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Le jeudi 11 mai 2006

Étude : L'essor économique de la côte Ouest

2005

L'économie de la Colombie-Britannique a connu une forte reprise après la période de marasme qu'elle avait connue au cours des années 1990, selon une nouvelle étude qui paraît aujourd'hui dans L'observateur économique canadien.

Bien que plusieurs facteurs aient suscité une croissance généralisée dans la province depuis 2001, l'essor qu'elle connaît engendre rapidement des pénuries, plus particulièrement en ce qui concerne la main-d'oeuvre. Le raffermissement de l'économie a déjà entraîné le taux de chômage de la Colombie-Britannique à un creux inégalé.

Pour que ces pénuries ne nuisent pas aux perspectives de croissance, la Colombie-Britannique n'a que quelques solutions, soit d'attirer plus de gens sur son territoire, d'inciter plus de personnes à entrer sur le marché du travail ou de tirer un meilleur rendement de ses travailleurs en augmentant la productivité.

Elle aura aussi le défi d'attirer les travailleurs vers ses régions éloignées, surtout quand on considère la croissance si rapide de sa voisine l'Alberta.

En outre, l'étude conclut que la Colombie-Britannique mérite tout à fait sa réputation de plaque tournante canadienne vers une Asie en plein essor économique.

Les prix record des produits de base ont fait revivre les industries minières de la Colombie-Britannique, notamment celles des métaux et du charbon, bien que les forêts aient été en proie au marasme.

Les projets liés à l'infrastructure pour l'acheminement d'une masse grandissante de marchandises en direction et en provenance de l'Asie stimulent la construction dans la province, alors que les travaux en prévision des Jeux Olympiques de 2010 ne font que commencer.

La «décennie perdue» des années 1990

Après avoir été le chef de file de la croissance économique au pays de 1984 à 1990, la Colombie-Britannique a pris du retard durant les années 1990. Le produit intérieur brut (PIB) réel par habitant de la Colombie-Britannique a chuté, étant passé d'un niveau de 8 % supérieur à la moyenne du reste du pays en 1992 à un niveau de 8 % inférieur en 2002, après quoi devait s'amorcer un mouvement de reprise.

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Le gros de la faiblesse constatée au cours des années 1990 s'explique par une période léthargique prolongée en ce qui avait trait à la demande de logements. La construction résidentielle avait fléchi de près de 25 %. La faiblesse du marché de l'habitation tenait en partie à un net ralentissement de la croissance démographique observé après 1995, ainsi qu'à la correction d'un marché où les prix étaient exorbitants. Les prix de la construction résidentielle ont diminué de 10 % de 1994 à 2000.

Aussi, les investissements des entreprises n'ont guère bougé dans les années qui ont suivi la crise asiatique de 1997, ayant crû de moins de 1 milliard de dollars (moins de 10 %) jusqu'en 2002.

La croissance reprend après 2001

La croissance économique en Colombie-Britannique a atteint un creux de 0,6 % en 2001. Depuis, cependant, le PIB réel s'est élevé en moyenne de 3,4 % par année dans cette province, soit un rythme supérieur à la moyenne nationale.

L'habitation a d'abord mené ce mouvement de relance, ayant connu un taux annuel de croissance de 10 % et plus pour une progression totale de près de 80 % depuis 2000. Il s'agissait de la hausse la plus élevée au Canada, qui a surpassé la moyenne nationale dans un contexte de faibles taux d'intérêt.

Les prix des logements ont réagi à l'essor de la demande en recouvrant les pertes subies durant les années 1990. Dans l'ensemble de la construction résidentielle, les prix ont augmenté de 20 % depuis 2000.

Les investissements se sont mis à monter en 2003 lorsque le commerce avec la Chine et les bénéfices des sociétés ont commencé à croître rapidement. Les dépenses d'investissement ont crû de 4 milliards depuis 2003 et elles devraient se chiffrer à 17,8 milliards cette année.

Les investissements liés à l'exploitation minière, y compris l'exploitation pétrolière et gazière, ont grimpé, étant passés de 2,4 milliards de dollars à 4,0 milliards de dollars l'an dernier. Même si les sociétés minières prévoient que leurs investissements rétréciront pour passer à 3,5 milliards cette année, les transports et les services publics seront là pour compenser.

Soutenues par la demande d'investissement, les industries de biens d'équipement ont dominé au tableau de la croissance des livraisons manufacturières ces deux dernières années. Après avoir progressé d'environ 5 % par an de 1999 à 2003, les livraisons de ces biens ont fait un bond de 33 % de 2003 à 2005, conséquence de la montée soudaine de l'activité de construction sur la côte Ouest.

