point de pourcentage, tandis que les magasins d'accessoires de maison ont enregistré une diminution de 1,4 point de pourcentage. Ces deux groupes ont profité d'une forte progression des recettes. La croissance affichée dans les magasins de meubles a compensé toute hausse des dépenses, tandis que les magasins d'accessoires de maison ont maintenu leurs dépenses aux niveaux de 2003 (-0,1 %). Les stocks augmentent chez la plupart des détaillantsDans l'ensemble, les détaillants ont augmenté leurs niveaux de stocks de 5,5 %, ces derniers se chiffrant à 52,7 milliards de dollars. Malgré cette hausse, le ratio des stocks aux recettes d'exploitation est resté relativement stable. En 2004, les stocks ont représenté 7,0 % des recettes, en légère baisse par rapport au taux de 7,1 % affiché l'année précédente. (Une baisse de ce ratio est favorable aux détaillants.) La hausse des stocks de détail a été généralisée, étant donné que seulement 4 des 18 groupes ont enregistré une diminution. Les magasins d'ordinateurs et de logiciels ont connu la baisse la plus importante (-9,7 %), reflétant les efforts continus déployés par ces détaillants en 2004 pour réduire les coûts et maximiser les recettes. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 2446 et 2447. Pour obtenir des données ou des renseignements généraux, communiquez avec la Sous-section du Service à la clientèle au (613) 951-3549 ou composez sans frais le 1 877 421-3067 (detaillantsinfo@statcan.gc.ca). Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Alexander Hays au (613) 951-3552, Division de la statistique du commerce.
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