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Effectifs universitaires

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Le Quotidien


Le mardi 7 novembre 2006

Le nombre d'étudiants inscrits dans les universités canadiennes a dépassé le cap du million pour la première fois au cours de l'année scolaire 2004-2005, en raison de la double cohorte en Ontario, d'une augmentation du nombre d'étudiants étrangers et d'une hausse du nombre de jeunes adultes.

On a compté au total 1,01 million d'étudiants inscrits à l'université. Il s'agissait de la septième année de suite où les inscriptions ont atteint un sommet. Cependant, la hausse par rapport à l'année scolaire précédente n'a été que de 2,1 %, ce qui représente la plus faible augmentation observée depuis le début de la décennie.

L'accroissement enregistré en 2004-2005 a été essentiellement attribuable aux étudiants de 18 à 24 ans, dont le nombre s'est accru de 2,9 % pour s'établir à un peu plus de 654 000. Ils ont représenté 64 % des inscriptions totales, en hausse comparativement à 59 % une décennie plus tôt.

En déclin au milieu des années 1990, les effectifs universitaires ont commencé à remonter vers la fin de la décennie. Ce changement est surtout attribuable à l'augmentation du nombre d'étudiants de 18 à 24 ans, dont le taux de croissance a dépassé celui des effectifs totaux.

Entre 1998-1999 et 2004-2005, ces jeunes adultes ont été à l'origine des trois quarts de la hausse du nombre total d'inscriptions, ce qui est probablement le fait de la génération de l'écho-boom, formée des personnes nées entre 1980 et 1995.

En outre, un nombre sans précédent de 75 200 étudiants provenant d'autres pays se sont inscrits à des programmes dans les universités canadiennes en 2004-2005, en hausse de 7,3 % par rapport à l'année précédente. Les étudiants étrangers ont formé 7,4 % de l'ensemble des effectifs étudiants.

La moitié des étudiants étrangers venaient de l'Asie, et parmi ces derniers, 46,4 % étaient originaires de la Chine.

De plus, on a continué à ressentir les effets de la double cohorte de l'Ontario, qui a eu une incidence marquée sur les effectifs au cours de l'année scolaire 2003-2004. Les inscriptions ont crû cette année-là de 6,4 %, soit la plus forte hausse observée en 28 ans.


Note aux lecteurs

Les données sur les effectifs universitaires pour 2004-2005 sont tirées des renseignements du Système d'information amélioré sur les étudiants (SIAE) et du Système d'information statistique sur la clientèle universitaire (SISCU).

Les données sur le domaine d'études ont été codées selon la nouvelle Classification des programmes d'enseignement (CPE). Avant l'adoption du SIAE, la classification du SISCU pour le codage des domaines d'études universitaires était utilisée. On peut obtenir sur demande les tableaux de conversion du SISCU au CPE et du CPE au SISCU.

Les données sur le niveau des programmes, ainsi que sur le statut d'immigration et le pays de citoyenneté, ont été codées selon la nouvelle classification du SIAE. Des tableaux de conversion sont également offerts pour ces variables.

Pour les fins du présent communiqué, un étudiant étranger est défini comme un étudiant non canadien qui ne possède pas le statut de «résident permanent» et qui a dû obtenir l'autorisation du gouvernement canadien pour entrer au Canada avec l'intention de poursuivre des études.

Les données historiques sur les effectifs débutant en 1992-1993 ont été converties en utilisant les définitions de variables et les jeux de codes du SIAE afin de maintenir la continuité historique des séries statistiques.

Pour les établissements du Québec et la plupart des établissements en Alberta, les codes de la CPE attribués aux programmes sont sujets à révision.

Les données sont sujettes à révision.


En 2002-2003, deux cohortes d'étudiants ont terminé leurs études secondaires en Ontario en même temps, en raison de l'élimination de la 13e année (cours préuniversitaire de l'Ontario) dans le programme d'études.