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Alors que les exportations de la Colombie-Britannique sont en croissance lente depuis le début de la présente décennie, leur composition a évolué notablement. Pendant le plus clair des années 1990, les exportations de produits forestiers ont laissé dans l'ombre les exportations de tous les autres produits. À partir de 2000, toutefois, les exportations d'autres biens ont dépassé celles des produits forestiers, la hausse ayant été surtout attribuable aux exportations d'énergie.

Cette variation de la composition des marchandises exportées par la province correspond à une évolution de leur destination. Depuis 2001, la part des États-Unis est passée de 70,0 % à 64,0 %, alors que celle de l'Asie a fait un bond, passant de 20,5 % à 24,0 %. Ainsi, la Colombie-Britannique dépend moins du marché américain que le reste du pays. À l'inverse, elle est tournée vers l'Asie presque cinq fois plus que le reste du Canada, dont la part asiatique des exportations s'établit à 5 %.

Le marché du travail se raffermit

En 2004 et 2005, tous les secteurs de la demande ont progressé de conserve. Les dépenses de consommation ont affiché leurs plus fortes hausses en 10 ans. Le marché de l'habitation a continué à croître à un taux de 10 % et plus. Les investissements des entreprises se sont accélérés, alors que les exportations sont sorties d'une léthargie de trois ans, les revenus qu'elles ont générés ayant enregistré une augmentation de 16 % en 2004 et en 2005.

La nature étendue de cette croissance aident à expliquer le soudain raffermissement du marché du travail observé durant les deux dernières années.

L'emploi a repris après 2001 et surtout au cours des deux dernières années. Le mouvement en dents de scie de cette croissance provenait en majeure partie de l'extérieur de Vancouver, ville où l'emploi est en progression stable depuis 1990. Dans le reste de la province, l'emploi a cependant fléchi de 1996 à 2001 pour ensuite s'élever de 10,4 %, animant ainsi le renouveau qui s'est opéré en Colombie-Britannique.

En ce qui concerne les progressions d'emplois, ce sont la construction et les services immobiliers qui ont dominé, ce qui reflète l'essor du marché de l'habitation qui devait faire monter les mises en chantier de 12 000 à 31 000 logements de 2000 à 2005.

La forte dépendance du mouvement de croissance à l'égard de la construction et de l'habitation importe pour diverses raisons. Elle aggrave les pénuries en mobilisant des compétences qui n'appartiennent qu'au petit nombre. Cette constatation vaut tout particulièrement pour les emplois en construction et dans les services immobiliers. Relativement peu d'immigrants sont présents dans ces activités, lesquelles forment le seul secteur de croissance récente de la main-d'oeuvre.

Depuis 1997, la croissance démographique s'est nettement décélérée en Colombie-Britannique. Ce ralentissement s'explique plus par la migration interprovinciale que par la migration internationale.

Le redressement soudain de l'emploi, joint à une faible croissance des effectifs démographiques et de la population active, a entraîné le taux de chômage à un creux sans précédent. Cela se remarque d'emblée à l'extérieur de Vancouver, où un taux de chômage qui était presque supérieur à 10 % en 2002 n'était plus que de 6 % l'an dernier, soit un taux inférieur aux creux atteints au cours des premières années de la décennie 1990.

À Vancouver même, le taux de chômage s'établissait à 5,7 % l'an dernier. Il était ainsi proche de son creux de 2000 mais nettement inférieur à sa valeur de 8 % affichée pendant la plus grande partie des années 1990.

Comme la croissance démographique et la progression de la population active accusent un retard en Colombie-Britannique par rapport à leurs sommets des années 1990, un autre remède possible aux pénuries de travailleurs est une exploitation plus efficiente de la main-d'oeuvre.

Dans les années 1990, la production par heure travaillée en Colombie-Britannique a été inférieure à celle du reste du pays, s'élevant de moins de 1 % par année. Elle s'est redressée récemment grâce à la relance des investissements, mais elle demeure toujours en deçà de la moyenne canadienne, en partie à cause du plus grand nombre d'emplois à temps partiel dans la province. Il y aurait donc d'amples possibilités d'y améliorer l'utilisation de la main-d'oeuvre.

L'étude intitulée «L'essor économique de la côte Ouest» est accessible gratuitement en ligne et paraît dans le numéro en ligne de mai 2006 de L'observateur économique canadien, vol. 19, no 5 (11-010-XIB, gratuit) accessible sur notre site Web à partir de la page Nos produits et services. La version mensuelle imprimée de L'observateur économique canadien, vol. 19, no 5 (11-010-XPB, 25 $ / 243 $) paraîtra le jeudi 18 mai.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Philip Cross au (613) 951-9162 (oec@statcan.gc.ca), Groupe de l'analyse de conjoncture.



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Date de modification : 2006-05-11 Avis importants