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Le vendredi 21 juillet 2006 Écoute de la radio
La part d'écoute de la radio publique a largement reculé en raison du lock-out de 2005 décrété par la direction de Radio-Canada en août dernier, d'après les données d'une enquête annuelle réalisée auprès de plus de 90 000 auditeurs de la radio. Le lock-out, qui a duré du 15 août au 11 octobre, a coïncidé avec l'enquête dont les données ont été recueillies au moyen d'un questionnaire de type journal au cours d'une période de huit semaines allant du 5 septembre au 30 octobre 2005. Les auditeurs ont été séparés en groupes, chacun ayant rempli le questionnaire pendant une semaine. Les résultats montrent, qu'au cours de cette période, la part d'écoute de la radio publique s'est établie à seulement 8,8 % de l'écoute totale, après s'être maintenue autour de 11 % au cours des quatre dernières années. Dans le classement des formules des stations, le recul a fait passer la radio publique de la troisième position, qu'elle a occupée pendant trois années de suite à la cinquième place. Elle a été devancée par la musique country et les stations à prédominance verbale.
L'enquête de cette année se déroulera aussi pendant les mois de septembre et octobre; il sera alors possible de savoir si la radio publique a récupéré ses pertes. Dans l'ensemble, l'écoute de la radio est demeurée plutôt stable en 2005, et ce, pour une troisième année successive. À l'automne 2005, les Canadiens ont écouté la radio 19,1 heures par semaine en moyenne, soit plus d'une heure de moins que le sommet de 20,5 heures enregistré en 1999. Les résidents de l'Île-du-Prince-Édouard ont été les plus grands auditeurs de radio au pays, y consacrant 21,2 heures par semaine, soit quatre heures de plus par semaine que leurs homologues de la Colombie-Britannique, qui ont déclaré moins d'heures d'écoute. À l'exception du Québec, la part d'écoute de la radio publique a régressé dans toutes les provincesLa part d'écoute de la radio publique a régressé dans toutes les provinces, à l'exception du Québec, où elle est restée stable. Cela peut s'expliquer par le fait que le lock-out ne touchait pas les employés du Québec ni ceux de Moncton. Toute cette baisse a été récupérée par la radio commerciale, qui a accaparé près de 85 % du temps d'écoute totale des auditeurs par rapport à 82 % en 2004. La plus forte baisse a été enregistrée par les auditeurs de l'Île-du-Prince-Édouard qui ont consacré 9,6 % de leurs heures d'écoute à la radio publique, ce qui représente une baisse considérable par rapport à 25,1 % en 2004. Dans cette province, la musique country a largement profité de cette situation, accaparant près de la moitié (47,6 %) des heures d'écoute totales. Les effets de ce lock-out se traduisent aussi clairement sur le plan de la langue des stations. La totalité de la baisse a été enregistrée par la radio publique de langue anglaise. La part d'écoute de la radio publique de langue française est restée stable pour se fixer à 2,7 % par rapport à 2004, alors que celle de la radio publique de langue anglaise s'est établie à 6,0 %, en baisse comparativement à 8,5 % en 2004. Parmi tous les groupes d'âge, celui des aînés de 65 ans et plus est le groupe ayant enregistré la plus forte baisse de temps d'écoute de la radio publique. Chez les hommes de 65 ans et plus, le temps consacré à l'écoute de la radio publique a diminué, passant de 21,5 % en 2004 à 17,2 % en 2005, alors qu'il a baissé de 22,9 % en 2004 à 18,3 % en 2005 chez les femmes de 65 ans et plus. Si l'on tient compte du niveau de scolarité, la plus importante baisse du temps d'écoute de la radio publique a été enregistrée chez les répondants ayant obtenu un diplôme universitaire, chutant de 28,2 % en 2004 à 22,4 % en 2005. Malgré cela, il demeure évident que la part d'écoute de la radio publique augmente avec l'âge et le niveau de scolarité. La musique contemporaine pour adultes a accaparé le quart du temps d'écoute au paysDans l'ensemble, le premier choix radiophonique des Canadiens est encore la musique contemporaine pour adultes. À l'automne 2005, cette formule des stations a accaparé le quart du temps d'écoute des Canadiens, suivie des succès souvenirs et du rock (14,9 %). Figurant au troisième rang, la musique country et les stations à prédominance verbale ont enregistré un temps d'écoute d'un peu plus de 10 % chacun. Depuis 2002, cette troisième position a été occupée par la radio publique, qui par la suite a connu un déclin pour s'établir au cinquième rang. Ce recul de la part d'écoute de la radio publique a permis à la formule de musique contemporaine de se glisser au quatrième rang. Elle a accaparé 9,5 % du temps d'écoute des Canadiens, en hausse par rapport à 8,5 % enregistré une année auparavant. Le choix de la formule des stations diffère aussi d'une province à l'autre. La musique country constitue le premier choix de l'Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, du Manitoba, de la Saskatchewan et de l'Alberta. Au Nouveau-Brunswick, au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique, la musique contemporaine pour adultes a été la plus populaire. Toutefois, les auditeurs de Terre-Neuve-et-Labrador ont préféré les stations à prédominance verbale. L'écoute de la radio chez les adolescents s'est stabilisée après plusieurs années de reculParmi les différents groupes, selon l'âge et le sexe, les adolescents de sexe masculin de 12 à 17 ans sont ceux ayant le plus diminué leurs heures d'écoute au cours des cinq dernières années. À l'automne 2005, ils ont déclaré une moyenne d'écoute de 8,6 heures par semaine, en baisse par rapport à 10,1 heures par semaine en 2001. Cependant, leur temps d'écoute semble s'être stabilisé au cours des trois dernières années. Les adolescents de l'Alberta ont écouté la radio 10 heures par semaine, soit le nombre d'heures le plus élevé de toutes les provinces. La musique contemporaine est demeurée le premier choix des adolescents dont le temps d'écoute pour cette formule est resté inchangé (26 %) par rapport à 2004. L'augmentation du temps d'écoute pour cette formule est donc entièrement attribuable aux adultes de 18 ans et plus. Cette stabilité a aussi été observée chez les hommes et les femmes de 18 ans et plus. L'écart entre le temps d'écoute des adultes et celui des adolescents demeure très grand, le temps d'écoute des adultes étant plus du double de celui des adolescents, mais il a arrêté de s'accentuer. Données stockées dans CANSIM : tableaux 503-0001 à 503-0005. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3153. Certains détails de l'enquête sur l'écoute de la radio sont accessibles dans la publication Écoute de la radio : tableaux de données (87F0007XIF, gratuite) à partir de la page Nos produits et services sur notre site Web. Les données tirées de cette enquête sont également offertes par province. Les utilisateurs peuvent demander des totalisations spéciales moyennant des frais. Pour obtenir plus de renseignements, pour commander des données ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle en composant sans frais le 1 800 307-3382 (culture@statcan.gc.ca), Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation. Télécopieur : (613) 951-9040.
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