Statistique Canada
Symbole du gouvernement du Canada

Liens de la barre de menu commune

Section 1 : Conditions économiques actuelles

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Vue d’ensemble 1 

D’autres signaux nous ont indiqué que la reprise économique se raffermissait. En novembre, le PIB réel a augmenté de 0,4 %, égalant ainsi ses hausses moyennes des deux mois précédents. L’emploi a crû de 0,3 % en janvier, son quatrième gain en six mois.

Les gains observés dans la production et l’emploi ont confirmé les autres signes d’une reprise de l’économie. Les échanges commerciaux ont continué de s’améliorer, les exportations et les importations ayant augmenté de plus de 10 % par rapport aux creux enregistrés au printemps. Le gain au titre des exportations est survenu pendant que le PIB aux États-Unis s’accélérait au quatrième trimestre pour enregistrer sa plus forte hausse en plus de six ans.

Le logement a continué de se raffermir à la fin de l’année. La revente de maisons en décembre a établi un nouveau record, tandis que les mises en chantier d’habitations enregistraient leur sommet pour l’année. Les ventes au détail ont fléchi en novembre pour la première fois en sept mois, mais les ventes d’automobiles ont rebondi en décembre.

Graphique 1.1

Les nouveaux signes de croissance s’inscrivent dans la foulée d’une remontée continue de l’indicateur avancé. L’indicateur composite a progressé de 1,5 % en décembre pour ainsi égaler sa plus forte hausse depuis plusieurs décennies. L’indicateur a affiché des gains moyens de plus de 1 % au cours des six derniers mois.

Marchés du travail

En janvier, l’emploi a augmenté de 0,3 %, épongeant ainsi largement la baisse corrigée de 0,2 % observée en décembre. Cependant, cette augmentation a surtout été attribuable aux postes à temps partiel chez les jeunes. La population active ayant très peu varié pour un deuxième mois d’affilée, le taux de chômage a reculé pour s’établir à 8,3 %. Rappelons que le chômage avait atteint un plus haut niveau en août 2009 avec 8,7 %.

Les services ont expliqué la totalité de la croissance de l’emploi en janvier. Le commerce a poursuivi sa hausse amorcée en décembre. Les services aux entreprises et les finances se sont redressés des replis enregistrés en décembre. D’autres compressions dans l’industrie manufacturière ont eu pour effet de faire diminuer l’emploi dans les industries de biens.

L’Ontario et la Colombie-Britannique ont connu la plus forte croissance de l’emploi (+0,5 %). L’emploi dans le commerce a augmenté dans les deux provinces, encore plus en Ontario sous l’impulsion des services aux entreprises. Après deux mois de croissance, les emplois en Alberta ont perdu de la vigueur, surtout dans les usines.

Indicateurs avancés

L’indicateur avancé composite a augmenté de 1,5 % en décembre, ce qui représente sa septième hausse consécutive, qui s’apparente à celle de février 1983 comme plus importante progression mensuelle enregistrée depuis septembre 1958. Pour un deuxième mois d’affilée, la croissance a été généralisée, aucune des dix composantes n’ayant diminué. Les hausses les plus fortes étaient encore une fois attribuables aux dépenses des ménages et au marché boursier.

L’indice du logement a augmenté de 3,0 %, soit sa huitième hausse consécutive. Les ventes de maisons existantes ont été à l’origine de la tendance initiale à la hausse, qui a eu pour résultat que les ventes ont atteint un niveau record en décembre. La vigueur des ventes a été suivie par une reprise des mises en chantier, qui s’est amorcée lentement en juillet et qui a continué de s’accélérer jusqu’à la fin de l’année. Les consommateurs ont aussi augmenté leurs achats de biens durables. L’emploi dans les services a repris au cours des deux derniers mois, après avoir tiré de l’arrière par rapport au rebond enregistré plus tôt dans l’année, les services personnels et les services aux entreprises ayant affiché des hausses.

L’indicateur avancé pour les États-Unis a augmenté de 0,8 %, soit une septième hausse consécutive, comme au Canada. Par suite de l’augmentation de la demande aux États-Unis, les volumes des exportations du Canada ont progressé de 11 % depuis leur creux de mai 2009. La reprise de la demande à l’exportation a donné lieu à des niveaux plus élevés de commandes pour les biens fabriqués au Canada. Par ailleurs, le volume des ventes de la fabrication a augmenté pour un deuxième mois d’affilée. Combiné à une baisse constante des stocks, cela a fait augmenter le ratio des ventes aux stocks pour le cinquième mois d’affilée.

