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Questions sur l’éducation dans le Recensement de la population de 2006 : nouveau siècle, nouvelles questions

Introduction
Renseignements sur l’éducation provenant du recensement
Nouvelles questions sur l’éducation dans le Recensement de la population de 2006
Données plus détaillées sur les attestations reçues, particulièrement dans le cas des études postsecondaires non universitaires
Retrait des questions sur le nombre d’années d’études
Changement d’orientation en ce qui a trait à la question sur la fréquentation scolaire
Collecte de renseignements sur le lieu où le plus haut niveau de scolarité a été atteint
Nouveau système de classification des domaines d’études
Les modifications apportées aux questions auront-elles une incidence sur la comparabilité des données du recensement portant sur l’éducation au Canada au fil des ans?
Recensement de la population de 2006 — Calendrier de diffusion

Introduction

En mai 2006, les Canadiens ont participé à une activité qui se tient au pays depuis plus de 300 ans : le Recensement de la population. Le premier recensement a été réalisé en 1666 sous la direction de Jean Talon, qui était alors intendant de la justice, de la police et des finances de ce qu’on appelait à l’époque la Nouvelle-France. À titre de représentant du roi de France, Talon avait pour mission de stimuler l’expansion économique de la Nouvelle-France, d’accroître l'autosuffisance de la colonie et d’organiser son administration financière. Son travail d’administrateur a commencé par un inventaire de la colonie. Pour ce faire, il a effectué un recensement systématique de la population au cours de l’hiver 1665-1666.

Le recensement de Talon a permis de dénombrer tous les habitants de la colonie selon les critères suivants : le nom, l’âge, le sexe, la profession, l’état matrimonial et le lien avec le chef de la famille au sein de laquelle ils vivaient. Après avoir recueilli ces statistiques, Talon les a mises à profit.

L’intendant était responsable de tout, des impôts à la santé, en passant par la construction des ponts et le ramonage des cheminées. Son influence se faisait sentir dans tous les aspects du gouvernement et de la vie quotidienne des colons. Il a fait appel aux renseignements fournis par le recensement pour développer la colonie sous différents aspects.

Près de trois siècles et demi plus tard, le recensement joue le même rôle fondamental dans le développement du tissu social, économique et démographique du Canada. Aujourd’hui, les renseignements recueillis dans le cadre du recensement constituent des outils importants dont se servent les administrations publiques, les entreprises, les chercheurs et les citoyens du Canada pour cerner et comprendre les enjeux qui nous touchent tous. Ces enjeux portent sur des dimensions essentielles de la vie des Canadiens, comme la famille, l’éducation, l’emploi, le transport, le logement, l’immigration et le revenu, pour n’en nommer que quelques-unes.

Renseignements sur l’éducation provenant du recensement

Les premières données sur l’éducation — un dénombrement des écoles et des élèves — ont été recueillies dans le cadre du Recensement du Bas-Canada de 1827, puis du Recensement du Haut-Canada de 1842. En 1871, on a demandé aux répondants de 20 ans et plus s’ils savaient lire et écrire. En 1941, le recensement s’est enrichi d’une question sur le nombre d’années d’études terminées, puis, en 1971, on a ajouté de nouvelles questions sur les études postsecondaires.

Aujourd’hui, on estime que l’éducation et le niveau de scolarité sont étroitement liés à la qualité de vie des Canadiens (notamment pour ce qui est du revenu, du travail, de la santé et de la participation à la vie communautaire), de même qu’aux connaissances et aux compétences de la main-d’œuvre canadienne. Les données sur l’éducation provenant du recensement sont souvent utilisées par les ministères et les organismes fédéraux, les administrations publiques provinciales et territoriales, les municipalités, les établissements d’enseignement, les chercheurs et les universitaires. Ces renseignements répondent aux besoins en matière d’analyse du marché du travail et de planification de l’éducation. Les chercheurs font également appel au recensement pour obtenir de l’information sur le profil scolaire des immigrants, des Autochtones, des minorités de langue officielle, et d’autres groupes qui retiennent l’attention des décideurs.

