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Enquête nationale auprès des diplômés

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Plus de 80 % des étudiants de collèges et d'universités qui ont obtenu leur diplôme en 2005 et qui n'ont pas poursuivi leurs études avaient trouvé un emploi à temps plein en 2007. En général, les revenus augmentaient en fonction du niveau d'études. En 2007, deux ans après l'obtention de leur diplôme, un peu plus du quart de ceux qui avaient une dette d'études au moment d'obtenir leur diplôme l'avaient remboursée.

En 2007, soit deux ans après qu'ils aient obtenu leur diplôme, la proportion d'étudiants diplômés d'une maîtrise et travaillant à temps plein était plus élevée que celle des diplômés du collégial, du baccalauréat ou du doctorat.

Le bassin de diplômés de la maîtrise était plus important en 2005 qu'il ne l'était en 2000, tant chez les hommes que chez les femmes. Toutefois, le taux d'emploi parmi les diplômés de la maîtrise est demeuré stable chez les hommes (94 %), alors qu'il a augmenté chez les femmes, passant de 89 % en 2002 à 92 % en 2007. Par conséquent, parmi les diplômés de la maîtrise, l'écart au chapitre du taux d'emploi entre les femmes et les hommes a presque disparu.

Les résultats de l'enquête révèlent aussi des différences en ce qui a trait aux revenus, d'un niveau d'éducation à l'autre. L'écart de revenu le plus important apparaissait entre le baccalauréat et la maîtrise, suggérant ainsi que l'investissement dans des études supérieures se révélait financièrement avantageux.

Par contre, l'écart de revenu entre la maîtrise et le doctorat suggère que l'avantage pécuniaire lié à la situation d'emploi deux ans après l'obtention du diplôme est relativement minime pour les diplômés du doctorat.

De l'ensemble des diplômés de 2005 qui n'ont pas poursuivi leurs études, environ la moitié ont financé leurs études postsecondaires sans recourir à des prêts liés à l'éducation. Près de la moitié (46 %) des diplômés du baccalauréat en 2005 ont achevé leurs études sans dette, au même titre que 56 % des diplômés du doctorat, 55 % des diplômés du collégial et 54 % des diplômés de la maîtrise.

En deux ans, un peu plus du quart des étudiants qui avaient contracté des prêts pour leurs études (les prêts de sources gouvernementales et non gouvernementales) étaient parvenus à les rembourser. Les diplômés de la maîtrise (32 %) étaient les plus nombreux à avoir remboursé leurs prêts, suivis des diplômés du doctorat (30 %), des bacheliers (28 %) et des diplômés du collégial (24 %).

Les diplômés de la maîtrise affichent le taux d'emploi à temps plein le plus élevé

En 2007, 9 diplômés de collège, de baccalauréat, de maîtrise et de doctorat sur 10 qui n'ont pas poursuivi leurs études travaillaient deux ans après l'obtention de leur diplôme.

Note aux lecteurs

Le présent rapport renferme les premiers résultats de l'Enquête nationale auprès des diplômés effectuée en 2007, laquelle a été menée conjointement par Statistique Canada et Ressources humaines et Développement des compétences Canada. Cette enquête portait sur les diplômés des établissements canadiens d'enseignement postsecondaire publics en 2005.

Ce rapport présente l'information relative à la poursuite des études et à l'expérience sur le marché du travail de ces diplômés au cours des deux années qui ont suivi l'obtention de leur diplôme. Pour ceux qui n'ont pas poursuivi leurs études, le rapport révèle également leur situation d'endettement au moment où ils ont obtenu leur diplôme et deux ans après.

À ce jour, l'enquête a porté sur six promotions, à savoir celles de 1982, de 1986, de 1990, de 1995, de 2000 et de 2005.

Une proportion plus élevée de diplômés de la maîtrise travaillait à temps plein en 2007, comparativement aux diplômés du collégial, du baccalauréat ou du doctorat.

Environ 86 % des diplômés de la maîtrise travaillaient à temps plein, contre 84 % des diplômés du baccalauréat et du doctorat et 80 % des diplômés du collégial.

Les femmes qui travaillaient à temps plein percevaient un revenu généralement inférieur à leurs homologues masculins. En outre, les femmes étaient plus nombreuses que les hommes à travailler à temps partiel en 2007, et ce, à tous les niveaux d'éducation.

Environ 8 % des femmes diplômées du baccalauréat et de la maîtrise travaillaient à temps partiel, soit le double des 4 % observés chez les hommes des mêmes niveaux d'éducation.

L'écart le plus important a été observé chez les diplômés du collégial. Environ 14 % des femmes diplômées du collégial travaillaient à temps partiel, contre 5 % de leurs homologues masculins.