Production

En novembre, le PIB réel a crû de 0,4 % après avoir enregistré des gains de 0,3 % en octobre et de 0,5 % en septembre. Il s’agit des trois mois de croissance les plus rapides depuis août 2005. L’indice de diffusion (qui mesure le pourcentage d’industries dont la production augmente) a dépassé 60 % pour le troisième mois d’affilée pour la première fois depuis le début de 2006. Cet indice avait atteint un creux de 28 % en avril. La production de biens a poursuivi sa relance, les augmentations observées dans l’exploitation minière et la construction ayant dépassé le ralentissement dans la fabrication, ce qui a eu pour effet de faire croître la demande des services de manutention de biens.

Sous l’impulsion de l’exploitation minière, les industries primaires ont enregistré une hausse de production supérieure à celle de tous les autres secteurs. La production pétrolière et gazière des trois derniers mois a été relancée par la fin des fermetures de maintenance et le lancement de nouveaux projets pétroliers, tandis que l’exploration et le développement ont progressivement repris à mesure que le prix du gaz naturel se raffermissait. La production dans la foresterie a aussi augmenté pour le troisième mois d’affilée. La construction a enregistré un gain de 1,1 %, la construction de maisons s’accélérant sous l’effet de la remontée soutenue des mises en chantier d’habitations. Les services publics ont enregistré une forte diminution à cause du temps anormalement chaud.

La reprise estivale dans la fabrication s’est enrayée en octobre et en novembre. Les fabricants du secteur des ressources ont continué d’augmenter leur production, surtout dans les secteurs de l’exploitation minière, de la foresterie et du pétrole. Cependant, le ralentissement observé sur les chaînes de montage d’automobiles et la faiblesse continue au titre des biens d’équipement, comme les ordinateurs, la machinerie et l’aérospatiale, ont neutralisé ces gains.

Les services ont connu une expansion de 0,4 %, égalant ainsi leur plus forte augmentation de l’année. La circulation des biens dans l’économie étant à la hausse, le commerce de gros s’est accru de 2,4 % et les transports, de 0,5 %. Les finances et les services immobiliers ont aussi poursuivi leur expansion constante. Le secteur de la consommation a perdu de la vigueur, après plusieurs mois de solides gains. Les services aux entreprises n’ont pas cessé de languir.

Demande des ménages

En volume, les ventes au détail ont régressé de 1,0 % en novembre, leur première diminution depuis avril. La demande s’est affaiblie partout, autant pour les biens durables, semi-durables que non durables.

La plus forte baisse s’est produite dans les produits de l’automobile, qui ont chuté de 3 %. Cependant, les données provisoires laissent croire à une reprise pour décembre. Les dépenses en biens durables non automobiles ont résisté à la tendance à la diminution des ventes, soutenues par la demande de biens électroniques et d’ordinateurs.

Graphique 1.2

Les vêtements ont figuré pour la totalité de la diminution de 1,3 % au titre des biens semi-durables. Les ventes de vêtements ont été freinées par le temps anormalement chaud, puisque les ménages ont retardé leurs achats de vêtements d’hiver. Les prix plus élevés, surtout ceux de l’essence, ont fait diminuer la consommation des biens non durables.

Le logement a poursuivi sa reprise en décembre. La revente de maisons a encore atteint un nouveau record, gagnant 2 % en décembre pour faire monter à 72 % la croissance d’une année à l’autre. Les mises en chantier d’habitations ont augmenté de 6 % pour se fixer à 175 000 unités (taux annuels), leur niveau le plus élevé de l’année. Les mises en chantier de maisons unifamiliales ont enregistré une huitième augmentation d’affilée sous l’effet de la hausse des ventes de logements neufs, d’un stock moins élevé de logements non vendus et enfin d’une hausse du prix des maisons neuves partout au pays.

Commerce de marchandises

La croissance des importations a dépassé celle des exportations en novembre, s’établissant à 3,9 % dans le premier cas et à 1,1 % dans le second. Cette situation a fait que l’excédent commercial s’est transformé en un déficit de 300 millions de dollars. Les gains au titre des importations ont été généralisés alors que ceux des exportations ont principalement été attribuables à des hausses dans les produits énergétiques.

