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La petite histoire du Bulletin de l’analyse en innovation

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par Rad Joseph

Pour marquer le dixième anniversaire du Bulletin de l’analyse en innovation, en 2008, nous remontons dans le temps pour retracer la création de ce périodique.

À propos de cet article

Michael Bordt, actuel directeur adjoint de la Division des comptes et de la statistique de l’environnement de Statistique Canada, peut être considéré comme le fondateur du Bulletin de l’analyse en innovation (BAI). Récemment, il a pris quelques minutes de son horaire chargé pour nous livrer ses impressions au sujet du périodique.

BAI :

Michael, qu’est-ce qui vous a incité à créer officiellement le Bulletin de l’analyse en innovation (BAI)? Une discussion ou une rencontre particulière vous a-t-elle motivé à entreprendre cette initiative?

MB :

Les analystes des sciences et technologie (S-T) et des technologies de l’information et des communications (TIC) de Statistique Canada cherchait une façon d’atteindre un auditoire plus large de non-initiés. On pensait non seulement à nos homologues d’autres ministères, qui utilisent déjà les documents de travail et les bulletins scientifiques, mais aussi à leurs patrons, aux chercheurs universitaires et aux dirigeants d’entreprises.

L’approche a été mise au point par l’ensemble des analystes à ce moment-là. Je me suis porté, ou on m’a porté, volontaire pour gérer le processus.

 

BAI :

Quel message vouliez-vous que le document contienne et transmette? L’objectif a-t-il été atteint?

MB :

Le BAI était destiné au départ à fournir un résumé permanent des travaux de Statistique Canada en S-T, innovation, technologies émergentes et TIC. À cet égard, l’objectif a été atteint et même dépassé. Certains documents conceptuels et analyses brèves sont destinés particulièrement au BAI et n’auraient pu voir le jour autrement.

 

BAI :

Le volume 1, numéro 1, est paru en 1999. Quelles ont été les réactions initiales à la publication?

MB :

Initialement, la publication n’a suscité que peu de réactions. Le numéro du 26 juillet 1999 figurait parmi les « Autres communiqués » du Quotidien de Statistique Canada. Aucun article n’est paru dans les médias au sujet de la publication. Le reste de l’été s’est déroulé normalement, jusqu’à ce qu’on note que le BAI était la publication la plus fréquemment téléchargée du site Web de Statistique Canada au mois d’août 1999. C’était bien là un signe que quelqu’un la lisait!

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BAI:

Comment les données comprises dans le BAI sont-elles utilisées?

MB :

Le fait de regrouper les sommaires des résultats dans des domaines qui évoluent très rapidement ( S-T, innovation, technologies émergentes et TIC) permet certainement une diffusion plus large des résultats de nos analyses dans ces domaines. Il m’arrive de voir des personnes qui lisent le BAI dans l’autobus, mais je ne peux pas dire que tout le mérite revient entièrement au BAI. Au cours des dix dernières années, lorsqu’un représentant de la Division des sciences, de l’innovation et de l’information électronique (DSIIE) se rendait à une réunion, je l’encourageais à apporter avec lui une pile d’exemplaires pour les distribuer aux personnes qui ne connaissaient pas la publication.

 

BAI :

Croyez-vous que les lecteurs préfèrent un type particulier d’articles?

MB :

J’ai toujours eu l’impression qu’ils préféraient les articles plus simples relatant des faits intéressants concernant les résultats les plus importants d’une étude. Ce type d’article n’est pas facile à rédiger, et certains des miens n’étaient pas du tout inspirants. En tant qu’analystes, nous sommes tentés d’inclure tous les résultats, toutes les explications et (nous sommes un organisme statistique, n’est-ce pas?) tous les chiffres. J’ai déjà demandé à un analyste de tenter de raccourcir un article, ce qui l’a amené à supprimer presque tous les mots et à laisser les chiffres!

Il faut vraiment bien réfléchir pour décider en commençant du titre de l’article et rédiger cet article pour que les gens s’y intéressent, s’en rappellent et le comprennent bien.

 

BAI:

Y a-t-il un numéro ou un article qui se démarque des autres pour vous?

MB :

J’ai toujours aimé les articles sommaires. « Nous avons beaucoup appris! », du numéro de février 2002, a été rédigé par suite d’une remarque d’une personne concernant tous les travaux menés jusqu’à maintenant, et qui se demandait ce que nous avions appris. Nous avons poursuivi dans la même veine, quatre ans plus tard, avec « Nous continuons d’apprendre! ». Ces deux articles marquaient la parution du 10e et du 20e numéros. Il est grand temps d’en publier un autre.

 

BAI :

Le BAI en est à sa dixième année d’existence, est distribué à plus de 1 000 exemplaires imprimés chaque année et a fait l’objet de plus de 200 000 téléchargements cumulatifs pour les neuf premiers volumes parus. Croyez-vous que le BAI est suffisamment diffusé?

MB :

Il existe un roulement et une augmentation si marqués du public pour ce sujet que le maintien d’une diffusion constante pose déjà un défi. Les anciens lecteurs partent à la retraite, et les jeunes ne connaissent pas toujours la publication. Personnellement, je ne me contente jamais du statu quo. Je suis sûr qu’il existe toujours des lecteurs potentiels qui auraient intérêt à connaître le BAI.

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BAI :

Avez-vous des anecdotes amusantes ou troublantes à partager concernant le BAI?

MB :

Je ne vois rien de troublant, sauf quelques dates de publication ratées. Les premiers numéros étaient certainement amusants. Nous avions recruté un journaliste, Mark Foss, qui a contribué à créer le style. Il faisait des entrevues avec nous concernant les projets d’analyse et insérait des citations dans les articles. Ce style s’est maintenu dans certains des articles de numéros subséquents.

 

BAI :

Vous ne participez plus à la production du BAI. Est-ce que cela vous manque?

MB :

Cela me manque tellement que j’ai lancé EnviroStats. Je participe toujours dans une certaine mesure. J’ai contribué à quelques articles depuis mon départ et je suis toujours à la recherche de collaborateurs. Par exemple, j’ai consulté les analystes en S-T concernant la collecte de données sur les technologies environnementales émergentes.

 

BAI :

Êtes-vous un lecteur régulier du BAI?

MB :

Aussi régulier que possible. Je suis toujours abonné au Quotidien pour recevoir des avis par courriel sur les sujets concernant les « S-T » et les « Communications ».

 

BAI:

Vous lisez donc tous les articles?

MB :

Je dois admettre que je survole rapidement la première page et que je vais directement aux principaux articles. Puis, je finis par lire l’ensemble du numéro.

 


BAI :

Merci de nous avoir consacré du temps, Michael. Il ne fait aucun doute que les lecteurs du BAI auront plaisir à prendre connaissance de la petite histoire de la création de ce bulletin.