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Emploi, rémunération et heures de travail, et postes vacants, décembre 2023

Diffusion : 2024-02-28

Rémunération hebdomadaire moyenne – Canada

1 211,79 $

Décembre 2023

3,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.-N-L.

1 229,55 $

Décembre 2023

4,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Î.-P.-É.

1 022,91 $

Décembre 2023

4,3 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-É.

1 084,13 $

Décembre 2023

5,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-B.

1 116,94 $

Décembre 2023

3,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Qc

1 167,10 $

Décembre 2023

3,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Ont.

1 238,15 $

Décembre 2023

4,3 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Man.

1 115,59 $

Décembre 2023

3,2 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Sask.

1 170,89 $

Décembre 2023

2,9 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Alb.

1 291,41 $

Décembre 2023

1,9 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – C.-B.

1 230,39 $

Décembre 2023

6,7 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Yn

1 399,89 $

Décembre 2023

4,1 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.N.-O.

1 618,89 $

Décembre 2023

-3,0 % baisse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Nt

1 638,89 $

Décembre 2023

3,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Le nombre d'employés recevant une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, mesurés en tant qu'« emploi salarié » dans le cadre de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail, a augmenté de 31 600 (+0,2 %) en décembre. Par rapport à un an plus tôt, l'emploi salarié était en hausse de 223 500 (+1,3 %) en décembre 2023.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi salarié augmente en décembre, ce qui reflète la fin de la grève dans le secteur public du Québec
L'emploi salarié augmente en décembre, ce qui reflète la fin de la grève dans le secteur public du Québec

En décembre, l'emploi salarié dans les écoles primaires et secondaires a augmenté de 56 800 (+7,2 %), après avoir diminué de 61 400 (-7,3 %) en novembre. La baisse observée en novembre a été attribuable en grande partie à la grève déclenchée dans le secteur public au Québec et devait être temporaire (voir l'encadré « Grève dans le secteur public du Québec en novembre »). Si l'on exclut la hausse mensuelle observée dans ce groupe, l'emploi salarié à l'échelle nationale a diminué de 25 200 (-0,1 %) en décembre.

Graphique 2  Graphique 2: Les services d'enseignement contribuent le plus à l'augmentation mensuelle de l'emploi salarié
Les services d'enseignement contribuent le plus à l'augmentation mensuelle de l'emploi salarié

Parallèlement, le nombre de postes vacants s'est maintenu à 637 400 en décembre, ce qui représente le troisième mois consécutif où on a observé peu de variation. Le nombre de postes vacants était en baisse de 209 200 (-24,7 %) par rapport à décembre 2022 et de 365 900 (-36,5 %) par rapport au nombre record de 1 003 200 atteint en mai 2022.

En plus des services d'enseignement (+51 900; +3,7 %), cinq autres secteurs ont affiché des hausses mensuelles de l'emploi salarié en décembre 2023, y compris les soins de santé et l'assistance sociale (+8 300; +0,4 %), les administrations publiques (+4 700; +0,4 %) et la construction (+2 700; +0,2 %). Ces augmentations ont été partiellement contrebalancées par les baisses observées dans quatre secteurs : le commerce de détail (-26 700; -1,3 %); la fabrication (-3 200; -0,2 %); les services d'hébergement et de restauration (-2 000; -0,2 %) et l'industrie de l'information et l'industrie culturelle (-1 200; -0,4 %). Les 10 autres secteurs ont enregistré peu de variation.

Grève dans le secteur public du Québec en novembre

En novembre, un certain nombre de fédérations syndicales du secteur public du Québec ont amorcé une grève. Parmi celles-ci figurait la Fédération autonome de l'enseignement, une fédération syndicale représentant plus de 66 000 enseignants du secteur des services d'enseignement du Québec. Conformément aux concepts de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) qui sont énoncés dans le Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail, la définition d'« emploi salarié » exclut les personnes qui sont en grève pendant toute la semaine de référence de l'EERH. La semaine de référence pour les estimations de l'EERH correspond aux sept derniers jours du mois de référence. Ainsi, les écoles primaires et secondaires ont affiché une baisse de l'emploi salarié en novembre. La majorité de ces changements étaient temporaires : ils n'ont touché que le mois de novembre et ont été annulés en décembre.

