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Les coûts de conception de logiciels internes par des
institutions sans but lucratif pour des particuliers sont explicitement
réaffectés au secteur public et traités comme
des investissements publics. Par contre, si ces institutions achètent
des logiciels, les coûts sont implicitement affectés
(c.-à-d. par calcul résiduel) au secteur privé.
Cela vise à éviter la réouverture de la série
historique sur les dépenses personnelles pour apporter
certaines modifications relativement peu importantes. |
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Les dépenses de logiciels par les entreprises sont dérivées
indirectement comme il suit : achats estimatifs de logiciels moins
les montants qui sont capitalisés par les entreprises.
Le résultat est rajusté compte tenu des montants
qui sont encore traités comme intermédiaires. |
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Des quantités élevées de logiciels ont
déjà été inclus dans le PIB sous la
rubrique de l’investissement dans le matériel et
les dépenses courantes des administrations publiques. Ces
montants sont tout simplement transférés dans la
nouvelle catégorie de l’investissement en logiciels,
sans effet sur le PIB. L’investissement en logiciels dépasse
d’un montant équivalent la révision du PIB
attribuable aux logiciels, net de la consommation de capital pour
les logiciels par les administrations publiques (qui est égale
à seulement deux tiers de l’investissement en logiciels
par les administrations publiques). En outre, comme le prix du
matériel a diminué encore plus rapidement que celui
des logiciels, la réduction de l’investissement en
matériel diminue la croissance du PIB réel davantage
que ce que le montant équivalent des logiciels y ajoute.
Ces deux facteurs servent à expliquer le résultat
paradoxal, c. à d. que la capitalisation des logiciels
a un effet relativement modeste sur le PIB et la croissance du
PIB et que, en même temps, l’investissement en logiciels
apporte une contribution importante au PIB et à la croissance
du PIB. |
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Étant donné le nouveau traitement de la variation
des stocks dans la mesure de la croissance du PIB selon le Volume
Fisher, il est impossible de faire une comparaison avant et après
de la croissance du PIB pour déterminer l’effet de
la capitalisation des logiciels, même s’il s’agit
ici de la seule révision du PIB sur la période de
1981-1996. Nous avons fait plutôt une approximation rapprochée
fondée sur une comparaison antérieure et postérieure
de la croissance de la demande intérieure finale, soit
un calcul qui n’est pas touché par les effets confusionnels
attribuables à la variation de la mesure Fisher comme telle.
L’effet sur le PIB est également mesuré approximativement
sur la période de 1997-2000, dans ce cas en fonction de
calculs du PIB avant l’intégration des sources habituelles
de révision annuelle. |