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Le présent article présente de nouvelles données sur la sclérose en plaques (SP) tirées du Fichier sur la prévalence des problèmes neurologiques de 2010-2011, de l’Enquête sur les problèmes neurologiques dans les établissements au Canada de 2011-2012 et de l’Enquête sur les personnes ayant des problèmes neurologiques au Canada de 2011. Il a été estimé que 93 500 Canadiens vivant dans des ménages privés et 3 800 résidents d’établissements de soins de longue durée ont reçu un diagnostic de SP. Les estimations de la prévalence étaient de 159 et 418 cas pour une population de 100 000 personnes pour les hommes et les femmes, respectivement; 2,6 femmes ont déclaré être atteintes de SP pour chaque homme aux prises avec le problème. Parmi la population à domicile, la SP était habituellement diagnostiquée entre 20 et 49 ans (82 %). Dans la majorité des cas (68 %), la SP était le seul problème neurologique. Les conséquences de la SP comprenaient entre autres de la douleur empêchant certaines activités, des pertes de mobilité, de cognition ou de sommeil et une limitation des interactions sociales. Près des deux tiers (64 %) ont déclaré que la SP avait des conséquences au moins modérées sur leur vie.

Mots clés

Cognition, mortalité, myélite, maladie neurologique

Résultats

Selon les estimations de chaque province, la prévalence de la sclérose en plaques (SP) parmi les Canadiens pourrait être l’une des plus élevées au monde. La SP est une maladie progressive potentiellement invalidante du système nerveux central qui endommage la myélite, la couche protectrice entourant les nerfs. Cela perturbe la communication à destination et en provenance du cerveau, entraînant des symptômes comme une perte de vision, une perte de coordination et d’équilibre, une fatigue extrême, de la douleur, une dysfonction de la vessie, une perte de cognition, l’engourdissement, un état de faiblesse et des changements d’humeur. La nature et la gravité des symptômes varient et peuvent être caractérisées par des périodes de rechute et de rémission. [Texte intégral]

Auteures

Heather Gilmour (Heather.Gilmour@canada.ca) et Pamela L. Ramage-Morin travaillent au sein de la Division de l’analyse de la santé de Statistique Canada, à Ottawa (Ontario). Suzy L. Wong travaille à l’Agence de la santé publique du Canada, à Ottawa (Ontario).

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