La croissance de l'emploi salarié se poursuit dans les soins de santé et l'assistance sociale

Le nombre d'emplois salariés dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale a progressé de 8 300 (+0,4 %) en décembre, poursuivant la tendance globale à la hausse amorcée en septembre 2022, ce qui a porté la hausse cumulative à 131 000 (+5,9 %) sur 16 mois.

En décembre 2023, des hausses ont été enregistrées dans 10 des 18 industries composant le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale, en particulier dans les services de garderie (+2 000; +1,1 %), les établissements communautaires de soins pour personnes âgées (+1 100; +0,8 %) et les services individuels et familiaux (+1 100; +0,6 %). L'emploi salarié a peu varié dans les autres industries.

L'emploi salarié continue d'augmenter dans les administrations publiques en décembre

Dans les administrations publiques, l'emploi salarié a progressé de 4 700 (+0,4 %) en décembre, en hausse pour un sixième mois consécutif, ce qui a porté les augmentations cumulatives depuis juillet à 33 100 (+2,6 %).

La hausse mensuelle enregistrée en décembre dans le secteur a été attribuable aux hausses enregistrées dans les administrations publiques locales, municipales et régionales (+5 400; +1,1 %) et dans l'administration publique fédérale (+1 600; +0,4 %). Les administrations publiques autochtones (-1 500; -2,1 %) ont affiché une baisse mensuelle en décembre, mais une hausse de 3 000 (+4,5 %) par rapport à un an plus tôt.

L'emploi salarié augmente pour un deuxième mois consécutif dans la construction

En décembre, le nombre d'emplois salariés dans le secteur de la construction a augmenté de 2 700 (+0,2 %), après avoir progressé de 1 200 (+0,1 %) en novembre. En dépit de ces hausses, l'emploi salarié dans la construction était en baisse de 8 300 (-0,7 %) en décembre comparativement à son sommet atteint en juillet. Par rapport à un an plus tôt, l'emploi dans le secteur était en hausse de 8 700 (+0,7 %) en décembre.

Le sous-secteur des entrepreneurs spécialisés (+3 700; +0,5 %) a affiché une hausse mensuelle du nombre d'emplois salariés en décembre. Une augmentation a été observée dans trois des industries au sein du sous-secteur, à savoir chez les entrepreneurs en installation d'équipements techniques (+1 600; +0,5 %), les autres entrepreneurs spécialisés (+1 200; +0,9 %) — ceux dont l'activité principale consiste à effectuer des activités de préparation du terrain et d'autres activités spécialisées comme la location de grue avec conducteur — et les entrepreneurs en autres travaux de fondations, de structure, et d'extérieur de bâtiment (+1 000; +0,8 %). Ces hausses ont été atténuées par la baisse enregistrée dans les travaux de génie civil (-1 200; -0,7 %).

Le nombre d'emplois salariés dans la construction de bâtiments, y compris dans la construction non résidentielle et dans la construction résidentielle, est demeuré stable en décembre.

L'emploi salarié dans le commerce de détail continue de diminuer en décembre

En décembre, l'emploi salarié dans le commerce de détail (-26 700; -1,3 %) a reculé, après avoir diminué de 4 500 (-0,2 %) en novembre.

Les baisses mensuelles affichées en décembre ont été généralisées dans le secteur du commerce de détail, des reculs ayant été enregistrés dans 8 des 9 sous-secteurs, en particulier chez les détaillants d'alimentation (-9 100; -1,7 %), les détaillants d'articles de sport et de passe-temps et d'instruments de musique et de détails divers (-7 800; -3,6 %) et les détaillants de marchandises diverses (-5 800; -2,2 %).

Le seul sous-secteur à avoir affiché une hausse de l'emploi salarié en décembre est celui des concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles (+600; +0,3 %). Ce sous-secteur suit une tendance à la hausse depuis mai et les augmentations cumulatives enregistrées au cours de cette période totalisent 4 600 (+2,1 %).

Par rapport à un an plus tôt, l'emploi salarié dans le commerce de détail était en baisse de 11 000 (-0,5 %) en décembre.

La rémunération hebdomadaire moyenne baisse en décembre

Par rapport au mois précédent, la rémunération hebdomadaire moyenne a diminué de 1,1 % pour s'établir à 1 212 $ en décembre, après avoir augmenté de 0,4 % en novembre et peu varié en octobre.

