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Étude : Retombées de productivité associées à la redistribution concurrentielle

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1979 à 1996

L'augmentation de la productivité dans les usines plus prospères (celles qui étendent leur part de marché) profite aussi à leurs rivales en moins bonne position. Cependant, l'ampleur des retombées de la productivité des usines en croissance sur celles en déclin est relativement faible.

Ces retombées ne sont pas réellement un filet de sécurité pour les usines qui perdent en productivité.

Depuis longtemps on considère les retombées comme une caractéristique importante des marchés concurrentiels. Les études révèlent que, au fil du temps, de grandes parts de marché passent des usines en déclin aux usines en croissance. Les usines qui augmentent leur part de marché le font grâce aux énormes hausses de la productivité relative. La question est de savoir si ces hausses de productivité des usines en croissance se répercutent sur la productivité des usines concurrentes en déclin.

L'augmentation de productivité des usines en croissance aurait tout au plus fait monter le taux annuel de croissance de la productivité des usines en déclin entre 0,18 et 0,34 point de pourcentage. Ces répercussions des unes sur les autres sont relativement négligeables comparativement aux écarts de la croissance de la productivité entre les deux groupes.

Au cours des périodes à l'étude, le taux médian annuel de croissance de la productivité des usines augmentant leur part de marché a été, en moyenne, supérieur de 4 points de pourcentage environ au taux médian des usines perdant de leur part de marché.

Les usines en perte de part de marché n'ont bénéficié d'aucune retombée sur la productivité provenant du groupe de leurs rivales les plus productives situées à la prétendue «frontière technologique». Plus une usine en déclin était loin derrière ce groupe, moins sa productivité était susceptible de s'accroître.

Ces résultats correspondent à la vision d'un processus concurrentiel dans lequel certaines entreprises trouvent de nouvelles façons d'accroître leur productivité et de devancer celles qui ont moins de chance ou de compétence.

Même si une partie des nouvelles connaissances que possèdent les entreprises émergentes en croissance rejaillit sur les moins compétentes ou les moins chanceuses, l'effet de ruissellement n'a pas été suffisant pour réduire de façon appréciable les écarts entre les entreprises en croissance et celles en déclin au chapitre de la productivité.

Nota : Dans ce document de recherche, on a utilisé les données de l'Enquête annuelle des manufactures de Statistique Canada portant sur la croissance de la productivité et l'évolution des parts de marché entre 1979 et 1996 afin de chercher à savoir si les usines subissant une diminution de leur part de marché ont bénéficié des retombées de la productivité des entreprises plus prospères.

Le document de recherche intitulé «Retombées de productivité associées à la redistribution concurrentielle : données sur les établissements de fabrication canadiens», est maintenant accessible dans le cadre de la série de documents de recherche La Revue canadienne de productivité (15-206-X2009024, gratuite) à partir du module Études analytiques de notre site Web.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec John Baldwin au 613-951-8588, Division de l'analyse économique.