Les questions du Recensement de la population portant sur l’éducation ont peu changé depuis de nombreuses années. Pourtant, des transformations importantes ont touché la structure du système d’éducation au Canada de même que la participation aux études et les niveaux de scolarité des Canadiens. En outre, la scolarité joue un rôle de plus en plus déterminant dans les résultats obtenus sur le marché du travail, et l’on s’intéresse de plus en plus aux liens entre l’immigration, la scolarité et les tendances de l’activité des immigrants sur le marché du travail.

Des consultations à l’échelle du pays menées ces dernières années auprès des utilisateurs des données sur l’éducation tirées du recensement ont révélé que certaines de ces données n’étaient plus aussi pertinentes qu’elles l’avaient été antérieurement. Par ailleurs, les questions du recensement ne permettaient pas d’aborder les nouveaux enjeux qui se dessinaient dans le domaine de l’éducation. Des mises à l’essai qualitatives ont également montré que certaines questions n’étaient plus aussi fiables que par le passé. À la lumière de ces observations, on a procédé à un examen approfondi et à la mise à jour du volet du recensement portant sur l’éducation. On voulait ainsi s’assurer que les questions sur les études étaient pertinentes par rapport au contexte scolaire actuel et qu’elles permettaient de recueillir les renseignements les plus utiles possible.

Nouvelles questions sur l’éducation dans le Recensement de la population de 2006

Les nouvelles questions du recensement portant sur l’éducation ont été formulées de manière à tenir compte des problèmes de la pertinence et de la qualité des données, de même que du contexte de l’éducation à l’aube du XXIe siècle. De plus, les modifications apportées permettent la collecte de nouveaux renseignements qui faciliteront l’analyse de divers enjeux nouveaux relatifs à l’immigration et à la migration interprovinciale de personnes ayant atteint différents niveaux de scolarité, par exemple.

La mise à jour du module sur l’éducation s’est forcément traduite par l’élimination de quelques questions du recensement. Dans certains cas, une nouvelle question permettait de recueillir des données plus précises. C’est pourquoi, notamment, on a axé la collecte de données sur les attestations d’études plutôt que sur le nombre d’années d’études. Dans d’autres cas, il était possible d’obtenir les mêmes renseignements à partir d’autres sources de données de Statistique Canada. (Par exemple, l’Enquête sur la population active fournit des données sur les personnes ayant fait des études postsecondaires partielles et sur la fréquentation scolaire à temps plein ou à temps partiel.)

Le résumé des modifications apportées aux questions du recensement portant sur l’éducation est présenté ci-dessous. (Les liens aux questionnaires des recensements de 2001 et de 2006 figurent à la fin du présent article.)

Données plus détaillées sur les attestations reçues, particulièrement dans le cas des études postsecondaires non universitaires

Le principal changement apporté aux questions du recensement concerne l’abandon du concept des années d’études au profit du concept des attestations reçues. Si les deux mesures sont importantes dans l’analyse statistique complexe, le maintien des deux concepts dans le recensement aurait nécessité une série de questions plus longue et aurait soulevé, du coup, le problème du fardeau du répondant et les problèmes connexes de la qualité des données.

Le concept des attestations reçues a été retenu pour plusieurs raisons. D’abord, le profil scolaire de la population canadienne a considérablement changé au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Selon le Recensement de 1951, 1,9 % de la population avait terminé des études postsecondaires. En 2001, ce pourcentage s’élevait à 51 % dans la population des 15 ans et plus. Avec l’augmentation de la population ayant fait des études postsecondaires, la nécessité d’axer les questions détaillées sur les études postsecondaires s’imposait. En outre, les recherches menées par Ferrer et Riddell montrent que l’importance des attestations augmente en fonction du niveau de scolarité. Ces auteurs citent les travaux d’autres analystes qui mettent en relief le rôle de triage que joue la scolarité sur le marché du travail, puisque les employeurs prennent en compte les attestations d’études pour évaluer des caractéristiques non observables telles que la persévérance.

Les nouvelles questions permettent de recueillir des renseignements plus détaillés sur les diplômes d’apprentis inscrits et sur les certificats et diplômes d’écoles de métiers, qui font maintenant l’objet de catégories de réponse distinctes. Les certificats et diplômes d’études collégiales sont désormais définis selon la durée des programmes, ce qui permettra de faire une distinction entre les programmes collégiaux qui nécessitent un diplôme d’études secondaires et les autres. Pour le niveau universitaire, on a conservé les six catégories de réponse qui existaient déjà.

