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Le jeudi 11 mai 2006

Étude : L'emploi en sciences et en génie dans les centres métropolitains du Canada et des États-Unis

1981 à 2001

Si l'on se fie à l'importance de leur main-d'oeuvre en sciences et en génie, les villes canadiennes, Ottawa, Calgary et Toronto étant venues en tête, possèdent la même capacité d'innovation que les villes américaines.

De nombreux analystes soutiennent que l'économie canadienne supporte mal la comparaison avec l'économie américaine lorsqu'il est question de capacité d'innovation, celle-ci dépendant essentiellement de la disponibilité de scientifiques et d'ingénieurs dûment formés.

Les analystes soulignent de plus en plus l'importance des villes à titre de foyers d'innovation. À cet égard, la Silicon Valley est considérée comme étant la région de l'innovation par excellence. Une étude publiée aujourd'hui compare la capacité d'innovation des régions métropolitaines du Canada et des États-Unis selon la part de l'emploi total que représentent les professions en sciences et en génie.

En 2001, les scientifiques et les ingénieurs représentaient 5,6 % de l'ensemble des emplois rémunérés dans les régions métropolitaines, ce qui se compare avantageusement à la proportion de 5,1 % observée aux États-Unis.

Il y a 20 ans, les proportions enregistrées dans les deux pays étaient presque identiques, soit 2,9 % au Canada et 3,0 % aux États-Unis. La progression de l'emploi en sciences et en génie dans les villes canadiennes a été plus rapide que dans les régions métropolitaines américaines au cours de ces deux décennies.


Note aux lecteurs

Le présent communiqué est fondé sur un document de recherche diffusé aujourd'hui, qui compare la place relative de l'emploi en sciences et en génie au Canada et aux États-Unis.

Aux fins de l'étude, l'emploi en sciences et en génie est défini d'après la profession des travailleurs.

Cette définition englobe les travailleurs dont la profession exige des connaissances en sciences et en génie. Ces professions sont déterminées selon la même approche que celle utilisée par la National Science Foundation des États-Unis et elles comprennent les informaticiens, les mathématiciens, les spécialistes des sciences de la vie et des sciences associées, les spécialistes des sciences physiques et des sciences associées, les spécialistes des sciences sociales et des sciences associées ainsi que les ingénieurs.

Les données utilisées dans le cadre de l'étude proviennent des recensements effectués au Canada en 1981 et en 2001 et des recensements américains de 1980 et de 2000. Cela signifie que les comparaisons entre villes canadiennes et américaines reposent sur des données d'années adjacentes (1980/1981 et 2000/2001).


San Jose, en Californie, arrivait en tête des 316 centres urbains où a été mesurée la part des emplois en sciences et en génie – cette région comprend le comté de Santa Clara, où se trouve la Silicon Valley. En 2000, les scientifiques et les ingénieurs y représentaient 15,7 % de l'emploi rémunéré, soit le triple de la moyenne nationale américaine.

C'est Ottawa–Gatineau, la «Silicon Valley du Nord», qui venait au deuxième rang, enregistrant une part de 11,6 %, ce qui représente le double de la moyenne nationale canadienne.

Outre Ottawa–Gatineau, deux autres villes canadiennes se sont classées parmi les 30 premiers centres urbains. Calgary, où les emplois en sciences et en génie représentaient 7,6 % de l'emploi total, s'est classée au 22e rang et Toronto, affichant une proportion de 6,7 %, s'est située au 30e rang.

L'étude a comparé 316 centres canadiens et américains comptant une population supérieure à 100 000 habitants, étant donné que tous ces centres se font concurrence pour attirer les travailleurs talentueux en sciences et en génie. L'étude a permis de constater que les augmentations au chapitre du capital humain au Canada sont associées à une croissance plus marquée de la productivité, ce qui contribue beaucoup à la croissance économique à long terme. Les professions en sciences et en génie exigent d'importants investissements en capital humain.

Toronto se classait au septième rang en Amérique du Nord au chapitre de l'emploi total en sciences et en génie

En chiffres absolus, ce sont trois centres urbains américains qui comptaient la plus importante main-d'oeuvre en sciences et en génie.

Il s'agit de la région composée de New York et du nord-est du New Jersey, de celle de Washington, D.C., soit le Maryland et la Virginie, et de celle de Los Angeles et de Long Beach.

Le centre canadien où l'on enregistre le nombre le plus élevé d'emplois en sciences et en génie est la région métropolitaine de recensement de Toronto, celle-ci comptant près de 161 600 scientifiques et ingénieurs en 2001 et se situant tout juste derrière Boston et tout juste devant Dallas–Forth Worth.

Montréal venait au 16e rang des 30 plus grands centres nord-américains, comptant un peu plus de 91 500 emplois en sciences et en génie. Il y avait deux autres centres canadiens parmi les 30 premiers, soit Ottawa–Gatineau (21e) et Vancouver (26e).

Les emplois en sciences et en génie sont concentrés dans les grandes régions métropolitaines

L'étude a mis en lumière une forte association positive entre, d'une part, la taille d'une ville, et d'autre part la proportion de sa main-d'oeuvre appartenant à des professions en sciences et en génie ainsi que l'augmentation de cette proportion au fil du temps.

Les grandes villes ont obtenu de meilleurs résultats que les villes plus petites. Non seulement les grandes villes avaient un avantage marqué, mais cet avantage s'est accentué. En moyenne, c'est dans les grandes villes que la part de l'emploi en sciences et en génie a connu la hausse la plus forte entre 1981 et 2001.