Par rapport à un an plus tôt, la rémunération hebdomadaire moyenne a progressé de 3,8 % en décembre, après avoir augmenté de 3,9 % en novembre. En décembre, les augmentations sur 12 mois les plus marquées ont été enregistrées dans les services administratifs, les services de soutien, les services de gestion des déchets et les services d'assainissement (+9,0 % pour atteindre 1 055 $) et dans la gestion de sociétés et d'entreprises (+8,6 % pour atteindre 1 724 $). En général, la croissance de la rémunération hebdomadaire moyenne peut s'expliquer par divers facteurs, y compris les variations des salaires, de la composition de l'emploi et des heures travaillées.

Le nombre moyen d'heures travaillées par semaine a peu varié en décembre, mais il était en hausse de 1,2 % par rapport à un an plus tôt pour s'établir à 33,4 heures.

Le nombre de postes vacants se maintient en décembre

Dans l'ensemble, le nombre de postes vacants s'est maintenu à 637 400 en décembre, ce qui représente le troisième mois consécutif où on a observé peu de variation. Le nombre de postes vacants était en baisse de 209 200 (-24,7 %) par rapport à décembre 2022 et de 365 900 (-36,5 %) par rapport au nombre record de 1 003 200 enregistré en mai 2022.

La demande de main-d'œuvre totale — qui correspond à la somme des postes occupés et des postes vacants — a diminué de 0,4 % en décembre 2023 par rapport au mois précédent, mais elle a peu varié par rapport à décembre 2022.

Le taux de postes vacants — qui correspond au nombre de postes vacants exprimé en proportion de la demande de main-d'œuvre totale — a peu varié, s'établissant à 3,6 % en décembre 2023, ce qui est légèrement supérieur au sommet atteint en janvier 2020 (3,5 %) avant la pandémie de COVID-19.

Il y avait 2,0 chômeurs pour chaque poste vacant en décembre 2023, ce qui représente une hausse par rapport au ratio de 1,9 enregistré au cours de chacun des trois mois précédents.

Infographie 1  Vignette de l'infographie 1: Le nombre et le taux de postes vacants varient peu depuis septembre 2023
Le nombre et le taux de postes vacants varient peu depuis septembre 2023 

Le nombre de postes vacants diminue dans un secteur et augmente dans deux secteurs

Le commerce de détail (-9 400; -13,8 %) est le seul secteur à avoir affiché une baisse du nombre de postes vacants en décembre. En revanche, le nombre de postes vacants a augmenté dans les services d'enseignement (+3 800; +19,5 %) et dans les services publics (+1 000; +33,4 %), alors qu'il a peu varié dans les 15 autres secteurs.

Le commerce de détail affiche son plus petit nombre de postes vacants depuis novembre 2019

En décembre, le nombre de postes vacants dans le commerce de détail a diminué de 9 400 (-13,8 %) pour s'établir à 58 800, ce qui a plus que contrebalancé l'augmentation enregistrée en novembre (+7 400; +12,1 %). Il s'agit du plus faible nombre de postes vacants dans le secteur depuis novembre 2019 (55 600). Par rapport à un an plus tôt, le nombre de postes vacants était en baisse de 39 900 (-40,4 %) dans le commerce de détail en décembre 2023, soit la plus forte baisse parmi tous les secteurs. Au cours de la même période, la demande totale de main-d'œuvre dans le secteur a diminué de 1,6 % (-34 000).

Le taux de postes vacants dans le commerce de détail s'est établi à 2,8 % en décembre, en baisse de 0,5 point de pourcentage par rapport à novembre 2023 (3,3 %) et de 1,9 point de pourcentage par rapport à décembre 2022 (4,7 %).

Le nombre de postes vacants demeure pratiquement inchangé dans les soins de santé et l'assistance sociale

En décembre 2023, le nombre de postes vacants dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale a peu varié (125 900) pour un quatrième mois consécutif. Par rapport à un an plus tôt, le nombre de postes vacants dans le secteur était en baisse de 21 000 (-14,3 %) en décembre.

Le taux de postes vacants dans les soins de santé et l'assistance sociale s'est établi à 5,1 % en décembre, ce qui est presque inchangé par rapport au mois précédent, mais en baisse de 1,0 point de pourcentage par rapport à un an plus tôt.

