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Comptes économiques

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Jusqu’en 2008, le Canada a traversé une période record de 16 ans depuis le der nier ralentissement économique et a connu un essor de 7 ans des prix des produits de base; toutefois, l’économie en 2008 ne ressemblait en rien à la période récente. Pour bon nombre d’investisseurs et de travailleurs plus jeunes, 2008 était leur première expérience d’une récession.

Pendant les sept premiers mois de 2008, les prix des produits de base ont atteint des niveaux records dans un contexte de croissance lente en Amérique du Nord et de progression soutenue en Asie. L’inflation a fait grand bruit, alors que l’excédent commercial de notre pays battait des records. Toutefois, vers la fi n de l’été, la demande et les prix des produits de base ont fléchi dans le monde pour s’effondrer abrupte ment après le début de la crise des marchés du crédit à la mi-septembre. Ces événements devaient avoir des répercussions rapides sur l’économie réelle de la production et de l’emploi.

La lenteur de la croissance

À la fi n de l’année, l’économie dans le monde — et au Canada — fluctuait rapidement en réaction au tumulte des marchés financiers internationaux. En termes réels (corrigés en fonction de l’inflation), le produit intérieur brut (PIB) de notre pays a crû de 0,5 % en 2008, ce qui représente la croissance la plus lente depuis 1991.

Malgré cette crise, les institutions financières canadiennes ont tenu bon. Les administrations publiques et les entreprises avaient dégagé de larges excédents financiers dans la dernière décennie, et les ménages étaient moins endettés dans notre pays qu’aux États-Unis.

Au Canada, le PIB a augmenté dans cinq provinces et la Saskatchewan a été en tête avec un taux de 4,4 %. Le PIB a aussi monté au Yukon et au Nunavut, alors qu’une demande en décroissance à l’exportation a entraîné une baisse en Ontario, en Alberta, en Colombie-Britannique, à Terre-Neuve-et-Labrador et dans les Territoires du Nord- Ouest.

La demande intérieure, ayant stimulé la croissance économique depuis 2001, a pris un rythme plus lent (de 4,2 % en 2007 à 2,5 % en 2008), les dépenses en biens et services de consommation s’affaiblissant, tout comme le marché de l’habitation. Les pertes du commerce de marchandises et des termes de l’échange au Canada — les exportations canadiennes ayant diminué à un taux record de 25 % après octobre — ont contribué à la faiblesse générale du PIB. L’emploi a chuté en novembre et en décembre, affichant des baisses de 0,5 % et 0,6 % respectivement par rapport aux mêmes mois de l’année précédente.

La production de biens en baisse

En 2008, la production de biens a chuté de 2,8 %, accusant sa première baisse depuis 2001, année où le marché de la technologie s’est effondré. Toutes les industries de biens ont marqué une régression.

La valeur des permis de bâtir a baissé de 5,3 %. La valeur des permis de construction résidentielle a chuté de 10,2 %, tandis que celle de la construction non résidentielle a augmenté de 2,5 %. Sur le marché de la revente, les ventes ont enregistré la plus forte baisse depuis 1990, soit 17,1 % à compter de 2007. Parallèlement, les industries de services voyaient leur production s’accroître de 2,1 %, tous les secteurs marquant un progrès.