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Le Quotidien


Le vendredi 21 septembre 2007
2005 (correction)

En 2005, le nombre de naissances et l'indice synthétique de fécondité au Canada ont atteint leur niveau le plus élevé en sept ans. Ces augmentations sont en grande partie attribuables à la hausse de la fécondité des femmes dans la trentaine. Toutefois, l'indice synthétique de fécondité est encore bien au-dessous du seuil de remplacement des générations.

L'indice synthétique de fécondité du Canada en 2005 se situait à 1,54 enfant par femme, en hausse par rapport à l'indice de 1,53 enregistré l'année précédente, et le taux le plus élevé observé depuis 1998. L'indice de 2005 était tout de même bien inférieur au seuil de remplacement des générations, qui se situe à 2,1 enfants par femme.

Au total, 342 176 bébés sont nés en 2005, en hausse de 1,5 % comparativement à l'année précédente. Ce taux de croissance équivaut à plus du double de la hausse de 0,6 % observée en 2004.

En 2005, le nombre de naissances était à son niveau le plus élevé depuis 1998, année au cours de laquelle 342 418 bébés sont nés au Canada. En 2000, le nombre de naissances a chuté pour atteindre un creux sans précédent en 55 ans. Depuis 2000, le nombre de naissances a affiché une hausse tous les ans, sauf en 2002.

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Depuis 2001, les naissances sont en grande partie issues de la génération «écho» (les enfants des membres de la génération du baby-boom), qui était déjà aux âges les plus féconds.

En 1947, l'indice synthétique de fécondité du pays s'établissait à 3,6 enfants par femme, soit l'indice le plus élevé depuis 1921. À l'apogée du baby-boom en 1959, le nombre de naissances par année dépassait 479 000, ce qui constitue le plus haut niveau observé depuis la première compilation de statistiques comparables sur l'état civil à l'échelle du Canada en 1921.

Le nombre annuel de naissances est demeuré élevé pendant quelques années, avant de chuter de façon marquée à partir de 1964. Cette période de natalité relativement faible, connue sous le nom de la période du creux de la natalité, a duré une dizaine d'années, jusqu'au milieu des années 1970.

Le premier «écho» de la génération du baby-boom était attendu au milieu des années 1970, soit environ 25 ans après le début du baby-boom, au moment où l'âge moyen d'une mère serait de 25 ans.

Même si on a noté une augmentation appréciable du nombre de naissances en 1974 et en 1975, les hausses inscrites au cours des années suivantes ont été relativement modestes.

Ce n'est que vers la fin des années 1980, soit de 1988 à 1990, que le nombre de naissances a considérablement augmenté. Cet accroissement a été suivi d'une baisse qui s'est poursuivie jusqu'en 2000.

L'augmentation de la fécondité est en grande partie due aux femmes dans la trentaine

Au cours des 15 dernières années, plus particulièrement pendant les 5 dernières, on a assisté à des changements dans les groupes d'âge ayant les taux de fécondité les plus élevés.

En 1995 et en 2000, les taux de fécondité par âge ont atteint un sommet chez les femmes âgées de 25 à 29 ans. Toutefois, en 2005, les taux les plus élevés, qui se situaient à environ 97 pour 1 000 femmes, se trouvaient chez les femmes âgées de 25 à 29 ans et chez celles âgées de 30 à 34 ans.

En fait, les femmes âgées de 30 à 34 ans ont enregistré la plus forte proportion de naissances en 2005, soit 107 524 naissances ou 31,4 % des naissances totales.

Les 105 566 bébés nés de femmes âgées de 25 à 29 ans en 2005 représentaient 30,9 % de toutes les naissances, tandis que ceux nés de femmes âgées de 35 à 39 ans correspondaient à 14,5 % de toutes les naissances.

L'âge moyen des femmes lors de l'accouchement est en hausse continuelle depuis les 25 dernières années. En 2004 et en 2005, l'âge moyen se situait à 29,2 ans, comparativement à 25,9 ans en 1980.

Les taux de fécondité ont connu une baisse presque constante chez les adolescentes depuis 1991. En 2005, le taux de fécondité chez les filles âgées de 15 à 19 ans était de 13,4 enfants pour 1 000 femmes, comparativement à 13,7 en 2004.

Les taux de fécondité des adolescentes ont diminué dans toutes les provinces, sauf en Alberta où le taux a légèrement augmenté pour passer de 18,8 pour 1 000 femmes en 2004 à 18,9 en 2005.

Baisse des naissances dans trois des quatre provinces de l'Atlantique

Le nombre de naissances a baissé dans quatre provinces et deux territoires en 2005. Les quatre provinces en question étaient la Saskatchewan et trois provinces de la région de l'Atlantique, soit l'Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick.

Le nombre de naissances dans la quatrième province de l'Atlantique, Terre-Neuve-et-Labrador, est demeuré à peu près le même qu'en 2004.

Le Yukon a enregistré la diminution la plus marquée au pays (-12,3 %), tandis que l'Île-du-Prince-Édouard a affiché la baisse la plus importante des provinces (-3,6 %).

L'Alberta et le Québec ont affiché les hausses les plus importantes, soit de 3,3 % et 3,1 % respectivement. Ces deux provinces ont été à l'origine de près des trois quarts (71 %) de l'augmentation totale du nombre de naissances au Canada en 2005.

L'augmentation de 0,9 % inscrite en Ontario était bien inférieure à la moyenne nationale de 1,5 %.

La hausse de la fécondité au Canada suit les tendances des autres pays à faible taux de natalité

L'augmentation du nombre de naissances au Canada est comparable aux tendances enregistrées dans plusieurs autres pays à faible taux de natalité, lesquels ont aussi connu une hausse de la fécondité ces dernières années.

Dans certains pays, tels que la République tchèque (2000), la Suède (2000), l'Espagne (1999) et la France (1998), cette tendance à la hausse s'est amorcée avant 2003.

Indice synthétique de fécondité de certains pays, 2003 à 2005 
Pays 2003 2004 2005
République tchèque 1,18 1,23 1,28
Grèce 1,29 1,30 1,33
Espagne 1,31 1,33 1,35
Canada 1,53 1,53 1,54
Belgique 1,64 1,68 1,72
Suède 1,72 1,76 1,77
Royaume-Uni 1,73 1,78 1,80
Danemark 1,76 1,78 1,80
Australie 1,75 1,77 1,81
Norvège 1,80 1,83 1,84
France 1,87 1,92 1,94
Sources:Les bureaux de statistique nationaux et Eurostat.


Mortinaissances

Le nombre de mortinaissances (morts foetales) se chiffrait à 2 209 en 2005, en hausse de 143 mort-nés ou de 6,9 % comparativement à 2004.

Le taux de mortinatalité s'établissait à 6,4 pour 1 000 naissances totales (naissances vivantes et mortinaissances), en légère hausse par rapport au taux de 6,1 entregistré en 2004.

Les taux de mortinatalité fluctuaient entre 4,0 pour 1 000 naissances totales au Québec et 11,3 pour 1000 naissances totales au Nunavut.

Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 3231 et 3234. (correction)

Le numéro de 2005 de la publication Naissances (84F0210XWF, gratuite) est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web.

Pour obtenir des renseignements généraux, communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-1746 (hd-ds@statcan.gc.ca), Division de la statistique de la santé. Télécopieur : 613-951-4198.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Shiang Ying Dai au 613-951-1759, Division de la statistique de la santé.