Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens
Statistiques régionales du travail et mouvements interrégionaux des salariés au Canada, 2001 à 2021
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Sommaire
Le présent article de recherche porte sur des statistiques régionales du travail nouvellement produites, basées sur les régions économiques où les gens travaillent. Les estimations sur ces données régionales du travail sont expérimentales et peuvent faire l’objet de révisions. Ces données nous permettent d’analyser les marchés du travail régionaux et de suivre les flux de travailleurs qui se déplacent d’une région économique vers d’autres régions. Selon les analyses interrégionales, les plus importantes sources et destinations de travailleurs en 2021 étaient situées au Québec et Ontario. Chaque région économique, qui a affiché un flux entrant net d’emplois, est entourée d’une concentration de régions économiques enregistrant des flux sortants nets de main-d’œuvre vers différentes destinations. De telles concentrations se sont formées autour de Montréal, de Toronto, d’Ottawa et de la Capitale-Nationale (région de la ville de Québec)Note . Au sein de ces concentrations, les principaux fournisseurs d’emplois sont les régions économiques de la Montérégie, de Lanaudière, des Laurentides et de Hamilton–Niagara Peninsula.
La répartition des emplois montre que 55 des 76 régions économiques ont représenté chacune moins de 1,0 % de l’ensemble des emplois au Canada, alors que la région de Toronto a affiché la proportion la plus élevée, soit 19,3 % en 2021. Environ 47 régions économiques ont affiché des taux de croissance annuels moyens positifs de l’emploi entre 2010 et 2021. Parmi celles-ci figurent toutes les régions économiques de la Colombie-Britannique, les régions du sud de l’Ontario, toutes les régions du Québec à l’exception de celles de l’est, l’Île-du-Prince-Édouard et les trois territoires. L’analyse à long terme montre que les régions de Calgary, d’Edmonton et de London sont passées d’un flux entrant net d’emplois en provenance d’autres régions à un flux sortant net. Alors que les régions de Toronto et de Montréal ont connu des tendances à la hausse de leurs flux entrants d’emplois au cours de la dernière décennie, les régions d’Ottawa, de Winnipeg et de la Capitale-Nationale ont connu des baisses constantes et légères de leurs flux entrants nets d’emplois.
Avec le début de la pandémie de COVID-19 et des répercussions des mesures de santé publique sur le marché du travail, toutes les régions économiques ont perdu des emplois en 2020. Les régions économiques ayant subi les pertes d’emplois les plus importantes (entre 90 000 et 400 000) se trouvent dans les concentrations d’emplois telles que Toronto, Lower Mainland–Southwest (en Colombie-Britannique), Montréal, Calgary et Edmonton. Les régions situées autour de ces trois premières concentrations ont suivi sur le plan du nombre de pertes d’emplois. Parmi les 15 régions économiques ayant enregistré les pertes d’emplois les plus marquées en 2020 (entre 30 000 à 400 000 emplois), 11 d’entre elles ont affiché des taux de récupération des emplois entre 80,0 % et 95,0 % en 2021. À l’exception de quatre régions économiques (y compris Winnipeg et Edmonton), les autres régions des provinces des Prairies ont affiché de faibles taux de récupération des emplois, tandis que près de la moitié des régions des provinces de l’Atlantique ont entièrement récupéré les emplois perdus.
En 2021, toutes les régions économiques du sud de la Colombie-Britannique et la plupart des régions du centre et du sud du Québec ont enregistré une semaine de moins que les heures moyennes au niveau national (1 685 heures).
Mots clés : Région économique, statistiques régionales du travail, nombre d’emplois, nombre d’heures travaillées, mouvements interrégionaux de travailleurs
1. Introduction
Bien qu’il existe déjà des statistiques mensuelles sur l’emploiNote , elles sont basées sur le lieu de résidence du travailleur. De telles statistiques sont utiles pour les analyses de la demande finale et la richesse des ménages. Cependant, les statistiques relatives à la production de biens et de services, à la valeur ajoutée correspondante et au rendement des régions économiques devraient plutôt être basées sur le lieu où travaille la personne. Pour établir de nouvelles statistiques du travail en termes de région de travail, les renseignements disponibles sur la base de la résidence, tirés de l’Enquête sur la population active (EPA), doivent être ajustés. En ajustant ces données, il est possible de produire des estimations du nombre de travailleurs qui entrent dans une région donnée pour y travailler, et du nombre de ses résidents qui en sortent pour aller travailler ailleurs. L’écart entre ces deux valeurs indique si une région affiche un flux entrant net ou un flux sortant net de main-d’œuvre.