Les volumes des importations ont augmenté de 3 % en novembre, et étaient supérieurs de 13 % à leur creux d’avril. Cette augmentation est imputable au secteur de l’automobile et surtout à de fortes livraisons de camions. Les importations de camions ont été assez instables ces derniers mois, la production intérieure ayant cédé le pas aux importations. Les machines et le matériel ont enregistré un solide gain qui faisait suite à trois diminutions consécutives en valeurs et en volumes, malgré le raffermissement du dollar canadien. Les gains observés pour le pétrole brut et le gaz naturel ont expliqué l’augmentation des produits énergétiques. Seuls les biens industriels ont enregistré une diminution, attribuable aux importations d’or, qui sont revenues à la normale après avoir connu un sursaut en octobre.

Le mois de novembre a marqué la cinquième augmentation des exportations depuis mai, la hausse totale s’établissant maintenant à 12 % pour la période. Les prix de l’énergie ont stimulé cette augmentation de la valeur des exportations en novembre, pendant que le volume des exportations demeurait stable. Depuis le creux enregistré en avril, les exportations ne cessent d’augmenter sous l’impulsion des automobiles et de l’énergie. Les exportations de machines et matériel se sont stabilisées ces derniers mois et n’ont pas varié en novembre. La foresterie s’est stabilisée, mais à un niveau peu élevé de 1,5 milliard de dollars, qui n’est que légèrement supérieur à celui des biens de consommation.

Prix

Les prix à la consommation ont fléchi de 0,1 % entre novembre et décembre, après avoir connu quatre hausses d’affilée. Le taux d’inflation d’une année à l’autre a augmenté pour s’établir à 1,3 %, étant donné qu’il ne tient plus compte de la forte baisse des prix de l’essence survenue à la fin de 2008.

La diminution mensuelle des prix a surtout été imputable à la baisse des prix de l’énergie. On a aussi observé un repli des prix des vêtements et des biens durables. Ces trois secteurs sont fortement tributaires des importations, et le prix des importations n’a pas cessé de diminuer cette année à mesure que le taux de change augmentait. Les prix des véhicules ont fait exception puisque les gros rabais en vigueur depuis l’été ont diminué à la fin de l’année. Le coût des services a augmenté légèrement, sous l’effet d’une augmentation du prix du logement.

La récente remontée du prix des produits de base s’est arrêtée en janvier, la plupart des prix n’ayant que peu varié. La principale exception a été une baisse de 6 $ des prix du pétrole brut. Les métaux ont subi très peu de variations, tandis qu’une vague de froid en Floride faisait monter le prix de quelques fruits et légumes.

Les prix des produits manufacturés ont peu varié en décembre et, dans l’ensemble, n’ont pas bougé depuis juin. Les prix plus élevés des métaux et du pétrole ont eu pour conséquence de neutraliser l’effet de ralentissement que la hausse du dollar continuait d’exercer sur les prix à l’exportation.

Marchés financiers

La Bourse de Toronto a perdu presque 6 % en janvier, ce qui représente uniquement sa deuxième diminution des dix derniers mois. Ce repli a touché la plupart des secteurs, l’énergie affichant la plus forte diminution sous l’effet de la baisse des prix du pétrole.

Entre mars et décembre 2009, les investisseurs ont transféré de façon constante des fonds des marchés monétaires (diminution de 19,5 milliards de dollars) vers des marchés non monétaires (gain de 34,5 milliards de dollars).

La croissance intérieure de la demande de crédit s’est poursuivie sous l’impulsion d’une demande de crédit hypothécaire et de crédit à la consommation de la part des ménages. La demande de crédit des entreprises s’est stabilisée en novembre après avoir connu trois augmentations consécutives. Même si les ventes d’actions et d’obligations ne cessent de progresser, elles ne dépassent plus la diminution accélérée du crédit à court terme.

Le dollar canadien a oscillé autour de 95 cents US pour le troisième mois d’affilée. Même à cela, le taux de change pondéré par les opérations commerciales n’a pas cessé de progresser, reflétant les gains observés par rapport aux devises outre-mer en Europe et au Japon.