Les femmes continuent d'être plus nombreuses que les hommes, surtout au premier cycle

En 2004-2005, les femmes étaient toujours beaucoup plus nombreuses que les hommes dans les universités canadiennes, bien que le rythme de croissance des inscriptions ait quelque peu ralenti.

Au total, 585 200 femmes étaient inscrites à l'université, en hausse de 2,0 % par rapport à l'année scolaire précédente, tandis que le nombre d'hommes inscrits s'établissait à 429 000, en hausse de 2,3 %. Les femmes ont représenté 58 % de l'ensemble des inscriptions, comparativement à 56 % en 1994-1995 et à 51 % en 1984-1985.

Le nombre d'étudiants au premier cycle s'est établi à 785 800, en hausse de 2,0 % par rapport à l'année scolaire précédente, et de 19,4 % par rapport à 1994-1995.

Au premier cycle, le nombre d'inscriptions chez les hommes a connu une légère progression de 2,4 % en 2004-2005. Chez les femmes, la hausse correspondante observée était de 1,7 %. Elles ont représenté près de 59 % de l'ensemble des inscriptions.

Quelque 92 100 étudiants étaient inscrits à un programme de maîtrise en 2004-2005, en hausse de 3,1 % par rapport à l'année précédente, et de presque 33 % comparativement à 10 ans auparavant. Les femmes ont représenté environ 53 % des inscriptions, soit une proportion qui est demeurée relativement stable au cours de la dernière décennie.

Les inscriptions au doctorat ont grimpé de 7,9 % pour s'établir à 34 500 en 2004-2005. Il s'agit de la plus forte hausse des inscriptions observée parmi les différents programmes menant à un grade, ce qui inclut les programmes du baccalauréat et de la maîtrise.

Les hommes sont toujours plus nombreux que les femmes dans les programmes menant à l'obtention d'un doctorat, mais leur proportion a décliné parce que le rythme de croissance de leurs inscriptions a diminué. En 2004-2005, les hommes ont représenté 54 % des inscriptions au doctorat, comparativement à 61 % en 1994-1995.

Les effectifs d'étudiants à temps plein atteignent un sommet

Le nombre d'étudiants à temps plein dans les universités s'est accru de 2,6 % en 2004-2005, atteignant un sommet de 757 000.

Il y a eu une hausse des inscriptions à temps plein dans six provinces en 2004-2005, les progressions les plus importantes ayant été enregistrées en Ontario (+5,4 %) et au Manitoba (+4,3 %). Les autres provinces qui ont connu une augmentation des inscriptions à temps plein sont Terre-Neuve-et-Labrador, l'Île-du-Prince-Édouard, le Québec et l'Alberta.

Les provinces où les inscriptions à temps plein ont le plus diminué sont la Saskatchewan (-6,4 %) et le Nouveau-Brunswick (-3,3 %).

Le nombre d'inscriptions à temps partiel dans les universités a grimpé de 0,9 % pour atteindre 257 500. Les hausses les plus marquées ont été observées en Colombie-Britannique (+14,1 %) et en Alberta (+6,2 %).

Les inscriptions à temps partiel ont fléchi dans trois provinces, tout particulièrement en Nouvelle-Écosse (-5,9 %). L'Ontario et la Saskatchewan ont enregistré des diminutions inférieures à 2,0 %.

Les étudiants étrangers sont à l'origine du quart des hausses enregistrées dans les inscriptions

La hausse d'environ 5 100 inscriptions d'étudiants étrangers observée dans les universités canadiennes en 2004-2005 a représenté environ le quart des progressions enregistrées dans le nombre total d'inscriptions à l'université.

Les étudiants étrangers ont représenté un peu plus de 7,4 % des effectifs totaux en 2004-2005, soit près du double de la proportion enregistrée 10 ans auparavant.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette hausse. Au nombre de ceux-ci figurent la forte croissance économique dans les principaux pays asiatiques, comme la Chine, les nouvelles stratégies de marketing des universités pour contrecarrer la concurrence des établissements des autres pays, les changements dans les politiques d'immigration, et les ententes des provinces avec d'autres pays pour attirer les étudiants étrangers.

