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Section 1 : Régions métropolitaines de recensement

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Au 1er juillet 2009, 23 221 751 personnes vivaient dans une région métropolitaine de recensement (RMR).

Dans l’ensemble, l’accroissement de la population des RMR (15,5 pour mille) est supérieur à celui de l’ensemble du pays (12,3 pour mille).

Un peu plus des deux tiers (68,8 %) de la population canadienne vivaient dans une des RMR du pays en date du 1er juillet 2009.

Les RMR de Calgary (31,7 pour mille), de Saskatoon (28,5 pour mille) et d’Edmonton (24,6 pour mille) ont connu les plus fortes croissances. À l’inverse, ce sont les RMR de Windsor (-5,7 pour mille), Thunder Bay (-5,2 pour mille) et de Saguenay (-0,10 pour mille) qui ont connu les décroissances les plus prononcées.

L’expansion des RMR albertaines se poursuit

Les RMR de Calgary et d’Edmonton ont encore une fois connu des augmentations de leur population parmi les plus fortes de toutes les RMR du pays, arrivant respectivement au 1er et 3e rang.

Avec une croissance de 31,7 pour mille pour la période 2008-2009, la RMR de Calgary compte désormais 1 230 248 habitants, soit 38 402 de plus que l’an dernier. La population d’Edmonton a augmenté de 28 079 habitants, pour atteindre un total de 1 155 383 habitants.

Le principal moteur de l’accroissement de ces deux RMR est la migration internationale. En effet, ce solde est de 18 253 pour Calgary et de 12 427 pour Edmonton, tout juste derrière Toronto, Montréal et Vancouver. La seconde source de croissance provient de l’accroissement naturel, la population de Calgary a augmenté de 10 924 individus alors que celle d’Edmonton a cru de 8 257.

Une hausse de la croissance des RMR de la Saskatchewan

Les RMR de la Saskatchewan ont connu une forte augmentation de leur croissance démographique au cours de la dernière année.

La RMR de Saskatoon a connu une augmentation de sa population de 28,5 pour mille cette année comparativement à 23,1 pour mille l’an dernier. La population de cette RMR est ainsi passée de 250 071 habitants le 1er juillet 2008 à 257 298 habitants le 1er juillet 2009.

La RMR de Regina a vu sa population augmenter de 19,5 pour mille du 1er juillet 2008 au 1er juillet 2009 contre 16,3 pour mille pour la période précédente. La population de celle-ci s’établit maintenant à 210 006 habitants.

L’augmentation de la croissance démographique de ces deux RMR est en partie imputable aux récents gains réalisés par ces RMR dans leurs échanges migratoires au niveau international. Saskatoon et Regina présentent des soldes de migration internationale positifs de 4 083 et 2 201 personnes respectivement.

Une décroissance démographique pour les RMR de Windsor et de Thunder Bay

Alors que certaines RMR connaissent des croissances avoisinant les 15,0 pour mille de leur population, d’autres RMR voient leurs effectifs diminuer. Les RMR ontariennes de Windsor (-5,7 pour mille) et de Thunder Bay (-5,2 pour mille) ont vu leur population diminuer. Cette situation perdure depuis quelques années. La population de Windsor diminue depuis les trois dernières et celles de Thunder Bay depuis les cinq dernières.

Au 1er juillet 2009, la RMR de Windsor comptait 331 537 habitants, 1 879 personnes de moins qu’à pareille date l’an dernier. Un bilan de migration interprovinciale négatif est la principale cause de cette baisse démographique alors que cette RMR a perdu 2 201 individus dans ses échanges au profit des autres provinces et territoires du pays.

La population de la RMR de Thunder Bay a diminué de 650 personnes entre le 1er juillet 2008 et le 1er juillet 2009, passant de 125 466 individus à 124 816 individus. Des pertes nettes de 726 individus au niveau de la migration interprovinciale expliquent cette décroissance démographique.

Une croissance démographique plus faible dans les RMR des Maritimes

Bien que toutes les RMR des Maritimes ont vu leurs effectifs augmenter au cours de la dernière année, cette augmentation se fait plus lentement que pour l’ensemble des RMR (15,5 pour mille).

La RMR d’Halifax présente l’accroissement démographique le plus élevé parmi les RMR des Maritimes avec 13,2 pour mille. La population de cette RMR a augmenté de 5 235 individus, passant de 392 802 personnes à 398 037 personnes entre le 1er juillet 2008 et le 1er juillet 2009. Un solde migratoire infraprovincial positif de près de 1 500 individus explique une grande partie de cette augmentation.