Économies régionales

Au Québec, les mises en chantier d’habitations ont augmenté de 18 % en décembre pour s’établir à 44 400 unités, leur plus haut niveau de l’année. Les mises en chantier ont diminué de 12 % pour l’ensemble de 2009, la plus faible baisse régionale au Canada (elles ont diminué du tiers en Ontario et dans les Prairies et de plus de la moitié en Colombie-Britannique). Les ventes du secteur de la fabrication ont légèrement monté en novembre après avoir connu une poussée de 7 % en octobre, les augmentations au titre des produits chimiques (surtout des produits médicinaux) et du pétrole ayant neutralisé la baisse dans l’aérospatiale.

Les ventes du secteur de la fabrication dans les Prairies ont poursuivi leur remontée, ayant affiché un quatrième gain d’affilée, bien qu’elles demeurent 25 % sous leur sommet de juillet 2008. Le pétrole en Alberta a été à l’origine de cette reprise, progressant de près de 50 % depuis juillet à cause de la fermeté des prix et du lancement de nouveaux projets. Les mises en chantier d’habitations et les ventes au détail ont accusé un repli après avoir connu de légers gains pendant deux mois.

En Colombie-Britannique, la reprise de la demande des ménages s’est poursuivie. Les ventes au détail ont progressé de 0,6 % en novembre, la seule augmentation au Canada, raffermissant ainsi des gains de presque 2 % dans chacun des trois mois précédents. Les mises en chantier d’habitations ont enregistré leur troisième hausse consécutive, celle-là de 10 %.

En Ontario, les mises en chantier d’habitations ont repris de plus belle après un repli en novembre. L’augmentation de 24 % au quatrième trimestre a été la plus élevée au Canada. Cependant, les ventes au détail ont fléchi de 0,8 % en novembre, la plus forte diminution de toutes les régions. Les ventes du secteur de la fabrication ont également régressé de 0,8 % en raison d’un affaiblissement du secteur de l’automobile.

Économies internationales

Aux États-Unis, le PIB réel a enregistré une croissance de 1,4 % au quatrième trimestre après avoir connu un gain de 0,6 % au troisième, ce qui représente la plus forte hausse depuis le deuxième trimestre de 2003. Les dépenses des ménages ont été à l’origine de cette reprise du troisième trimestre, mais elles ont été plus effacées au quatrième (en partie à cause des ventes d’automobiles qui se sont stabilisées après la fin du programme de prime à la casse). Ce sont plutôt les dépenses des entreprises qui ont pris la tête. Les investissements ont augmenté de 0,7 %, leur premier gain depuis leur plongée de 21 % enregistrée entre le deuxième trimestre de 2008 et le troisième trimestre de 2009. Les entreprises ont aussi ralenti le rythme de liquidation de leurs stocks à un quart de son sommet de 160 milliards de dollars enregistré au deuxième trimestre. Les exportations ont augmenté à un niveau stable de presque 5 %, tandis que les importations ralentissaient.

Les dépenses des ménages ont terminé l’année sur une faible note sous l’effet du mauvais temps et de l’abolition du crédit d’impôt pour les acheteurs d’une première maison. La revente de maisons a diminué de 17 % après avoir connu un gain tout juste avant l’abolition du crédit (le crédit a depuis été prolongé et étendu). Même à cela, les ventes sont presque de 20 % supérieures au creux qu’elles avaient enregistré au début de 2009, et le prix médian des maisons a affiché sa première augmentation d’une année à l’autre depuis le milieu de 2006. Les mises en chantier d’habitations ont chuté de 4 %, surtout dans le Nord-Est et dans le Midwest, deux régions frappées par plusieurs tempêtes d’hiver. Toutefois, les permis ont enregistré une hausse de 11 %, signe que l’accalmie dans la construction était temporaire. Les ventes au détail ont légèrement baissé de 0,3 %, mettant ainsi fin à un solide gain de presque 3 % dans les trois derniers mois de 2009. Les ventes ont dépassé de 5 % le niveau enregistré un an auparavant, ce qui représente une amélioration marquée depuis la diminution de 10 % qui s’était produite aussi récemment que mai.

Graphique 1.4

Même si les plus froides températures en décembre depuis neuf ans ont ralenti les ventes d’habitations et les ventes au détail, elles ont contribué à faire monter de 0,6 % la production industrielle, son sixième gain d’affilée. La production des services publics a enregistré une hausse de 6 % à cause d’une plus grande demande de chauffage. La production manufacturière s’est stabilisée après son gain de 0,9 % en novembre, situation en partie attribuable au ralentissement des chaînes de montage d’automobiles, même si les nouvelles commandes plus élevées semblent indiquer une tendance sous-jacente plus forte. La demande de biens de haute technologie a continué de s’accroître, ce qui est symptomatique d’une sixième augmentation d’affilée des exportations. La hausse des importations de pétrole et de gaz a fait monter le déficit commercial en novembre.