Retrait des questions sur le nombre d’années d’études

Bien que l’importance de la variable du nombre d’années d’études (variable continue) dans l’analyse statistique complexe ne fasse pas de doute, certaines des questions du Recensement de 2001 associées à cette variable ne sont plus aussi pertinentes aujourd’hui qu’elles l’étaient au moment où elles ont été ajoutées aux questions du recensement. En 2001, 75 % de la population des 15 ans et plus avait terminé des études secondaires. La majorité des personnes qui n’avaient pas terminé d’études secondaires étaient âgées de plus de 50 ans (60 %), et environ 75 % avaient terminé au moins une 10e année. Par conséquent, l’information sur les années d’études de niveau primaire devenait redondante, de sorte que l’on s’est plutôt orienté vers l’obtention du diplôme d’études secondaires.

De plus, les mises à l’essai qualitatives des questions sur le nombre d’années d’études ont révélé que les répondants se demandaient souvent s’ils devaient déclarer le nombre d’années d’études effectivement terminées dans le cadre de leur programme ou le nombre d’années d’études correspondant à la durée normale du programme s’il était suivi à temps plein. Cette confusion était particulièrement marquée dans le cas des programmes postsecondaires, dans la mesure où les étudiants de ce niveau peuvent combiner les études à temps plein et à temps partiel ou interrompre leurs études pour une période prolongée avant de terminer leur programme.

On peut faire appel à diverses méthodes pour combler les besoins en données sur le nombre d’années d’études à partir des questions du recensement axées sur les attestations d’études reçues. On tient compte de la variabilité inhérente de la durée des programmes postsecondaires non universitaires en recueillant directement, grâce aux nouvelles questions, des renseignements sur la durée des programmes collégiaux. Dans le cas des attestations d’études universitaires, on pourrait produire, comme variable substitutive, des données externes sur le nombre moyen d’années nécessaires pour terminer le programme d’études, puisque les années d’études tendent à se regrouper selon l’attestation d’études universitaires (trois ou quatre ans pour le baccalauréat, deux ans pour la maîtrise). Il s’agit là de la méthode adoptée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), par exemple, qui estime le nombre « typique » d’années nécessaires pour terminer des programmes d’études en fonction de l’information fournie par divers pays.

Changement d’orientation en ce qui a trait à la question sur la fréquentation scolaire

Dans le Recensement de 2001 et les recensements antérieurs, la fréquentation scolaire était mesurée au moyen d’une question permettant d’établir si la personne avait fréquenté un établissement d’enseignement à temps plein ou à temps partiel depuis le mois de septembre précédent. En raison de la diversité des modes de fréquentation scolaire possibles aujourd’hui, il est difficile pour les répondants de se situer dans les catégories de réponse qui font la distinction entre les études à temps plein et à temps partiel, surtout en considération de la période de référence de neuf mois. Il semble aussi que la fréquentation scolaire des jeunes, particulièrement ceux de 15 ans, soit considérablement sous-déclarée.

Dans le cadre de l’Enquête sur la population active (EPA), qui cible également la population des 15 ans et plus, on demande aux répondants s’ils ont fréquenté un établissement d’enseignement à temps plein ou à temps partiel au cours de la semaine ayant précédé l’interview. Cette enquête menée tous les mois représente un moyen plus approprié de cerner les modes complexes de fréquentation scolaire qui existent de nos jours. La structure de l’EPA et son cycle mensuel de collecte permettent de montrer avec plus de précision les transitions entre les études à temps plein et celles à temps partiel ainsi que les périodes d’interruption de la fréquentation scolaire.

Les changements aux structures du réseau scolaire (par exemple les programmes de passage à l’université offerts par les collèges) ont mis en relief l’importance des parcours scolaires menant à un diplôme, tant en ce qui concerne l’accès que la persévérance au niveau postsecondaire. Le fait d’axer la question relative à la fréquentation scolaire sur le type d’établissement fréquenté permet de suivre les parcours scolaires à la lumière des attestations reçues antérieurement, aussi bien chez la population née au Canada que chez les immigrants.