Graphique 3  Graphique 3: La baisse du nombre de postes vacants a été généralisée depuis décembre 2022
La baisse du nombre de postes vacants a été généralisée depuis décembre 2022

Le nombre de postes vacants diminue en Ontario et au Québec

En Ontario, le nombre de postes vacants a reculé de 13 400 (-5,6 %) pour s'établir à 224 200 en décembre, ce qui a contrebalancé en partie la hausse enregistrée au cours du mois précédent (+21 500; +10,0 %). Le nombre de postes vacants a également diminué au Québec (-10 700; -7,2 %) pour s'établir à 138 100 en décembre.

Parallèlement, le nombre de postes vacants a augmenté en Nouvelle-Écosse (+2 800 pour atteindre 16 300) et à l'Île-du-Prince-Édouard (+900 pour atteindre 2 800), tandis qu'il a peu varié dans les autres provinces.

Par rapport à un an plus tôt, le taux de postes vacants a reculé dans neuf provinces en décembre, y compris les deux provinces ayant affiché les taux les plus élevés en décembre 2022, à savoir la Colombie-Britannique, où le taux de postes vacants est passé de 5,2 % en décembre 2022 à 4,2 % en décembre 2023, et le Québec, où il a reculé pour passer de 5,2 % à 3,5 % au cours de la même période. À Terre-Neuve-et-Labrador, le taux de postes vacants (3,1 %) a peu varié par rapport à un an plus tôt en décembre, demeurant le plus faible de l'ensemble des provinces.

La Colombie-Britannique et la Saskatchewan ont affiché le taux de postes vacants le plus élevé en décembre 2023, à savoir 4,2 % chacune.

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Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 années suivantes. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail

Le principal objectif de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) est de brosser un portrait mensuel du niveau de rémunération, de l'emploi et des heures travaillées, selon des catégories d'industrie détaillées, à l'échelle du pays, des provinces et des territoires.

L'emploi salarié, tel qu'il est mesuré au moyen de l'EERH, désigne le nombre d'employés recevant une rémunération et des avantages sociaux (revenu de travail) au cours d'un mois donné. Cette enquête ne vise pas les travailleurs autonomes de même que les propriétaires et les associés des entreprises non constituées en société et des bureaux voués à l'exercice d'une profession libérale ainsi que les employés du secteur agricole.

Les estimations de l'EERH sont produites en intégrant les données de trois sources : un recensement d'environ 1 million de retenues salariales fournies par l'Agence du revenu du Canada; l'Enquête sur la rémunération auprès des entreprises, qui permet de recueillir des données auprès d'un échantillon de 15 000 établissements; et les dossiers administratifs d'emploi dans les administrations publiques fédérale, provinciales et territoriales fournis par ces ordres de gouvernement.

Les estimations de la rémunération et des heures de travail hebdomadaires moyennes proviennent d'un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %. Les estimations de l'emploi salarié sont fondées sur un recensement de données administratives et ne sont pas sujettes à la variabilité d'échantillonnage.

Lors de chaque diffusion des données de l'EERH, les données du mois précédent sont révisées. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

Statistique Canada produit aussi des estimations de l'emploi à partir de l'Enquête sur la population active (EPA). L'EPA est une enquête-ménage mensuelle dont le principal objectif est de répartir la population en âge de travailler en trois catégories qui s'excluent mutuellement, à savoir les personnes occupées (y compris les travailleurs autonomes), les chômeurs et les inactifs. Cette enquête est la source d'information officielle concernant le taux de chômage, et elle permet de recueillir des données sur les caractéristiques sociodémographiques de l'ensemble de la population sur le marché du travail.

En raison de différences conceptuelles et méthodologiques, les estimations portant sur les variations dans l'EERH et l'EPA divergent de temps en temps. Toutefois, les tendances dont rendent compte les données sont semblables. Pour mieux comprendre les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite les comparaisons, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les données sur l'emploi salarié non agricole portent sur l'ensemble des salariés rémunérés à l'heure et des employés à salaire fixe, ainsi que sur la catégorie « autres salariés », qui comprend les travailleurs payés à la pièce et ceux payés seulement à la commission.

