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Le sentiment d’appartenance des Canadiens à l’égard de leur collectivité et de leur pays, leur participation à des activités bénévoles, communautaires et civiques, leurs rapports familiaux et sociaux ainsi que la présence d’un filet de sécurité sociale qui cherche à donner l’égalité des chances à tous les citoyens sont souvent associés au bien-être des Canadiens.

En 2003, la majorité des Canadiens ont décrit leur sentiment d’appartenance à leur collectivité locale en termes positifs, ce qui est une bonne nouvelle lorsqu’on sait qu’un tel sentiment est fortement associé à l’état de santé autoévalué. Les personnes qui vivaient dans leur région depuis au moins cinq ans étaient les plus susceptibles d’éprouver un sentiment d'appartenance « très fort » pour celle‑ci.

Environ 85 % des Canadiens ont dit éprouver un sentiment d’appartenance « très fort » ou « plus ou moins fort » envers le Canada. Bien que dans des proportions moindres, la majorité des Canadiens ont également dit ressentir un sentiment d'appartenance « très fort » ou « plus ou moins fort » à leur province.

Une question de confiance

Graphique : Sentiment d'appartenance des Canadiens au Canada, à leur province et à leur collectivité locale, 2003Dans l’ensemble, 53 % des Canadiens estimaient qu’en général, on peut faire confiance aux gens, tandis que 43 % trouvaient qu’on n’est jamais assez prudent dans nos relations avec eux. Les Québécois étaient les moins enclins à faire confiance aux gens, mais les plus susceptibles de faire confiance aux institutions.

En 2003, la grande majorité des Canadiens ont déclaré partager une certaine intimité avec au moins un membre de la famille ou un ami. Environ le tiers ont dit avoir fait, durant le mois précédent l’enquête, la connaissance d’une à cinq personnes avec lesquelles ils entendent rester en contact et 7 % ont dit avoir rencontré six personnes et plus pour la première fois.

Les personnes de 25 à 54 ans les plus scolarisées et les mieux rémunérées étaient plus susceptibles que les autres d’utiliser Internet pour communiquer avec les membres de leur famille et leurs amis. En outre, les immigrants arrivés récemment au pays étaient plus portés que les autres Canadiens à utiliser Internet pour communiquer avec les membres de leur famille, sans doute en partie parce qu’Internet est pour eux un moyen peu coûteux de communiquer avec des membres de leur famille qui vivent dans d’autres pays.

En 2003, plus du quart des Canadiens ont déclaré connaître la plupart des résidents de leur quartier, tandis que 16 % ont déclaré en connaître un bon nombre. Les résidents des régions rurales étaient plus susceptibles que leurs homologues urbains de connaître leurs voisins, de leur faire confiance et d’avoir fait du bénévolat. Cependant, ils n’étaient pas tellement plus susceptibles de s’entraider, d’être membres d’organismes ou de groupes bénévoles et de faire confiance aux gens en général.

Environ 7 % des Canadiens de 65 ans et plus vivaient dans des établissements de soins de santé. Pour ces personnes âgées, les relations sociales demeurent importantes. Selon une enquête nationale, la participation à des activités sociales et le fait de se sentir proche d’au moins un membre du personnel étaient significativement associés à une perception positive de l’état de santé.

Des données de 2002-2003 sur les aînés indiquent que les veufs sont 70 % plus susceptibles de mourir que les hommes mariés ou vivant avec un partenaire. Les effets protecteurs du mariage — un indicateur de soutien social et d’intégration sociale en ce qui concerne la mortalité — ont été observés fréquemment chez les hommes. Un tel effet protecteur n’existe pas chez les femmes.

Des citoyens engagés et dévoués

Graphique : Canadiens ayant participé à certaines activités politiques, selon le groupe d'âge, 2003En 2000, environ 6,5 millions de Canadiens, soit 27 % de la population de 15 ans et plus, ont signalé avoir fait du bénévolat durant l’année précédente. Chaque bénévole a consacré en moyenne 162 heures à cette activité, ce qui représente une hausse par rapport aux 149 heures enregistrées en 1997.

Les aînés de 65 ans et plus ont consacré le plus grand nombre moyen d’heures au bénévolat, alors que les 15 à 24 ans sont ceux qui y ont consacré le moins d’heures. En outre, les Canadiens ayant manifesté un grand engagement religieux étaient plus susceptibles que ceux qui ne fréquentaient pas l’église d’avoir fait du bénévolat et d’y avoir consacré plus de temps.

Un peu plus de la moitié des personnes de 15 ans et plus ont signalé être membres d’au moins un organisme communautaire ou ont dit participer à ses activités en 2000, ce qui représente la même proportion qu'en 1997.

Au cours des 20 dernières années, le taux de participation aux élections fédérales a diminué, passant de 75 % en 1988 à un peu plus de 61 % en 2000 et en 2004.

Par contre, en 2003,  plus du quart des Canadiens avaient signé une pétition ou cherché de l’information sur une question de nature politique, et environ le cinquième avaient assisté à une réunion publique, ou boycotté ou choisi un produit pour des raisons éthiques. Certains s’étaient exprimés sur une question en communiquant avec un journal ou un politicien, ou avaient pris part à une manifestation ou à une marche de protestation.

Les personnes de moins de 30 ans, les titulaires d’un diplôme universitaire et celles touchant un revenu plus élevé étaient les plus susceptibles de s’être engagés dans certaines activités politiques autres que des élections.

Des transferts gouvernementaux pour aider les Canadiens

Graphique : Moyenne d'heures consacrées au bénévolat pendant l'année, par provinceLes administrations publiques fédérale, provinciales et locales viennent en aide aux Canadiens par l’entremise des transferts gouvernementaux qui comprennent toute une gamme de programmes comme l’assurance-emploi, la Sécurité de la vieillesse, les prestations fiscales pour enfants, l’Aide sociale, les indemnisations des accidentés du travail, les subventions aux associations de bienfaisance, le Régime de pensions du Canada et le Régime de rentes du Québec.

En 2003, les transferts gouvernementaux totalisaient plus de 91 milliards de dollars, une augmentation par rapport à environ 79 milliards en 2000. Les transferts gouvernementaux ont augmenté récemment dans tous les programmes, sauf dans celui de l’Aide sociale pour le maintien du revenu et celui des allocations aux anciens combattants.

De 2000 à 2003, par exemple, les prestations d’assurance-emploi ont augmenté de plus de 3 milliards de dollars, atteignant ainsi 12,6 milliards de dollars. Au cours de cette période, les sommes investies dans la Sécurité de la vieillesse ont augmenté d’environ 3,3 milliards de dollars pour s’établir à 26 milliards de dollars en 2003. De plus, alors que la somme des allocations aux familles et aux jeunes ainsi que les prestations fiscales et les crédits d’impôt pour les enfants s’élevaient à environ 6,5 milliards de dollars en 2000, elles se fixaient à près de 8 milliards de dollars en 2003.