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Étude : L'emploi temporaire lors de ralentissement
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En 2009, on comptait 1,8 million de Canadiens occupant une forme ou une autre d'emploi temporaire. Le travail temporaire représentait 12,5 % de l'emploi rémunéré, en légère baisse par rapport à son sommet de 13,2 % atteint en 2005.
Après avoir connu une forte croissance de 1997 à 2005, la montée de l'emploi temporaire a ralenti à partir de 2006. Ce type d'emploi a enregistré une diminution une année avant le repli de l'emploi total.
Les emplois temporaires offrent en moyenne des salaires moins élevés que les postes permanents et moins d'avantages sociaux. Ces postes sont en outre moins souvent syndiqués et davantage à temps partiel. Même s'ils sont souvent considérés comme un tout, les tendances des postes temporaires de même que les enjeux qu'ils sous-tendent varient grandement selon le type d'emploi retenu.
En 2009, les postes à contrat formaient un peu plus de la moitié (52 %) des emplois temporaires, ce qui représente près de un million de travailleurs. L'autre moitié regroupait à parts égales les employés saisonniers et occasionnels.
Depuis 1997, l'emploi à contrat s'est accru à un rythme plus rapide que les autres types d'emplois temporaires. Il a augmenté de plus de 3 % entre 2005 et 2009, et ce, en dépit du repli global de l'emploi en 2008.
Les professionnels constituent une proportion importante des employés à contrat. En moyenne, les employés à contrat sont plus scolarisés et légèrement plus jeunes que les travailleurs permanents. Les emplois à contrat sont concentrés dans les industries de la santé, de l'éducation et de l'administration publique, lesquelles ont été relativement peu touchées par le récent ralentissement économique.
De 2005 à 2009, l'emploi saisonnier s'est replié de plus de 3 %. Le nombre d'emplois saisonniers a diminué dans les industries traditionnellement saisonnières comme celle de la pêche et des forêts ainsi que celles de la fabrication et de l'hébergement et de la restauration.
En 2009, le secteur de la construction est demeuré l'industrie dominante de l'emploi saisonnier, suivi des industries de l'information et de la culture et du secteur primaire.
Les employés qui travaillent seulement lorsque l'employeur a besoin d'eux constituent les employés occasionnels. Ils se retrouvent principalement dans les industries des commerces de détail et de gros, des services d'éducation, des soins de santé ainsi que dans le secteur de l'hébergement et de la restauration.
L'emploi occasionnel a connu un déclin de plus de 10 % entre 2005 et 2009, les pertes ayant touché la plupart des secteurs. Près de la moitié (47 %) des employés occasionnels avaient moins de 25 ans et le quart d'entre eux étaient aux études.
L'écart du salaire horaire entre les postes temporaires et permanents varie entre 14 % pour les emplois à contrat et près de 34 % pour les postes saisonniers et occasionnels. Cet écart se maintient que l'on soit en période de croissance ou de ralentissement.
Une partie de l'écart est attribuable au plus jeune âge des travailleurs temporaires, en général, ainsi qu'au niveau de scolarité plus faible en moyenne des travailleurs saisonniers et occasionnels. Après ajustement pour ces différences, l'écart était nettement plus petit. Il oscillait entre 5 % et 21 % selon le sexe et le type d'emploi temporaire.
La syndicalisation, le régime de travail et la taille de l'entreprise expliquaient une portion supplémentaire de l'écart. Après avoir pris en compte ces facteurs, l'écart salarial pour les employés occasionnels était alors comparable à celui de tous les autres employés temporaires.
Les employés temporaires travaillent également un nombre d'heures moindres en moyenne, ce qui accroît l'écart du salaire hebdomadaire avec les employés permanents.
Nota : L'article «L'emploi temporaire lors de ralentissement» est basé sur l'Enquête sur la population active. On examine les différents types d'emplois temporaires (saisonniers, à contrat et occasionnels), leurs industries dominantes et comment celles-ci se sont comportées lors du dernier ralentissement de l'emploi. On trace également un bref profil des travailleurs temporaires de même que certaines caractéristiques de leur poste. Finalement, on examine l'écart salarial entre les postes temporaires et permanents.
Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3701.
L'article «L'emploi temporaire lors de ralentissement» est maintenant accessible dans l'édition en ligne de novembre 2010 de L'emploi et le revenu en perspective, vol. 11, no 11 (75-001-X, gratuit), à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Ressource clé.
Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Diane Galarneau au 613-951-4626 (diane.galarneau@statcan.gc.ca), Division de la statistique du travail.