Entre le 1er juillet 2008 et le 1er juillet 2009, la population de la RMR de Moncton est passée de 132 155 à 133 880, une hausse de 13,0 pour mille. Tout comme dans le cas d’Halifax la croissance de Moncton provient principalement d’un solde migratoire infraprovincial positif de près de 1 500 individus.

La plupart des immigrants internationaux ont comme destination la RMR de Toronto

Comme lors des années précédentes, la RMR de Toronto constitue la première destination des immigrants internationaux alors que la métropole canadienne a accueilli 92 652 nouveaux arrivants en provenance d’autres pays. Suivent ensuite les RMR de Montréal (38 898) et de Vancouver (33 021).

À l’inverse, les RMR de Saguenay (77), Grand Sudbury (109), et Peterborough (120) constituent les destinations les moins populaires auprès des immigrants internationaux entre le 1er juillet 2008 et le 1er juillet 2009.

Les destinations des immigrants internationaux se diversifient

Bien que Toronto demeure la première destination des immigrants internationaux lors de leur arrivée au Canada, la proportion de l’ensemble des immigrants internationaux qui élisent domicile à Toronto a chuté de 13,7 points de pourcentage entre 2001-2002 et 2008-2009, passant de 47,9 % à 34,2 %.

Les RMR de Winnipeg (+3,0 %), Montréal (+2,8 %) et Vancouver (+1,5 %) ont quant à elles assistées à une augmentation de la part des immigrants internationaux, au cours de la même période.

Toronto, Montréal et Vancouver croissent grâce à l’immigration internationale

Les trois plus grandes RMR du Canada, Toronto, Montréal et Vancouver, doivent en grande partie leur croissance démographique à l’immigration internationale.

Au 1er juillet 2009, la population de la RMR de Toronto a atteint 5 623 450 individus, soit une hausse de 92 862 personnes depuis l’année dernière. Malgré un déficit net de 25 370 personnes dans ses échanges migratoires aux niveaux infraprovincial et interprovincial, Toronto a tout de même enregistré une hausse de sa population de 16,7 pour mille, notamment grâce à l’arrivée d’un nombre d’immigrants (83 909) beaucoup plus important que le nombre d’émigrants (10 963).

La RMR de Montréal a cru de 13,1 pour mille depuis l’an dernier, atteignant 3 814 738 habitants. L’augmentation de 49 611 habitants est partiellement imputable à un solde de la migration internationale de 46 142 individus. Aux niveaux infraprovincial et interprovincial, la RMR de Montréal a perdu dans ses échanges un total de 16 074 personnes. Montréal présente la croissance démographique la plus faible de l’ensemble des RMR comptant plus d’un million d’habitants, derrière la RMR d’Ottawa – Gatineau (16,0 pour mille).

Entre le 1er juillet 2008 et le 1er juillet 2009, la population de la RMR de Vancouver est passée de 2 279 267 habitants à 2 328 007 habitants, une hausse de 21,2 pour mille. Le bilan migratoire net de cette RMR au niveau international fut de 44 788 migrants contre -6 002 migrants aux niveaux infraprovincial et interprovincial. La RMR de Vancouver se place en quatrième position parmi l’ensemble des RMR au niveau de la croissance démographique annuelle entre le 1er juillet 2008 et le 1er juillet 2009.

La population des RMR est plus jeune que celle de l’ensemble du pays

Au 1er juillet 2009, l’âge médian de la population vivant dans les 33 RMR du pays était de 38,6 années, ce qui est légèrement plus jeune que l’âge médian de la population habitant dans les régions non-RMR (41,9 ans).

Depuis l’an dernier, l’âge médian de la population des RMR a augmenté de 0,1 ans, passant de 38,5 ans à 38,6 ans.

Pour les fins de cet article, l’âge médian sera utilisé comme indicateur du vieillissement d’une population. L'âge médian est l'âge « x » tel qu'il divise une population en deux groupes d'effectifs égaux, l'un composé uniquement des individus d'âge supérieur à « x », l'autre des individus d'âge inférieur à « x ».

Les trois RMR les plus jeunes se trouvent dans les Prairies

En date du 1er juillet 2009, 17 RMR montraient un âge médian inférieur à 39,5 ans soit la moyenne nationale. Saskatoon, Calgary et Edmonton sont les trois RMR dont l’âge médian est le plus faible.

La RMR de Saskatoon est la RMR dont la population est la plus jeune du pays avec un âge médian de 35,6 ans. L’arrivée de jeunes adultes dans la vingtaine, combinée avec une forte natalité, explique en partie la jeunesse de sa population.

Les deux RMR de l’Alberta, Calgary (35,7 ans) et Edmonton (36,0 ans), viennent respectivement en deuxième et en troisième position. La migration internationale ainsi qu’interprovinciale d’adultes âgés de moins de 40 ans contribuent au ralentissement du vieillissement de la population de ces RMR.

