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Le Quotidien


Le jeudi 17 avril 2008

En janvier, la production s'est nettement rétablie de sa vive contraction enregistrée en décembre, grâce à une progression généralisée de la demande. Cette évolution va de pair avec le mouvement de l'emploi, lequel s'est redressé de façon soutenue au premier trimestre.

Le rebondissement de la production en janvier a reflété le caractère transitoire des facteurs qui ont affaibli le produit intérieur brut en décembre. Un peu plus de la moitié de la contraction affichée en décembre provient d'un fort ralentissement de la production d'automobiles, lequel était attribuable en majeure partie à des conversions de modèles dans plusieurs usines. En janvier, la production automobile a recouvré environ la moitié de ces pertes, et celle-ci continuera à se renforcer en février à mesure que le réoutillage progressera et que les mesures de réduction des stocks se modéreront.

De plus, l'importante remontée des transports et des mises en chantier d'habitations ainsi que le bond des ventes d'automobiles en janvier laissent supposer que la neige abondante de décembre et que la baisse imminente du taux de la taxe sur les produits et services sont des facteurs qui ont fait reporter en janvier une grande partie de l'activité de décembre.

D'après l'enquête sur les intentions d'investissement, chaque province profitera d'une augmentation des investissements des entreprises en 2008. Il s'agit d'une progression omniprésente, puisque les investissements en énergie sont florissants dans l'Ouest canadien et à Terre-Neuve-et-Labrador, qu'ils sont en plein essor dans les mines au Québec et en Colombie-Britannique et qu'ils se redressent en fabrication dans les provinces centrales.

Ce sont les entreprises albertaines qui prévoient accroître leurs dépenses le plus en valeur (+2,5 milliards de dollars). L'essor continue de la production dans les sables bitumineux et son transport par pipeline est principalement à l'origine de cette croissance. Les pipelines ont aussi joué un grand rôle dans une hausse de plus de 20 % des investissements au Manitoba et en Saskatchewan, à laquelle s'ajoute des hausses dans les investissements miniers et hydroélectriques.

En Colombie-Britannique, les entreprises prévoient augmenter leurs immobilisations pour une sixième année de suite, soit la plus longue période ininterrompue de progression des investissements au Canada. De toutes les provinces, c'est la Colombie-Britannique qui, cette année, dresse les plans les plus ambitieux pour son industrie pétrolière et gazière après avoir connu un ralentissement en 2007. L'industrie minière prévoit aussi presque doubler ses investissements, qui se chiffreront à 1,2 milliard de dollars. La hausse des dépenses en aval dans la fonte et l'affinage a aidé à compenser une baisse des investissements dans l'industrie de la fabrication des produits forestiers.

Tant au Québec qu'en Ontario, les fabricants ont l'intention d'investir davantage après avoir réduit cette activité en 2007. Au Québec, les facteurs à l'origine de ce revirement de situation sont les raffineries (les hydrocarbures) et les affineries (les métaux). Un peu plus en amont, les exploitants miniers québécois prévoient aussi largement hausser leurs investissements, lesquels sont passés à 1,9 milliard de dollars; c'est plus qu'ailleurs au Canada, compte tenu de la diversification québécoise dans le domaine des métaux avec l'or, le cuivre et le minerai de fer. En Ontario, la hausse des investissements en fabrication est plus modeste, mais mieux répartie qu'au Québec. Il y a aussi des hausses pour la finance et les transports qui font contrepoids à un recul pour les mines.

Dans la région de l'Atlantique, Terre-Neuve-et-Labrador mène au chapitre des projets d'investissement grâce à l'exploitation pétrolière extracôtière. Toutes les provinces Maritimes ont affiché des hausses modestes au chapitre des intentions d'investissement en 2008. Le Nouveau-Brunswick a enregistré la hausse projetée la plus faible parmi les provinces, en raison du ralentissement des travaux dans le domaine des transports.

Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 1301, 1901, 2152, 2306, 2406 et 3701.

La version imprimée du numéro d'avril 2008 de L'observateur économique canadien, vol. 21, no 4 (11-010-XPB, 25 $ / 243 $) est maintenant en vente. Ce numéro comprend un sommaire des principaux événements économiques de mars et renferme un article intitulé «Stabilité turbulente : l'économie du Canada en 2007».

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Philip Cross au 613-951-9162 (oec@statcan.gc.ca), Groupe de l'analyse de conjoncture.