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La distance serait- elle une entrave à l'accès aux études postsecondaires?

La distance met un frein à la participation aux études universitaires
L'accessibilité des collèges à la hausse

Références

Après plusieurs débats au cours des 25 dernières années sur l'incidence des changements technologiques concernant les compétences, tous sont unanimes aujourd'hui pour dire que les exigences professionnelles sont à la hausse pour la plupart des emplois. Pour une grande part, cet accroissement des aptitudes exigées est la conséquence directe des changements technologiques, surtout pour ce qui est de l'utilisation croissante et intensive de l'ordinateur et des technologies des communications. Cette augmentation découle aussi de changements qui ont eu lieu dans l'organisation du travail, la conception des tâches, et la composition industrielle et professionnelle de l'emploi.

Bien que les emplois du secteur traditionnel continuent d'exister - notamment dans le secteur de la vente au détail - beaucoup de nouveaux emplois créés se trouvent de plus en plus dans les professions libérales et techniques. En outre, on a apporté d'importants changements aux éléments de compétences de nombreux emplois du secteur " traditionnel ". Par exemple, les camionneurs utilisent couramment les ordinateurs de bord, et de nombreux agriculteurs ont acquis des compétences dans l'analyse de données relatives au temps, aux cultures et aux marchés.

Au cours des trois dernières décennies, l'émergence de l'économie du savoir s'est fait de plus en plus sentir. Les travailleurs du savoir - les gestionnaires, les professionnels et les travailleurs occupant des professions techniques - constituent une part croissante de la population active dans la plupart des secteurs d'activité1. Selon un récent rapport réalisé par Développement des ressources humaines Canada, plus de 70 % de tous les nouveaux emplois créés au pays en 2004 nécessiteront, dans une certaine mesure, des études postsecondaires, tandis que 25 % d'entre eux exigeront un diplôme universitaire. En revanche, seulement 6 % des nouveaux emplois ne demanderont pas de diplôme d'études secondaires2.

Les Canadiens sont conscients des changements qui secouent l'économie et la société. Cette situation se reflète dans les aspirations pédagogiques élevées qu'ils nourrissent à l'égard de leurs enfants. Selon les données tirées de l'Enquête sur les approches en matière de planification des études de 2000, les parents de la grande majorité des jeunes de moins de 19 ans estiment que les études postsecondaires sont très importantes ou importantes3.

La demande de travailleurs qui ont fait des études supérieures ou qui ont reçu une formation spécialisée continue de s'accroître. La plupart des parents espèrent que leurs enfants termineront des études universitaires. Cette réalité soulève la question de l'accès aux études postsecondaires : les étudiants pouvant être admis à l'université peuvent-ils tous effectivement poursuivre leurs études afin d'obtenir un diplôme universitaire?

La question complexe de l'entrave à l'accès aux études postsecondaires continue de soulever de nombreux débats et de faire l'objet de recherches. Souvent, ces recherches portent sur les droits de scolarité, le coût des livres, les frais de subsistance, les obstacles comportementaux - qui peuvent jouer un rôle chez l'étudiant issu d'une famille ou d'une collectivité dans laquelle la poursuite d'études postsecondaires est inhabituelle - et sur le manque de renseignements concernant les choix de carrière, les programmes d'études ou les sources d'aide financière4.

La distance constitue une autre entrave possible. Dans un pays aussi vaste que le Canada, on peut s'attendre à ce que certaines personnes constatent qu'elles doivent se décider à quitter la maison si elles souhaitent poursuivre des études postsecondaires.

La distance met un frein à la participation aux études universitaires

Deux récentes études de Statistique Canada, réalisées par Marc Frenette, ont permis d'examiner le rôle que joue la distance dans la décision d'aller à l'université5 et dans le choix entre le collège ou l'université6 . Les résultats de ses recherches sont résumés ci dessous.

L'argument consiste à dire que les étudiants issus de familles vivant à proximité de l'université peuvent demeurer à la maison et réaliser des économies, et ce, tout en fréquentant une université locale. Cela peut donc leur éviter des frais supplémentaires de subsistance et des coûts de déménagement afin de poursuivre leurs études. Pour leur part, les étudiants demeurant à l'extérieur de la distance de navettage n'ont pas cette possibilité et peuvent être moins susceptibles de fréquenter l'université, surtout s'ils proviennent de familles à faible revenu.