À l'échelon provincial, l'Ontario, la Colombie-Britannique et le Québec ont attiré environ 75 % des étudiants étrangers. Les augmentations les plus marquées des effectifs d'étudiants étrangers depuis 2003-2004 ont été enregistrées en Ontario (+2 700) et en Colombie-Britannique (+1 400), alors qu'au Québec leur nombre restait inchangé.

Les étudiants asiatiques ont été à l'origine de la plus grande partie de la croissance totale du nombre d'étudiants étrangers inscrits aux universités canadiennes. Les inscriptions des étudiants originaires de la Chine se sont accrues de 60 %, atteignant un sommet de 17 600.

Les universités canadiennes ont aussi continué d'accueillir bon nombre d'étudiants de l'Inde, de la Corée du Sud, du Japon et de Hong Kong. Il y a eu une augmentation en 2004-2005 du nombre d'étudiants originaires de tous ces pays.

Dans l'ensemble, quelque 17,0 % des étudiants étrangers venaient de l'Europe, et 18,5 %, des Amériques et des Caraïbes. Environ la moitié des étudiants européens inscrits au Canada venaient de la France. Les Américains (56 %) étaient majoritaires chez les étudiants originaires des Amériques.

La proportion de femmes chez les étudiants étrangers s'accroît lentement. En 2004-2005, elle s'est établie à 45 % des étudiants étrangers, comparativement à 40 % une décennie plus tôt.

Il y a eu une hausse des inscriptions d'étudiants étrangers dans tous les domaines d'études, et plus particulièrement dans celui des sciences sociales et de comportements, et droit, et dans celui du commerce, de la gestion et de l'administration publique.

Le secteur des sciences sociales et de comportements, et droit est à l'origine de la plupart des nouvelles inscriptions

Près de 18 % des nouvelles inscriptions dans les universités canadiennes en 2004-2005 se sont faites dans le domaine des sciences sociales et de comportements, et droit. En hausse depuis 2002, cette proportion était la plus forte enregistrée parmi tous les domaines d'études.

Le nombre d'étudiants inscrits dans ce domaine a atteint un sommet de 178 100, en hausse de 13 300 par rapport à l'année scolaire précédente. Il s'agissait de la plus forte augmentation enregistrée, tous domaines d'études confondus.

Pour la deuxième fois depuis 2002, le nombre d'inscriptions dans le domaine des sciences sociales et de comportements, et droit a été supérieur à celui des inscriptions dans le domaine du commerce, de la gestion et de l'administration publique. Ce domaine a compté 162 900 inscriptions, progressant de 2 400 depuis 2003-2004.

Les trois principaux domaines d'études (les sciences sociales et de comportements, et droit; le commerce, la gestion et l'administration publique; et les sciences humaines) ont continué de représenter 48 % de l'ensemble des inscriptions.

Le nombre d'étudiants dans le domaine de la santé, des parcs, de la récréation et du conditionnement s'est accru de 6 100, tandis que dans celui des sciences physiques et de la vie, et technologies, il a augmenté de 4 700.

Les inscriptions ont reculé dans trois domaines, soit dans celui de l'éducation; des mathématiques, de l'informatique et des sciences de l'information; et dans celui des sciences humaines. La plus forte baisse a été observée en éducation, ayant enregistré 4 200 inscriptions en moins.

Dans le domaine des mathématiques, de l'informatique et des sciences de l'information, le déclin reflétait la diminution soutenue qui est observée dans les inscriptions aux cours d'informatique et de sciences de l'information depuis le sommet de 2001-2002. Entre 2001-2002 et 2004-2005, le nombre d'inscriptions dans ce domaine a chuté de 22,8 %

Données stockées dans CANSIM : tableau 477-0013.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 5017.

Les tableaux de données sont aussi accessibles à partir du module Tableaux sommaires de notre site Web.

Pour obtenir des renseignements généraux, pour commander des données ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-7608 ou composez sans frais le 1-800-307-3382 (educationstats@statcan.gc.ca), Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation. Télécopieur : 613-951-9040.

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