Il est difficile de cerner des tendances systématiques en matière d'emploi selon le domaine d'études. Les taux d'emploi à temps plein n'augmentaient pas nécessairement avec le niveau d'éducation dans un domaine d'études donné, et certains domaines affichaient un taux d'emploi élevé à un niveau seulement, et un taux plus faible à tous les autres niveaux.

Les revenus augmentent avec le niveau d'éducation

Bien qu'une proportion relativement similaire des diplômés du collégial, du baccalauréat, de la maîtrise et du doctorat ait trouvé un emploi au cours des deux années suivant l'obtention de leur diplôme, des différences ont été observées en ce qui a trait à leurs revenus.

Le revenu annuel médian parmi les travailleurs à temps plein en 2007 était le plus faible chez les diplômés du collégial, se chiffrant à 35 000 $. Il passait à 45 000 $ chez les diplômés du baccalauréat, à 60 000 $ chez les diplômés de la maîtrise et à 65 000 $ chez les diplômés du doctorat.

Par conséquent, l'écart de revenu était de 33 % entre le baccalauréat et la maîtrise, et de 29 % entre le baccalauréat et le collégial. Toutefois, cet écart n'était que de 8 % entre la maîtrise et le doctorat.

Bien que les revenus tendent à augmenter en fonction du niveau d'études, la répartition des revenus annuels était relativement étendue au sein de chaque niveau d'éducation.

Ainsi, certains diplômés du collégial gagnaient plus qu'un grand nombre de bacheliers. Par exemple, 25 % des diplômés du collégial gagnaient 44 300 $ ou plus par année, alors que 50 % des bacheliers gagnaient 45 000 $ ou moins.

Endettement des étudiants

L'endettement moyen provenant de toutes les sources en dollars constants de 2007 parmi les membres de la cohorte de 2005 qui avaient contracté des prêts liés à l'éducation ne différait pas beaucoup par rapport à la promotion de 2000. Les diplômés de 2005 qui avaient bénéficié d'un prêt étudiant affichaient un niveau d'endettement moyen inférieur à celui de leurs homologues de 2000. Les diplômés du doctorat devaient environ 1 300 $ de moins en moyenne, alors que les diplômés du collégial devaient environ 700 $ de moins.

En 2007, deux ans après l'obtention des diplômes, les prêts (de sources gouvernementales et non gouvernementales) dépassaient 20 000 $ en moyenne pour les diplômés qui étaient toujours endettés pour leurs études au baccalauréat et au doctorat.

En 2007, toutes sources confondues, les diplômés du doctorat demeuraient les plus endettés, 22 500 $ en moyenne, alors que l'endettement moyen des bacheliers s'élevait à 20 400 $. En 2007, les diplômés de la maîtrise devaient en moyenne 19 500 $, alors que les diplômés du collégial affichaient l'endettement le plus faible (11 800 $ en moyenne).

Les diplômés qui remboursaient encore leurs prêts étudiants du gouvernement deux ans après l'obtention de leur diplôme gagnaient moins en moyenne que ceux qui avaient entièrement remboursé leurs prêts étudiants. Les diplômés du baccalauréat qui avaient remboursé leur dette déclaraient un revenu supérieur de plus de 8 000 $, soit environ 23 % supérieur à ceux qui remboursaient encore leurs prêts deux ans après l'obtention de leur diplôme.

Environ la moitié des diplômés de 2005 avaient contracté un prêt étudiant de source gouvernementale ou non gouvernementale, ce qui comprend un prêt privé, de la famille ou d'une banque. La proportion de diplômés de 2000 et de 2005 qui avaient contracté ces deux types de prêts était similaire.

Toutefois, les diplômés de 2005 étaient plus susceptibles d'être endettés seulement auprès de sources non gouvernementales, et moins susceptibles d'être endettés exclusivement auprès de sources gouvernementales.

En outre, les diplômés de 2005 endettés seulement auprès de sources non gouvernementales présentaient un niveau d'endettement moyen plus élevé que les diplômés de l'année 2000. Le contraire était vrai pour ce qui est des diplômés endettés seulement auprès de sources gouvernementales : leur niveau d'endettement moyen était moins élevé que celui des diplômés de l'année 2000.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 5012.

Le rapport intitulé «L'obtention d'un diplôme au Canada : profil, situation sur le marché du travail et endettement des diplômés de la promotion de 2005», qui fait partie de Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation : documents de recherche, 2007 (81-595-MWF2009074, gratuit), est maintenant accessible sur notre site Web. À partir du module Publications, choisissez Publications par sujet, puis Éducation, formation et apprentissage.

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