À l'aide des données tirées de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) , Frenette a relevé le secteur de résidence des élèves qui fréquentent l'école secondaire - plus précisément leur lieu de résidence deux ans avant qu'ils n'obtiennent leur diplôme. Comme l'EDTR permet de recueillir les données du même groupe de personnes pendant six ans, il est possible de déterminer ce que les étudiants ont fait deux ans plus tôt, notamment s'ils se sont inscrits à l'université et, si tel est le cas, à quel endroit. Cette analyse comprend tous les élèves qui étaient à deux ans de l'obtention de leur diplôme d'études secondaires de 1993 à 1997.

Pourquoi prêter attention à l'entrave que pose la distance à la participation aux études universitaires, sans le faire également pour la participation aux études collégiales? La réponse est plutôt simple et en surprendra certains. Les universités sont généralement concentrées aux environs des principaux centres urbains, tandis que les collèges communautaires sont répartis sur un plus grand territoire. Aux fins de son analyse, Frenette définit la distance de navettage comme le fait de demeurer dans un rayon de 80 km du collège ou de l'université. Selon une distance en ligne droite, 20 % des élèves du secondaire demeurent à plus de 80 km de l'université - au delà de la distance de navettage pour la plupart, surtout si l'on tient compte du fait que la distance en automobile réelle est susceptible d'être beaucoup supérieure à la distance en ligne droite. Toutefois, seulement 3 % des élèves du secondaire demeurent au delà de la distance de navettage les séparant d'un collège communautaire. Manifestement, la distance touche davantage les élèves qui désirent poursuivre des études universitaires que ceux qui souhaitent faire des études collégiales.

Il existe, entre les provinces, de grandes variations du pourcentage de la population qui demeure à plus de 80 km de l'université la plus près. Plus de 50 % des résidents de la Saskatchewan et plus de 40 % de ceux de Terre-Neuve-et-Labrador demeurent au delà de la distance de navettage les séparant d'une université. Par contre, le pourcentage de la population qui habite à plus de 80 km de l'université la plus près est bien moindre en Ontario (9 %), en Nouvelle-Écosse (13 %) et à l'Île-du-Prince-Édouard (14 %).

La question de la distance jusqu'à l'université la plus près ne se limite pas qu'aux régions rurales. En réalité, 50 % des étudiants habitant dans des régions rurales demeurent à distance de navettage (80 km et moins) d'une université. Cependant, chez les élèves du secondaire qui demeurent dans des régions urbaines comptant moins de 30 000 habitants, la moitié d'entre eux se trouvent à plus de 80 km de l'université la plus près. Chez les élèves vivant dans des régions urbaines dont la population varie entre 30 000 et 99 999 habitants, le quart d'entre eux résident à plus de 80 km de l'université la plus près.

La distance semble jouer un rôle beaucoup plus appréciable chez les étudiants issus de familles à faible revenu. On a trié par ordre décroissant le revenu familial, qu'on a ensuite divisé en trois groupes égaux ou en tiers. Les étudiants issus de familles dont le revenu se situe au tiers supérieur et qui demeurent à 40 km et moins de l'université sont 1,9 fois plus susceptibles de fréquenter l'université que ceux provenant de familles qui habitent à la même distance de l'université, mais dont le revenu se situe au tiers inférieur. Cependant, à plus de 80 km, les étudiants issus de familles dont le revenu se situe au tiers supérieur sont presque 6 fois plus susceptibles de fréquenter l'université que ceux provenant de familles dont le revenu figure dans le tiers inférieur.

Qu'on soit homme ou femme a également de l'importance. Dans l'ensemble, les femmes qui demeurent à 80 km et moins de l'université sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à la fréquenter. Cependant, la distance par rapport à l'université représente une incidence beaucoup plus négative sur le taux de participation des femmes aux études universitaires. À plus de 80 km, il n'existe aucune différence entre les hommes et les femmes quant à la probabilité de participation aux études universitaires.

Pourquoi la distance est-elle importante? Frenette propose trois raisons possibles.

La première raison comprend les coûts financiers. En effet, les coûts de déménagement et les frais de subsistance des étudiants qui doivent quitter la maison pour fréquenter l'école sont beaucoup plus élevés. Cette réalité risque de dissuader davantage les étudiants issus de familles moins bien nanties. En outre, bien que les programmes de prêts étudiants soient conçus pour tenir compte des coûts élevés liés à l'obligation de déménager pour fréquenter l'école, il n'est pas exclu que les étudiants ne soient pas en mesure d'assumer les dettes considérables découlant de ces prêts importants.

La deuxième raison est liée aux coûts " émotifs ". Les étudiants ont un réseau social composé de la famille et des amis qu'ils ne souhaitent peut-être pas délaisser au profit de l'université.