À moins d'indication contraire, les données sur le nombre moyen d'heures travaillées par semaine portent seulement sur les salariés rémunérés à l'heure et les employés à salaire fixe, et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN).

Toutes les données sur la rémunération tiennent compte des heures supplémentaires et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du SCIAN. Les données sur la rémunération correspondent à la rémunération brute avant les retenues à la source. La rémunération hebdomadaire moyenne est obtenue en divisant les gains hebdomadaires totaux par le nombre de salariés.

Enquête sur les postes vacants et les salaires

L'Enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) est une enquête trimestrielle. L'échantillon trimestriel des emplacements commerciaux est réparti sur les trois mois de collecte du trimestre, approximativement équilibré par province et par secteur d'activité pendant chacun des trois mois. Cela permet la production d'estimations trimestrielles et mensuelles.

Les estimations mensuelles provisoires sont produites pour les postes vacants, les taux de postes vacants et l'emploi salarié au moyen des réponses obtenues auprès des emplacements commerciaux échantillonnés pendant le mois de référence correspondant. La période de référence de l'EPVS est le premier jour du mois respectif.

Les estimations mensuelles provisoires sont révisées et finalisées lorsque les estimations trimestrielles correspondantes sont diffusées, ou peu après. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite les comparaisons, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Bien que l'emploi mesuré dans le cadre de l'EPVS soit étalonné en fonction de l'emploi mesuré au moyen de l'EERH, les chiffres de l'emploi salarié tirés de l'EERH et les chiffres de l'emploi mensuels provisoires tirés de l'EPVS peuvent différer en raison des regroupements utilisés pour l'étalonnage et des différences sur le plan de la portée et des périodes de référence.

L'EPVS permet également de fournir des données trimestrielles exhaustives sur les postes vacants selon le secteur d'activité et les professions détaillées pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques; sur le salaire horaire offert; et sur les caractéristiques des postes vacants. Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation des données de l'EPVS dans le Guide de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires (Numéro au catalogue75-514-G).

Tableaux de données en temps réel

Les tableaux 14-10-0357-01 et 14-10-0358-01 sont désormais archivés.

Les tableaux de données en temps réel 14-10-0331-01 et 14-10-0332-01 seront mis à jour le 18 mars 2024.

Prochaine diffusion

Les données de janvier 2024 de l'EERH et de l'EPVS seront diffusées le 28 mars 2024. Les résultats du quatrième trimestre (octobre à décembre) de 2023 de l'EPVS, qui fourniront des renseignements sur le nombre de postes vacants selon le sous-secteur, le nombre de postes vacants selon la profession et les salaires offerts, seront diffusés le 19 mars 2024.

Au moment de la diffusion des données de janvier 2024, les données mensuelles récentes et historiques de l'EERH et de l'EPVS seront également remplacées par des estimations révisées. Pour l'EERH, toutes les séries de données mensuelles désaisonnalisées et non désaisonnalisées seront révisées, à partir de 2001, pour un petit nombre d'industries afin de corriger des erreurs de déclaration ou de traitement, ou pour s'aligner sur le plus récent SCIAN 2022 version 1.0. En outre, les données désaisonnalisées seront révisées en fonction des facteurs saisonniers les plus récents. Pour l'EPVS, toutes les séries de données mensuelles désaisonnalisées et non désaisonnalisées, à partir d'avril 2015, seront révisées afin d'utiliser les normes les plus récentes, à savoir la Classification géographique type (CGT) 2021 et le SCIAN 2022 version 1.0. Ces changements permettront d'aligner les données de l'EERH et d'EPVS sur les normes les plus récentes et d'améliorer la cohérence avec d'autres données sur le marché du travail.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail dans le Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

Le produit « La rémunération et l'emploi salarié en bref : appli interactive » (14200001) est maintenant accessible. Cette application interactive de visualisation de données permet de brosser un portrait détaillé du marché du travail canadien à l'aide des données les plus récentes de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail. Les estimations sont désaisonnalisées et sont offertes selon la province et le principal secteur d'activité. L'application comprend également des estimations historiques remontant à 10 ans. Elle permet aux utilisateurs d'explorer et de personnaliser rapidement et aisément l'information présentée. Il est possible de combiner plusieurs provinces et secteurs d'activité afin de créer ses propres domaines d'intérêt associés au marché du travail.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

Date de modification :