En novembre, la production industrielle a augmenté de 1 % dans la zone euro, sous l’effet de la production manufacturière qui a plus que neutralisé un repli net de l’énergie. Les nouvelles commandes ont repris le terrain qu’elles avaient perdu en octobre, la demande augmentant dans tous les grands secteurs. Toutefois, les échanges commerciaux avec tous les grands partenaires ont diminué, sauf les exportations vers la Chine qui sont demeurées stables. La construction s’est repliée en novembre pour un troisième mois consécutif, et les consommateurs ont refréné leurs dépenses. Le taux de chômage s’est hissé à 10 % en décembre, et l’inflation a grimpé à 0,9 %, ayant enregistré une hausse de 0,5 % le mois précédent.

La production industrielle en Allemagne a repris en novembre, récupérant la moitié de la perte qu’elle avait subie le mois précédent, sous l’impulsion des biens de consommation. Les nouvelles commandes ont fait de même, affichant leur cinquième gain en six mois. Les exportations ont augmenté pour le troisième mois consécutif, grâce aux pays émergents. Toutefois, les importations n’ont cessé de se replier en raison des faibles dépenses de consommation. Le taux de chômage en décembre est resté à 7,5 %, tandis que le taux d’inflation annuel augmentait à 0,8 % (il était à 0,3 % en novembre).

En France, la production industrielle en novembre a augmenté pour la première fois en deux mois, malgré le repli des nouvelles commandes pour le deuxième mois d’affilée. La demande étrangère et intérieure a été faible et la France affiche toujours le plus important déficit de la zone euro. La construction a poursuivi sa spirale descendante en novembre après avoir enregistré une brève accalmie deux mois auparavant. Le taux de chômage s’est stabilisé à 10 % en décembre.

Au Royaume-Uni, le PIB réel s’est accru de 0,1 % au dernier trimestre de 2009, après avoir diminué de 0,2 % au trimestre précédent. La production industrielle a légèrement augmenté en novembre, son quatrième gain en six mois, tandis que la construction ralentissait pour le deuxième mois consécutif après avoir connu une croissance ferme tout l’été. Les consommateurs ont continué à dépenser, mais à un rythme plus lent. Le taux annuel d’inflation a grimpé d’un point de pourcentage pour se fixer à 2,9 % en décembre.

La production industrielle au Japon a augmenté de 2,2 % en décembre. Pour la première fois en 15 mois, les exportations ont monté sous l’impulsion d’une solide demande de l’Asie. En 2009, la Chine est devenue le plus gros marché d’exportation du Japon, devant les États-Unis. Les dépenses de consommation ont enregistré une hausse, malgré que les prix et les salaires aient continué de diminuer en décembre. Les prix ont chuté de 1,3 % par rapport à leur niveau d’un an plus tôt, tandis que le taux de chômage passait de 5,2 % à 5,1 % entre novembre et décembre.

Le PIB réel en Chine a progressé de 10,7 % au dernier trimestre de 2009, faisant ainsi passer la croissance annuelle à 8,7 %. Les exportations ont fait un bond en décembre, un gain de 17,7 % d’une année à l’autre et leur première augmentation en 14 mois, alors que les expéditions vers les États-Unis et l’Union européenne reprenaient. Les importations ont progressé de 56 %, principalement à cause du matériel acheté par le secteur de la fabrication pour le traitement des exportations. La hausse de l’inflation a incité le gouvernement à mettre en place des mesures pour contrer le crédit.

En Corée du Sud, la croissance d’une année à l’autre est passée de 3,2 % au troisième trimestre à 0,2 % au quatrième trimestre à cause de la faiblesse de la fabrication, de la construction et des exportations. L’économie de Russie a enregistré une expansion de 1,9 % au dernier trimestre de 2009 après avoir connu une hausse de 1,1 % dans les trois mois qui précédaient. Le PIB réel a chuté de 8,5 % pour l’ensemble de l’année 2009, tandis que l’inflation s’accroissait de 9 %, ce qui n’est d'ailleurs que la deuzième fois cette décennie où l'inflation n'a pas atteint deux chiffres.

Suivant