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Recensement de 2006 : activité sur le marché du travail, industrie, profession, scolarité, langue de travail, lieu de travail et mode de transport

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Le Quotidien


Le mardi 4 mars 2008
Recensement de 2006

Statistique Canada diffuse aujourd'hui des analyses détaillées des données du Recensement de 2006 portant sur l'activité sur le marché du travail, l'industrie, la profession, la scolarité et la langue de travail.

Ces analyses sont maintenant accessibles dans trois documents en ligne : L'évolution de la population active au Canada, Recensement de 2006; Portrait de la scolarité au Canada, Recensement de 2006; et L'utilisation des langues en milieu de travail au Canada, Recensement de 2006.

Plusieurs tableaux renfermant des données du Recensement de 2006 sur le lieu de travail et le mode de transport sont également diffusés. L'analyse de ces variables paraîtra le 2 avril 2008.

Activité sur le marché du travail : la plus forte croissance de l'emploi parmi les pays du G7

Entre 2001 et 2006, le Canada a enregistré un taux de croissance annuel moyen de 1,7 % pour ce qui est de l'emploi total, et est arrivé en tête des pays du Groupe des Sept (G7). L'Italie se classe au deuxième rang à ce chapitre (+1,2 %), suivie de la France et des États-Unis.

L'emploi a progressé dans toutes les régions du pays. Toutefois, c'est l'Ouest canadien, notamment l'Alberta et la Colombie-Britannique, qui a profité des hausses les plus fortes.

Sur le plan sectoriel, le taux de croissance le plus rapide de l'emploi a été enregistré dans l'industrie de l'extraction minière, pétrolière et gazière, l'emploi y ayant grimpé à un taux moyen de 7,5 % par année, soit près de quatre fois la moyenne nationale. L'Alberta, à elle seule, était à l'origine de 70 % de la croissance de l'emploi dans ce secteur d'activité.

Aiguillonné par des taux d'intérêt peu élevés, l'emploi dans le plus grand secteur de la construction a affiché une forte croissance de 4,5 % en moyenne par année. Au cours de la période de cinq ans à l'étude, l'effectif de ce secteur s'est accru de 196 200 travailleurs selon les estimations.

L'effectif de la deuxième industrie en importance du secteur des services au Canada, les soins de santé et l'assistance sociale, a augmenté de 199 900 travailleurs, soit un taux annuel moyen de 2,6 %, nettement supérieur à la moyenne nationale. Cette hausse a porté l'effectif total des soins de santé et de l'assistance sociale à 1 667 700 travailleurs en 2006. La progression a été généralisée, qu'il s'agisse des services de soins ambulatoires, des laboratoires médicaux ou des hôpitaux.

L'emploi a aussi fortement progressé dans le commerce de détail, en hausse de 1,8 % par année en moyenne, ce qui représente 155 800 travailleurs de plus pour la période et porte l'effectif total du commerce de détail à un peu plus de 1 815 000 travailleurs. Les plus fortes hausses de l'emploi ont été observées dans les épiceries, les magasins de matériaux et de fournitures de construction ainsi que chez les concessionnaires d'automobiles.

En revanche, le secteur de la fabrication a cédé 136 700 emplois durant cette période de cinq ans, soit l'équivalent d'une baisse de 1,4 % par année. Ce fléchissement s'est produit dans le contexte d'une appréciation rapide du dollar canadien et du déplacement de la production du Canada vers d'autres pays. Le recul de l'emploi manufacturier s'est concentré dans le centre du Canada.

Le secteur de la construction regroupe les professions qui connaissent la plus forte croissance

Les données relatives aux professions présentent des tendances analogues à celles des industries. En chiffres absolus, le dynamisme du commerce de détail, de la construction et des soins de santé a suscité des poussées appréciables dans certaines professions.

Les vendeurs et commis-vendeurs du commerce de détail forment l'une des professions comptant le plus de travailleurs au pays; leur nombre a augmenté de 132 300, soit la plus forte hausse de toutes les professions. Un autre groupe, celui des caissiers, a vu ses effectifs grimper de 43 300 travailleurs, en raison de l'augmentation des dépenses des consommateurs dans les magasins de vente au détail.

La deuxième hausse en importance s'est produite chez les aides de soutien des métiers et les manoeuvres en construction, dont le nombre a augmenté de 52 300. La majeure partie de cette croissance s'est manifestée en Colombie-Britannique et en Alberta. L'essor de la construction a alimenté la demande de charpentiers-menuisiers, lesquels ont vu leur nombre s'accroître de 33 900.

Parmi les travailleurs de la santé, le nombre d'aides-infirmiers et de préposés aux bénéficiaires a progressé de 37 100, et l'effectif du personnel infirmier a augmenté de 37 000. Ces hausses s'expliquent par le gonflement de la demande de services de soins de santé qui, lui, va de pair avec la croissance des dépenses publiques dans ce domaine.