La troisième raison est que les étudiants demeurant dans des endroits éloignés de l'université peuvent ne pas connaître tout à fait les avantages de la participation aux études universitaires. Dans les endroits éloignés d'une université, le pourcentage de la population adulte ayant un diplôme universitaire tend à être faible et on y trouve relativement peu d'emplois nécessitant des études universitaires. En fait, 18 % des étudiants demeurant à 40 km et moins de l'université ont un parent qui a un diplôme universitaire, par rapport à 11 % des étudiants habitant à plus de 80 km de l'université. Dans cette réalité, appelée " effet du niveau de scolarité de l'entourage ", des modèles de comportement adultes de l'entourage de l'étudiant peuvent influer ou non sur sa décision de fréquenter l'université.

Une autre étude, réalisée par Fernando Cartwright et Mary Allen7 , met en évidence le rôle important joué par ces caractéristiques communautaires. À l'aide des données du Programme international pour le suivi des acquis des élèves de 2000, ils ont pu constater que les étudiants des écoles des régions urbaines obtiennent des résultats beaucoup plus élevés en lecture que ceux des écoles des régions rurales. Les disparités entre les écoles elles-mêmes ne permettent d'expliquer qu'une infime partie de la différence entre les résultats en lecture. À cet égard, les points les plus importants sont les différences entre les collectivités des régions rurales et urbaines pour ce qui est du niveau de scolarité moyen des adultes de la collectivité, des taux d'emploi de la collectivité, du niveau de scolarité exigé pour obtenir un emploi et des salaires des emplois offerts dans la collectivité.

Des types de facteurs semblables sont plus susceptibles d'influer sur le pourcentage de jeunes qui choisissent de quitter la maison pour aller à l'université. Dans les collectivités où le pourcentage d'adultes ayant fait des études universitaires est assez faible, les jeunes ont peu de modèles de comportement à suivre dans la poursuite d'études universitaires. Fait peut-être plus important, même s'il y a relativement peu d'emplois dans la collectivité qui nécessitent des compétences supérieures et un niveau de scolarité élevé, il est bien possible que les jeunes n'aient pas de mesures incitatives manifestes les poussant à déménager pour fréquenter l'école, particulièrement s'ils ne comptent pas déménager à long terme pour trouver un emploi qui exige des études universitaires.

L'accessibilité des collèges à la hausse

Dans son deuxième article, Frenette pousse plus loin son analyse pour examiner les choix que font les étudiants entre le collège et l'université. Il constate que la plupart des étudiants (83 %) vivent à distance de navettage - qu'il a établie à 80 km et moins - à la fois de l'université et du collège. Un autre 14 % des étudiants se trouvent à distance de navettage du collège uniquement. En outre, seulement 3 % des étudiants demeurent au delà de la distance de navettage de l'un et l'autre des établissements. Selon la première étude, les étudiants habitant en région périphérique sont moins susceptibles de faire des études universitaires. Toutefois, bon nombre de ces étudiants ont accès à un collège à l'échelon local. Dans la deuxième étude, on cherche à savoir si le taux de participation d'ensemble aux études postsecondaires (au collège et à l'université) est inférieur chez ces étudiants.

L'étudiant qui demeure au delà de la distance de navettage de l'université est beaucoup plus susceptible d'aller au collège, s'il y en a un à proximité (voir le graphique ci dessous). C'est ainsi que les taux de participation aux études postsecondaires sont presque identiques chez les étudiants demeurant près d'un collège seulement et ceux habitant près d'un collège et d'une université - à environ 40 %. Le fait d'aller au collège est particulièrement marqué chez les étudiants issus de familles à faible revenu ou provenant de familles à revenu moyen. Les étudiants appartenant à ces catégories de revenu constituent le groupe le plus durement touché par la distance d'accès à l'université. Les étudiants dont le revenu familial se situe au tiers supérieur ne sont pas plus susceptibles d'aller au collège lorsqu'il s'agit du seul choix à proximité. La distance ne les dissuade pas de quitter la maison pour faire des études universitaires.

Ces constatations sont conformes à l'argument voulant que la hausse des coûts qu'entraîne la nécessité de déménager pour fréquenter l'école puisse dissuader l'étudiant de poursuivre des études universitaires. Toutefois, la demande globale liée aux études postsecondaires ne change pas, les collèges communautaires constituant la solution de rechange de nombreux étudiants, surtout ceux dont le revenu familial se situe au tiers médian ou inférieur dans la répartition du revenu.

