Espérance de vie ajustée sur la santé, selon le sexe^{1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8}

Sources : Statistique Canada, Statistique de l'état civil du Canada, Bases de données sur les naissances et les décès et les estimations de la population; Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes; Enquête nationale sur la santé de la population, volet établissements de soins de santé; Enquête sur les établissements de soins pour bénéficiaires internes; Enquête canadienne sur les mesures de la santé; Recensement de la population.

L'espérance de vie est le nombre d'années que devrait vivre en principe une personne à compter de la naissance (pour l'espérance de vie à la naissance) ou de 65 ans (pour l'espérance de vie à 65 ans), si les taux de mortalité selon l'âge et le sexe pour la période d'observation donnée (comme l'année civile) demeuraient constants sur la durée de vie estimée.

Dans ce tableau, le calcul de l'espérance de vie se fondent sur la somme de trois années consécutives de données sur la mortalité et l'estimation de la population.

L'espérance de vie ajustée sur la santé est un indicateur plus général que l'espérance de vie parce qu'il introduit le concept de qualité de la vie. L'espérance de vie ajustée sur la santé est le nombre d'années qu'une personne peut s'attendre à vivre en bonne santé étant donné les conditions courantes de morbidité et de mortalité. Pour calculer l'espérance de vie ajustée sur la santé, on se sert de l'indice d'état de santé (HUI - Health Utility Index) pour attribuer un poids plus élevé aux années vécues en bonne santé qu'à celles vécues en mauvaise santé. Donc, l'espérance de vie ajustée sur la santé n'est pas seulement une mesure du nombre d'années de vie, mais aussi une mesure de la qualité de vie.

Pour la période de 2005 à 2007, les valeurs de l'indice de l'état de santé (IES) sont fondées sur un sous-groupe de répondants à l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2005. Par conséquent, il faut faire preuve de prudence en utilisant les résultats de l’espérance de vie ajustée sur la santé (EVAS) par quintile de revenu.

L’espérance de vie ajustée sur la santé est calculée selon la méthodologie décrite dans cet article : L’espérance de vie ajustée sur la santé au Canada.

L'espérance de vie est calculée selon la méthodologie décrite dans le document Méthodologie des tables de mortalité pour le Canada, les provinces et les territoires, produit no 84-538 au catalogue de Statistique Canada. Des tables de mortalité abrégées ont été produites pour toutes les régions et les quintiles de revenu, selon les groupes d'âge de 5 ans et le sexe.

Pour la période de 2015 à 2017, les valeurs de l'indice de l'état de santé (IES) sont fondées sur les répondants à l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2015. À la suite du remaniement de 2015, l'ESCC a mis en œuvre une nouvelle stratégie de collecte, un nouveau plan d’échantillonnage, et a vu des révisions importantes apportées à son contenu. Tous ces facteurs réunis signifient qu'il faut être prudent pour comparer des données des cycles antérieurs aux données publiées pour le cycle de 2015 et les cycles ultérieurs. Par conséquent, il faut faire preuve de prudence en utilisant les résultats de l’espérance de vie ajustée sur la santé (EVAS) par quintile de revenu.

Pour calculer les quintiles, on classe toutes les unités de la population en fonction de leur revenu, du plus faible au plus élevé. La population ainsi ordonnée est répartie en cinq groupes d'effectif égal, appelés quintiles. Le premier quintile correspond au cinquième des revenus les plus faibles, alors que le cinquième quintile correspond au cinquième des revenus les plus élevés.

Le calcul de l'espérance de vie ajustée sur la santé et de l'espérance de vie selon le quintile de revenu est fondé sur la méthode écologique qui consiste à classer les aires de diffusion par quintile de revenu d'après le revenu avant impôt du ménage provenant du Recensement de 2006 (de 2000-2002 à 2010-2012) et du Recensement de 2016 (2015-2017).

L'intervalle de confiance (IC) de 95 % témoigne du degré de variabilité d'un taux. La variabilité des taux présentés est d'autant plus forte que l'intervalle de confiance est grand; aussi faut-il interpréter et comparer ces taux avec prudence.

Les signes conventionnels suivants sont employés dans ce tableau de Statistique Canada : (..) nombres indisponibles pour une période de référence précise et (...) nombres n'ayant pas lieu de figurer.

Les données sur l'espérance de vie par quintile de revenu ne sont pas disponibles pour les territoires. Par conséquent, l'espérance de vie ajustée sur la santé en fonction du revenu n'est pas disponible pour les territoires.

Les échantillons de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes sont de petites tailles dans le Nord. Pour cette raison, il faut faire preuve de prudence en utilisant les résultats de l’espérance de vie ajustée sur la santé (EVAS).

L’espérance de vie ajustée sur la santé (EVAS) n’est pas disponible dans le cas des territoires pour 2015 à 2017. Les données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) sont recueillies annuellement auprès d’un échantillon d’environ 65 000 répondants qui permet la présentation d’estimations relatives à la santé pour les dix provinces. Il faut des données portant sur deux années combinées pour effectuer des répartitions au niveau du territoire. Comme les données servant à établir l’indice de l’état de santé (Health Utilities Index [HUI-3]), une composante de l’EVAS, ont été recueillies pour une seule année (2015), cet indice ne peut être utilisé dans le cas des territoires.

L'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes est réalisée au Nunavut en appliquant une méthodologie différente qui est adaptée à certaines difficultés opérationnelles associées aux régions éloignées. Les 10 communautés les plus grandes sont Iqaluit , Cambridge Bay (Ikaluktutiak), Baker Lake (Qamani’tuaq), Arviat, Rankin Inlet, Kugluktuk, Pond Inlet, Cape Dorset (Kinngait), Pangnirtung et Igloolik.