En 2001, l'emploi en sciences et en génie représentait en moyenne 6,3 % des emplois rémunérés dans les régions métropolitaines comptant une population de plus de 4 millions de personnes. Cette proportion n'était que de 3,3 % dans les régions dont la population se situait entre 100 000 et 249 999 habitants.

Cet avantage des villes de grande taille s'explique peut-être par le fait que leur économie engendre une plus forte demande de scientifiques et d'ingénieurs. Par exemple, les secteurs de haute technologie, qui comptent parmi leurs employés de nombreux scientifiques et ingénieurs, ont tendance à être plus concentrés dans les grandes villes.

Il est également probable que les grandes villes présentent plus d'attraits pour les scientifiques et les ingénieurs. Les marchés de grande taille recèlent des possibilités d'emploi très variées pour ces travailleurs, dont les compétences sont souvent très spécialisées.

Les villes canadiennes ont obtenu de bons résultats comparativement aux villes américaines de taille similaire

Dans le cadre de l'étude, on a examiné la force relative de l'emploi en sciences et en génie dans les régions métropolitaines canadiennes en comparant ces dernières à des villes américaines de taille similaire. Dans l'ensemble, plusieurs centres urbains ont obtenu de bons résultats.

Parmi les 10 régions métropolitaines comptant plus de 4 millions d'habitants, Toronto s'est classée au 3e rang à ce chapitre. Pour sa part, Montréal s'est classée 8e parmi les 15 régions métropolitaines dont la population se situe entre 2 et 4 millions d'habitants.

Ottawa–Gatineau s'est classée 2e parmi les 28 régions métropolitaines dont la population se situe entre 1 million et 2 millions d'habitants. Quant aux villes de Calgary et de Québec, elles étaient 2e et 3e respectivement, parmi les 43 régions métropolitaines dont la population se situe entre 500 000 et 999 999 habitants.

Victoria, Kitchener, Halifax, Oshawa, London et Windsor se trouvaient égales à ou au-dessus de la valeur médiane pour les régions métropolitaines ayant entre 250 000 et 499 999 habitants. St. John's, Guelph, Regina, Saint John, Kingston, Moncton et Saskatoon ont enregistré des proportions supérieures à la valeur médiane pour les régions métropolitaines ayant entre 100 000 et 249 999 habitants.

La proportion de l'emploi en sciences et en génie a doublé à Ottawa–Gatineau en l'espace de deux décennies

Entre 1981 et 2001, c'est dans la région d'Ottawa–Gatineau que l'on a enregistré la hausse la plus marquée de la proportion de l'emploi en sciences et en génie parmi les centres canadiens étudiés. Ces emplois représentaient 11,6 % de l'emploi total dans cette région en 2001, soit un pourcentage plus de deux fois supérieur à celui affiché en 1981 (5,2 %).

La région métropolitaine de Toronto occupait le deuxième rang, l'emploi en sciences et en génie passant de 3,2 % à 6,7 %, ce qui représente une hausse de 3,5 points de pourcentage. Montréal se classait troisième, la part des emplois en sciences et en génie y passant de 2,6 % à 5,5 %.

Les progressions les plus modestes ont été enregistrées à St. Catharines–Niagara, au Saguenay et dans le Grand Sudbury.

«Silicon Valley» : le Nord et le Sud

L'étude a révélé plusieurs différences entre la «Silicon Valley du Nord», Ottawa–Gatineau, et celle du Sud, San Jose.

Ottawa–Gatineau a enregistré la progression la plus forte de l'emploi en sciences et en génie entre 1981 et 2001. Ainsi, en 1981, l'emploi en sciences et en génie à Ottawa–Gatineau équivalait à 36 % de celui enregistré à San Jose. En 2001, cette proportion avait grimpé pour passer à 49 %.

La proportion d'emplois en sciences et en génie dans le secteur non commercial en 2001 était nettement plus élevée à Ottawa–Gatineau, ce qui reflète son statut de capitale nationale.

En 1981, 61 % de la main-d'oeuvre en sciences et en génie à Ottawa était dans le secteur non commercial, contre 6 % seulement à San Jose. En 2001, la part rattachée au secteur privé à Ottawa–Gatineau avait augmenté, et les deux tiers de la main-d'oeuvre en sciences et en génie faisaient partie du secteur des entreprises. Par contre, la proportion de scientifiques et d'ingénieurs faisant partie du secteur des entreprises à San Jose demeurait nettement plus élevée.

Dans l'ensemble, la main-d'oeuvre en sciences et en génie à Ottawa–Gatineau comportait une proportion supérieure de spécialistes des technologies de l'information (informaticiens et ingénieurs en logiciels) qu'à San Jose. En effet, les spécialistes des technologies de l'information représentaient 71 % de la main-d'oeuvre en sciences et en génie à Ottawa–Gatineau en 2001, contre 60 % à San Jose.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3901.

Le document de recherche L'économie canadienne en transition : Capacités d'innovation : Comparaison de l'emploi en sciences et en génie dans les villes canadiennes et américaines (11-622-MIF2006012, gratuit) est maintenant accessible sur notre site Web à la page Nos produits et services.

D'autres études portant sur l'innovation et l'utilisation des technologies de pointe peuvent être consultées gratuitement dans la série analytique Mise à jour sur l'analyse économique de notre site Web (11-623-XIF).

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec John R. Baldwin au (613) 951-8588, Division de l'analyse microéconomique.



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Date de modification : 2006-05-11 Avis importants