Il existe également d'autres implications. Les collèges peuvent jouer un rôle à l'échelon local en assurant aux étudiants la prestation d'études particulières et de compétences nécessaires à la collectivité locale. Or, il est donc souhaitable d'élargir l'accès aux collèges. Cependant, en raison des différences entre le contenu des programmes et le genre d'attestations d'études obtenues, les étudiants qui ciblent les études collégiales sont plus susceptibles d'avoir des choix de carrière qui diffèrent de ceux qui souhaitent faire des études universitaires. En réalité, il est possible que certains étudiants, dont les objectifs ne peuvent être atteints qu'au moyen d'études universitaires, constatent qu'ils ne peuvent fréquenter l'université parce que cela les obligera à quitter la maison. Par ailleurs, ces étudiants ont alors moins de choix qui s'offrent à eux et sont moins susceptibles d'atteindre leurs objectifs que ceux qui ont le choix des deux options.

Graphique 1. Participation aux études universitaires et collégiales, selon la distance jusqu'à l'université la plus près

Graphique 1. Participation aux études universitaires et collégiales, selon la distance jusqu'à l'université la plus près

Source: Fondé sur Marc Frenette, 2003, Accès au collège et à l’université : est-ce que la distance importe?, numéro 11F0019MIF2003201 au catalogue de Statistique Canada.

Le revenu familial est un facteur qui influe sur le rapport entre la distance et le choix de fréquenter le collège ou l'université. Les étudiants issus de familles moins bien nanties demeurant dans des collectivités éloignées de l'université choisissent de fréquenter l'université dans une moindre mesure que ceux provenant de familles à revenu élevé dans ces mêmes collectivités, ou que ceux qui se trouvent à distance de navettage de l'université. Les coûts, l'accès aux renseignements sur les programmes d'études, les sources d'aide financière aux étudiants ainsi que l'attitude à l'égard des études universitaires sont tous des facteurs qui peuvent jouer un rôle dans la décision de quitter la maison pour fréquenter l'école ou non.

Enfin, les jeunes des collectivités demeurant à quelque distance de l'université et ceux habitant à proximité de celle-ci affichent un intérêt manifestement élevé concernant les études postsecondaires. Cependant, les choix qu'ils font tendent à différer, puisque davantage d'étudiants choisissent de fréquenter un collège à proximité plutôt qu'une université éloignée. Le revenu familial constitue un facteur atténuant : la participation aux études universitaires est plus élevée chez les étudiants issus de familles ayant un revenu relativement confortable que chez ceux provenant de familles moins bien nanties, et ce, surtout s'ils doivent quitter leur collectivité d'origine pour aller à l'université.

Références

Cet article est fondé sur Marc Frenette, 2003, Accès au collège et à l’université : est-ce que la distance importe?, numéro 11F0019MIF2003201 au catalogue de Statistique Canada et Marc Frenette, 2002, Trop loin pour continuer? Distance par rapport à l’établissement et inscription à l’université, numéro 11F0019MIF2002191 au catalogue de Statistique Canada.

Notes

  1. John R. Baldwin et Desmond Beckstead, 2003, Les travailleurs du savoir dans l’économie canadienne, 1971 à 2001, numéro 11-624-MIF2003004 au catalogue de Statistique Canada.

  2. Développement des ressources humaines Canada, 2002, Le savoir, clé de notre avenir : le perfectionnement des compétences au Canada. Adresse Internet : www.strategieinnovation.gc.ca (consulté le 15 avril 2004).

  3. Lisa Shipley, 2003, Planification et préparation : premiers résultats de l’Enquête sur les approches en matière de planification des études (EAPE) de 2002, numéro 81-595-MIF2003010 au catalogue de Statistique Canada.

  4. Les prochains numéros de Questions d’éducation traiteront des autres facteurs qui peuvent toucher la participation aux études postsecondaires.

  5. Marc Frenette, 2002, Trop loin pour continuer? Distance par rapport à l’établissement et inscription à l’université, numéro 11F0019MIF2002191 au catalogue de Statistique Canada.

  6. Marc Frenette, 2003, Accès au collège et à l’université : est-ce que la distance importe?, numéro 11F0019MIF2003201 au catalogue de Statistique Canada.

  7. Fernando Cartwright et Mary K. Allen, 2002, Comprendre l’écart rural-urbain dans le rendement en lecture, numéro 81-595-MIF2002001 au catalogue de Statistique Canada.


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Date de modification : 2008-12-01 Avis importants
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