Bien que l'industrie pétrolière et gazière reste relativement petite, son expansion rapide au cours des dernières années a donné un élan remarquable à un certain nombre de professions. Le nombre de foreurs et de travailleurs de mise à l'essai et des autres services relatifs à l'extraction de pétrole et de gaz a crû de 78 % pour atteindre 11 500, soit le taux de croissance le plus élevé de toutes les professions. Le nombre de surveillants du forage et des services liés à l'extraction de pétrole et de gaz a fait un bond de 47,2 % pour s'établir à environ 9 400.

Parallèlement, des baisses ont été observées dans un certain nombre de professions. Ainsi, dans l'industrie du textile, le nombre d'opérateurs de machines à coudre industrielles a dégringolé de 18 300, ou de 32,7 %. Le nombre d'assembleurs de structures métalliques, y compris les métallurgistes, a également diminué au cours de la période de cinq ans à l'étude.

Selon les données sur la mobilité de la main-d'oeuvre, 563 000 personnes, ou 3,4 % de l'ensemble de la population active, ont déménagé dans une autre province ou un autre territoire entre 2001 et 2006. Les taux de mobilité les plus élevés ont été observés dans les territoires ainsi qu'en Alberta. En 2006, le secteur de l'extraction minière, pétrolière et gazière de même que celui des administrations publiques ont enregistré les taux les plus élevés de mobilité interprovinciale au sein de leur main-d'oeuvre.

Les données révèlent aussi une intensification du vieillissement de la population active du Canada. En 2006, les travailleurs âgés de 55 ans et plus représentaient 15,3 % de l'ensemble de la population active, comparativement à 11,7 % en 2001. Ce phénomène est attribuable au vieillissement de la génération du baby-boom et à la propension accrue des travailleurs plus âgés à participer au marché du travail.

L'âge médian de la population active a franchi la barre des 40 ans pour la première fois, passant de 39,5 ans en 2001 à 41,2 ans en 2006. L'âge médian est l'âge qui permet de répartir une population en deux groupes ayant des effectifs égaux, l'un formé de la moitié la plus âgée, et l'autre, de la plus jeune.

Scolarité : profil de la population adulte âgée de 25 à 64 ans

Le document intitulé Portrait de la scolarité au Canada, Recensement de 2006 fait état de la scolarité des 17 382 100 Canadiens adultes âgés de 25 à 64 ans.

Dans l'ensemble, 6 Canadiens âgés de 25 à 64 ans sur 10 ont terminé des études postsecondaires sous une forme ou une autre. Un diplômé de l'enseignement postsecondaire sur cinq a étudié en commerce, gestion et marketing. Aucun pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) n'a un taux de scolarité de niveau collégial et universitaire plus élevé que le Canada au sein de la population adulte.

Le nombre d'adultes âgés de 25 à 64 ans titulaires d'un grade universitaire a grimpé de 24 %, passant de 3 207 400 en 2001 à 3 985 700 en 2006. Par comparaison, le nombre d'adultes sans grade universitaire n'a augmenté que de 2 %.

Le Canada prend le sixième rang des pays de l'OCDE en ce qui a trait à la proportion de diplômés universitaires au sein la population des adultes de 25 à 64 ans, ex aequo avec l'Australie et la Corée (23 %).

En 2006, le tiers (33 %) des femmes âgées de 25 à 34 ans avaient un grade universitaire, comparativement à 25 % pour leurs homologues de sexe masculin. Chez les femmes comme chez les hommes, ces taux étaient nettement supérieurs à ceux observés chez les adultes âgés de 55 à 64 ans, 16 % des femmes et 21 % des hommes de ce groupe d'âge ayant un grade universitaire.

Un peu moins du quart (24 %) des adultes de 25 à 64 ans ont obtenu un diplôme d'études secondaires, représentant leur plus haut niveau de scolarité, et 15 % n'ont pas terminé d'études à ce niveau.

Les jeunes adultes sont moins nombreux à suivre une formation dans les métiers que ne l'étaient leurs parents. En 2006, environ 10 % des adultes de 25 à 34 ans avaient un diplôme d'une école de métiers, comparativement à 13 % des adultes âgés de 55 à 64 ans.

Les jeunes adultes se distinguent des générations plus âgées quant au choix des programmes de métiers. Ainsi, on compte 25 800 jeunes adultes de 25 à 34 ans de moins que leurs aînés de 55 à 64 ans parmi les titulaires de certificats d'une école de métiers en mécanique et en réparation. En revanche, on dénombre 12 500 jeunes adultes de plus que leurs aînés parmi ceux qui détiennent un certificat d'études en services personnels et culinaires.

Plus de la moitié des immigrants récents (arrivés au pays entre 2001 et 2006) sont titulaires d'un grade universitaire. Il s'agit d'une proportion plus de deux fois supérieure à celle observée au sein de la population née au Canada (20 %) et nettement plus forte que celle de 28 % observée chez les immigrants arrivés avant 2001.

