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Étude : Demeurer plus longtemps chez ses parents pour accéder à la propriété

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Le Quotidien


Le mardi 11 décembre 2007
2006

Selon une nouvelle étude publiée aujourd'hui dans Tendances sociales canadiennes, il existe une association positive entre l'âge auquel un jeune adulte quitte le domicile de ses parents et la probabilité qu'il devienne propriétaire d'un logement, mais ce, seulement jusqu'à l'âge de 25 ans environ.

Les jeunes adultes d'aujourd'hui sont plus susceptibles de vivre avec leurs parents jusque dans la vingtaine avancée ou de retourner vivre au foyer parental après un premier départ que ceux des générations précédentes. Une des explications, parfois avancée par les médias, est que les jeunes adultes veulent économiser en vue de l'achat d'un logement.

Toutefois, le rapport entre le fait de demeurer chez ses parents plus longtemps et celui d'accéder un jour à la propriété n'est pas toujours aussi clair, d'après une nouvelle analyse des données de l'Enquête sociale générale sur les transitions familiales de 2006, publiée aujourd'hui dans Tendances sociales canadiennes.

Selon l'étude, il existe une association entre l'âge auquel un jeune adulte quitte le domicile de ses parents et la probabilité qu'il devienne propriétaire d'un logement, mais ce, seulement jusqu'à l'âge de 25 ans environ. Après l'âge de 25 ans, la probabilité qu'il accède à la propriété dans la trentaine diminue. Cette conclusion ne change pas même après la prise en compte de divers facteurs associés à la probabilité de devenir propriétaire (p. ex. le revenu, la situation d'emploi, le fait d'avoir un conjoint et des enfants, le lieu de résidence).

Environ les deux tiers (67 %) des jeunes adultes qui avaient quitté le foyer de leurs parents à l'âge de 18 ou 19 ans ont déclaré être devenus propriétaires de leur logement dans la trentaine. La proportion correspondante avoisinait les trois quarts (74 %) chez ceux ayant quitté la maison à l'âge de 24 ou 25 ans.

Après l'âge de 25 ans, plus leur départ était tardif, moins grande était la probabilité qu'ils accèdent à la propriété dans la trentaine. Seulement 61 % de ceux qui n'avaient pas quitté le domicile de leurs parents avant l'âge de 28 à 30 ans étaient propriétaires de leur logement dans la trentaine.

Un taux d'accession à la propriété tout aussi bas a été enregistré pour ceux qui avaient quitté le domicile familial lorsqu'ils étaient très jeunes. Seulement 61 % des jeunes adultes qui étaient partis à l'âge de 16 ou 17 ans étaient devenus propriétaires de leur logement dans la trentaine.

Le lien entre devenir propriétaire et être retourné vivre chez ses parents après un premier départ est plus complexe. Dans l'ensemble, ces «enfants boomerangs» sont tout aussi susceptibles de finir par accéder à la propriété que ceux qui partent de la maison seulement une fois.

Toutefois, dans le cas des enfants «boomerangs», la probabilité qu'ils soient propriétaires d'un logement dépend des raisons pour lesquelles ils ont réintégré le foyer de leurs parents. Ceux qui étaient retournés au domicile familial parce qu'ils avaient perdu leur emploi ou parce qu'ils avaient des problèmes financiers étaient proportionnellement beaucoup moins nombreux à être propriétaires dans la trentaine que ceux qui n'y étaient jamais retournés.

Par ailleurs, les jeunes adultes «boomerangs» qui avaient réintégré le foyer familial après une rupture ou parce qu'ils avaient terminé leurs études n'étaient pas moins susceptibles de devenir propriétaires de leur logement que ceux qui n'étaient jamais retournés vivre chez leurs parents.

Parmi les diverses raisons mentionnées pour expliquer pourquoi les jeunes adultes retardent leur départ du domicile familial (ou y retournent) figurent la prolongation des études, l'accumulation de dettes, le caractère temporaire des emplois souvent occupés par les jeunes adultes et le délai dans la formation de couples.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4501.

L'étude intitulée «Demeurer plus longtemps chez ses parents pour accéder à la propriété?», qui fait partie du numéro de décembre 2007 de Tendances sociales canadiennes, vol. 84 (11-008-XWF, gratuite), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web. Une version imprimée (11-008-XPF, 24 $ / 39 $) est également en vente.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-5979 (sasd-dssea@statcan.gc.ca), Division de la statistique sociale et autochtone.