Les deux RMR les plus vieilles sont situées au Québec

Au 1er juillet 2009, 16 RMR affichaient un âge médian supérieur à la moyenne nationale.

La RMR de Trois-Rivières est celle dont la population est la plus vieille de l’ensemble des RMR du Canada avec un âge médian de 44,9 ans. Le départ de jeunes individus dans la vingtaine et dans la trentaine combinés à l’arrivée d’individus plus âgés contribuent à accélérer le vieillissement de cette RMR.

Une autre RMR québécoise, Saguenay, vient au deuxième rang avec un âge médian de 44,6 ans. Un bilan négatif au niveau de la migration infraprovinciale chez les jeunes dans la vingtaine explique une partie du vieillissement de cette région.

Figure 1.1 : Pyramide des âges (pour mille) des RMR de Trois-Rivières (Québec) et Saskatoon (Saskatchewan) au 1er juillet 2009

Figure 1.2 : Pyramide des âges (pour mille) de la population des RMR et celles des non-RMR au 1er juillet 2009

La population des RMR vieillit plus lentement que celle des régions non-RMR

Entre le 1er juillet 2001 et le 1er juillet 2009, la population des RMR est passée d’un âge médian de 36,7 à 38,6 ans, soit une augmentation de 1,9 années. La population des régions non-RMR est passée de 38,2 ans en 2001 à 41,9 ans en 2009.

Nous observons que le vieillissement de la population des RMR est plus lent que celui enregistré dans l’ensemble du pays alors que l’âge médian de la population canadienne est passé de 37,2 ans en 2001 à 39,5 ans en 2009 (+2,3 années), tandis que celui des non-RMR est plus rapide avec une hausse de 3,7 années.

Les gains enregistrés par la plupart des RMR dans leurs échanges migratoires aux niveaux infraprovincial et interprovincial chez les jeunes adultes expliquent le vieillissement plus lent de ces régions par rapport à l’ensemble du pays.

Saguenay, Thunder Bay et Perterborough vieillissent rapidement

Entre le 1er juillet 2001 et le 1er juillet 2009, seules deux RMR ont vu l’âge médian de leur population augmenter de 4 ans ou plus.

Les RMR où le vieillissement fut le plus rapide sont Saguenay (âge médian : +5,0 années), Thunder Bay (âge médian : +4,5 années) et Peterborough (âge médian : +3,9 années).

Ces trois RMR, qui font toutes parties des dix RMR les moins populeuses en 2009 et qui ont une population dont l’âge médian est supérieur à 42,0 ans, se caractérisent par un bilan migratoire négatif alors que des jeunes adultes tendent à quitter ces régions pour aller s’établir ailleurs au pays.

Edmonton et Calgary vieillissent moins rapidement que les autres RMR

L’âge médian de huit  RMR canadiennes a augmenté de moins de deux ans entre le 1er juillet 2001 et le 1er juillet 2009.

Edmonton (âge médian : +0,8 ans) et Calgary (âge médian : +0,9 ans) sont les deux RMR où l’âge médian a augmenté le moins parmi l’ensemble des RMR du Canada. Ce sont également les deux seules RMR où l’âge médian a augmenté de moins d’un an du 1er juillet 2001 au 1er juillet 2009. Ces deux RMR attirent beaucoup de jeunes adultes dans la vingtaine. Ceci contribue au ralentissement du vieillissement de la population de ces RMR.

La RMR de Saskatoon suit ensuite avec une augmentation de l’âge médian de sa population de 1,0 années, pour atteindre 35,6 ans en 2009. L’arrivée de jeunes adultes dans la vingtaine, combinée avec une forte natalité explique en partie la jeunesse de sa population.

Le vieillissement dans les trois plus grandes RMR du Canada

Des trois plus grandes RMR du pays, seule la RMR de Toronto a une population dont l’âge médian (37,8 années) est plus jeune que celui de l’ensemble des RMR. Les RMR de Vancouver (âge médian : 39,0 ans) et Montréal (âge médian : 39,2 ans) étaient un peu plus vieilles que l’ensemble des RMR (38,6 ans).

Entre le 1er juillet 2008 et le 1er juillet 2009, le vieillissement de la population de Vancouver (+0,1 ans) et Montréal (+0,1 ans) était plus lent que celui de l’ensemble de la population canadienne (+0,2 années). Alors que celui de Toronto (+0,2 ans) était égal. L’apport de nombreux migrants internationaux, dont l’âge médian est plus faible que celui de la population canadienne, contribue à ralentir le vieillissement de ces grandes RMR.

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