Collecte de renseignements sur le lieu où le plus haut niveau de scolarité a été atteint

Les consultations menées ces dernières années à l’échelle nationale ont révélé qu’il importe de comprendre les mouvements nationaux et internationaux des personnes ayant fait des études postsecondaires, tout particulièrement en raison du nombre de plus en plus élevé de travailleurs hautement qualifiés parmi les personnes nées au Canada et les immigrants. Les ouvrages sur le sujet indiquent que les personnes hautement qualifiées et instruites sont très mobiles. La production de nouvelles données sur la province, le territoire ou le pays où le plus haut titre scolaire a été acquis permet d’élargir la portée de l’analyse. Par exemple, les mouvements interprovinciaux de travailleurs très instruits et hautement qualifiés contribuent-ils à procurer un gain net à certaines provinces? Quels sont les profils en matière de scolarité des immigrants qui ont étudié à l’extérieur du Canada? A-t-on réussi à intégrer au marché du travail canadien les immigrants qui ont fait leurs études ou suivi leur formation à l’étranger? En quoi les tendances qui les caractérisent sur le plan de l’emploi diffèrent-elles? Relève-t-on des obstacles à la reconnaissance des titres acquis à l’étranger?

Nouveau système de classification des domaines d’études

Le système de classification des principaux domaines d’études qui servait à coder le domaine d’études dans le recensement depuis 1986 est devenu désuet au fil du temps et ne fournissait pas de renseignements assez détaillés sur les nouvelles disciplines. En 1998, Statistique Canada a adopté la Classification des programmes d’enseignement (CPE) comme taxonomie type des domaines d’études. La CPE a été conçue par le National Center for Education Statistics du U.S. Department of Education (ministère de l’Éducation des États-Unis). Depuis le milieu des années 1980, la CPE est reconnue par le gouvernement américain comme la norme statistique de classification des programmes d’études. Si Statistique Canada a décidé d’adopter la CPE, c’est en raison de son caractère exhaustif et détaillé, de sa pertinence en ce qui touche les nouveaux programmes d’études et de la possibilité qu’elle offre d’améliorer la comparabilité des données entre les États-Unis et le Canada. Les modifications apportées à la CPE en 2000 tiennent compte de l’apport du Centre de la statistique de l’éducation de Statistique Canada.

Les données élargies sur le domaine d’études seront d’autant plus utiles qu’elles permettront d’établir des liens entre le domaine d’études et les renseignements plus détaillés sur les attestations d’études reçues, notamment dans le cas des études postsecondaires non universitaires.

Les modifications apportées aux questions auront-elles une incidence sur la comparabilité des données du recensement portant sur l’éducation au Canada au fil des ans?

Les changements apportés au module sur l’éducation sont nombreux et auront une certaine incidence sur les comparaisons chronologiques dans le domaine de l’éducation. L’importance de cette incidence sera évaluée une fois que les données de 2006 auront été traitées. Au moment où seront diffusées les données du Recensement de 2006 portant sur l’éducation (4 mars 2008), Statistique Canada publiera également un rapport technique faisant état de l’incidence des changements pour chacune des variables de l’éducation et indiquant les comparaisons dans le temps possibles.

Recensement de la population de 2006 — Calendrier de diffusion

Les données du Recensement de 2006 seront diffusées par thème à compter de l’hiver 2007. Les données sur l’éducation seront diffusées en mars 2008.
13 mars 2007
Chiffres de population et des logements
17 juillet 2007 Âge et sexe
12 septembre 2007 État matrimonial
Union libre
Familles
Ménages
Logement et caractéristiques du logement
4 décembre 2007
Langues
Immigration
Citoyenneté
Mobilité et migration
15 janvier 2008 Peuples autochtones
4 mars 2008 Activité sur le marché du travail
Scolarité
Langue de travail
Lieu de travail
Mode de transport
12 avril 2008 Origine ethnique
Minorités visibles
1er mai 2008
Revenu
Gains
Coûts d’habitation

Questionnaire de 2001 (voir les questions 26 à 31 du questionnaire complet 2B)

Questionnaire de 2006 (voir les questions 26 à 32 du questionnaire complet 2B)

Pour plus de renseignements sur le module du recensement portant sur l’éducation, veuillez vous adresser à :

Services à la clientèle du Centre de la statistique de l’éducation
Tél. : 1-800-307-3382
Dans la région de la capitale nationale : 613-951-7608
Courriel : educationstats@statcan.gc.ca

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Date de modification : 2008-12-01 Avis importants
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