Les Canadiens scolarisés sont plus mobiles. Les titulaires d'un grade universitaire âgés de 25 à 64 ans représentent 23 % de la population, mais 33 % des personnes ayant déménagé dans une autre province ou un autre territoire entre 2001 et 2006. C'est l'Alberta qui a le plus profité de la migration interprovinciale des adultes scolarisés.

Langue de travail : légère augmentation du nombre de travailleurs employant plus d'une langue au travail

En 2006, près de 2,8 millions de Canadiens ont déclaré utiliser plus d'une langue au travail, en hausse par rapport aux quelque 2,5 millions dénombrés en 2001. Ces personnes représentent environ 15 % des adultes de 15 ans et plus ayant travaillé entre le 1er janvier 2005 et le 16 mai 2006.

Les francophones et les allophones sont plus susceptibles d'utiliser plus d'une langue au travail que ne le sont les anglophones.

Dans l'ensemble du pays, 33,6 % des travailleurs francophones employaient, en 2006, plus d'une langue au travail, en faible hausse par rapport à 2001 (32,9 %). Ce taux a légèrement diminué chez les allophones, passant de 25,6 % à 25,0 %, tandis qu'il est resté stable chez les anglophones, se situant à un peu plus de 4 %.

Lors du Recensement de 2006, 69,1 % des 577 000 travailleurs francophones hors Québec ont déclaré employer le français au travail. Le taux le plus élevé d'usage du français a été observé chez les francophones du Nouveau-Brunswick.

Au Québec, l'emploi du français au travail par les anglophones a progressé. En 2006, les deux tiers (67,9 %) des anglophones ont déclaré utiliser le français au travail, comparativement à 65,4 % cinq ans plus tôt.

Le français a dominé comme principale langue de travail chez les allophones du Québec, qui forment 70 % de la main-d'oeuvre immigrante de la province. Environ 77,3 % des allophones ont déclaré employer le français au travail, en hausse par rapport au taux de 76,0 % enregistré en 2001.

En revanche, la proportion d'allophones du Québec qui utilisent l'anglais au travail a diminué, passant de 72,5 % en 2001 à 70,9 % en 2006.

Dans les trois principales régions métropolitaines de recensement, soit Montréal, Toronto et Vancouver, l'utilisation d'une langue non officielle au travail perd du terrain parmi les allophones. En 2001, 19,8 % des allophones de Montréal avaient déclaré employer une langue non officielle au travail. En 2006, cette proportion était passée à 17,4 %, soit bien en deçà de la moyenne nationale de 21,9 %.

À Toronto, 21,8 % des allophones ont déclaré utiliser une langue non officielle au travail en 2006, et, à Vancouver, cette proportion était de 33,0 %.

Sous-module du Recensement de 2006

Divers produits et services sont également diffusés aujourd'hui dans le sous-module Recensement de 2006 de notre site Web. En cliquant sur le lien Thèmes et dates de diffusion, puis sur Travail, Lieu de travail et déplacements entre le domicile et le travail, Scolarité ou Langue, les utilisateurs trouveront les données du Recensement de 2006 sur le travail, le lieu de travail et les déplacements entre le domicile et le travail, la scolarité et la langue de travail au sein de la population canadienne.

Les renseignements présentés dans cette page Web sont organisés en trois grandes catégories : Produits de données, Série «Analyses» et Géographie.

La rubrique Produits de données présente des données sur le travail, la scolarité, le lieu de travail et la langue de travail pour une vaste gamme de régions géographiques normalisées.

Les données sont présentées dans Les faits saillants en tableaux - Travail, Les faits saillants en tableaux - Scolarité, Les faits saillants en tableaux - Langue utilisée au travail, les Tableaux thématiques, les Composantes de diffusion des profils, les Profils des communautés de 2006 et les Profils des secteurs de recensement (SR).

Sous la rubrique Série «Analyses», on retrouve le rapport analytique sur la population active intitulé L'évolution de la population active au Canada, Recensement de 2006, le rapport analytique sur la scolarité intitulé Portrait de la scolarité au Canada, Recensement de 2006 et, enfin, le rapport analytique sur la langue de travail intitulé L'utilisation des langues en milieu de travail au Canada, Recensement de 2006.

La rubrique Géographie présente des cartes thématiques affichant des données sur le travail et la scolarité pour les régions géographiques normalisées du Canada.

GéoRecherche2006, un outil interactif de cartographie, permet aux utilisateurs de trouver n'importe quelle région du Canada et d'en afficher la carte, accompagnée des chiffres de sa population. Une vaste collection d'autres documents de référence géographiques et de cartes est également disponible.

La prochaine diffusion de données du Recensement de 2006, prévue pour le 2 avril 2008, présentera une analyse détaillée de l'origine ethnique, des minorités visibles, du lieu de travail et du mode de transport.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3901.

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