Le présent article décrit la méthodologie utilisée pour créer ces nouvelles statistiques expérimentales régionales du travail. Il analyse les répartitions régionales des emplois et des heures travaillées et dévoile les dynamiques interrégionales des salariés entre les régions économiques de travail à l’aide de cartes géographiques. Cet article est le premier à comparer de telles statistiques sur une période complète de 10 ans, soit de la période de 2010 à 2021, et à examiner la mesure dans laquelle les restrictions liées à la pandémie de COVID-19 ont touché l’emploi et les mouvements de main-d’œuvre parmi entre les économies régionales.
L’analyse présentée ici, basée sur cet ensemble de données nouvellement produit, se distingue de celle d’autres études, comme Morissette et coll. (2016), qui ont examiné les taux d’embauche et de mise à pied régionaux en se basant sur les renseignements sur le lieu de résidence des travailleurs. Elle se distingue également de celle de Morissette (2018), dans laquelle l’analyse se limite au nombre de contribuables qui ont eu un revenu provenant d’un emploi rémunéré au cours d’une année donnéeNote . De plus, les nouvelles données facilitent l’exploration intégrée de tous les marchés du travail régionaux, tandis que les recherches précédentes se concentraient sur les caractéristiques du marché du travail dans une ou plusieurs régions. Par exemple, Siman et Adeyemo (2019) ont analysé la migration interprovinciale nette dans la région de London, en Ontario. Dans leur étude, ils ont décrit les mouvements de l’ensemble de la main-d’œuvre (c'est-à-dire occupée et en chômage) d’un lieu de résidence à un autre. En revanche, le présent article montre les flux nets d’emplois sur la base des mouvements entre le lieu de résidence le plus récent et le lieu de travail, en se concentrant uniquement aux personnes occupant un emploi.
Les analyses sur les flux interprovinciaux de travailleurs réalisées par Laporte et Lu (2013 peuvent masquer les régions d'une province qui souffrent de pénuries de main-d'œuvre ou qui sont confrontées à des excédents de main-d'œuvre. Comme on le montrera dans cet article, les nouvelles données régionales permettent de dégager de tels renseignements. Il convient de noter que certaines études approfondissent l’analyse et examinent les municipalités au sein des régions économiques, mais elles se limitent généralement aux années de recensement et ne portent que sur quelques municipalités. En prenant appui sur les données des recensements de 2001 et de 2006, par exemple, Turcotte et Vézina (2010) ont suivi les flux de personnes âgées de 25 à 44 ans qui ont quitté des municipalités centrales de régions métropolitaines telles que Toronto, Montréal et Vancouver pour s’installer dans des municipalités avoisinantes.
La suite de l’article est structurée comme suit. La section 2 décrit la nouvelle base de données régionale et sa méthodologie. La section 3 identifie les concentrations d’emplois et la répartition du nombre total d’emplois autour d’elles. La section 4 examine les flux interrégionaux des salariés. La section 5 explore les changements survenus sur les marchés du travail régionaux au cours de la dernière décennie. La section 6 traite de se concentre sur les répercussions des restrictions liées à la pandémie de COVID-19 sur l’emploi et ses dynamiques régionales. La section 7 examine de la moyenne annuelle des heures travaillées dans les régions, et la section 8 conclut l’analyse.
2. Données et méthodologie
Auparavant, les statistiques du travail selon la région économique n’étaient disponibles que sur demande spéciale, mais le 20 mai 2022, de telles données ont été rendues publiques dans une base de données expérimentaleNote . Le tableau de données publié contient plusieurs séries chronologiques commençant en 2001, les données contiennent des statistiques du travail régionales, telles que le nombre d’emplois, le nombre d’heures travaillées selon la catégorie de travailleurs (emploi salarié et travail autonome)Note , les flux interrégionaux nets d’emplois des salariés et les flux internationaux nets d’emplois des salariés (ceux qui ont franchi quotidiennement la frontière entre le Canada et les États-unis pour travailler). Toutes les statistiques sont disponibles selon les horaires de travail (à temps plein ou à temps partiel), à l’exception des flux internationaux nets.
L’échantillonnage pour l’EPA est basé sur les régions économiques, les nouvelles statistiques régionales du travail sont élaborées à partir des micro-bases de données de l’EPA. Cependant, deux ajustements ont été appliqués aux renseignements provenant de l’EPA : les travailleurs qui étaient en congé non payé (en raison d’une grève, par exemple) ont été exclus de l’analyse, et ceux occupant plus d’un emploi secondaire comptés deux fois. Les concepts d’emplois et de travailleurs doivent être interprétés avec prudence dans cette étude, car les flux interrégionaux d’emplois réfèrent en fait aux flux interrégionaux de travailleurs qui occupent ces emplois. Il est possible que ces travailleurs soient représentés deux fois dans les flux s’ils ont quitté leur région de résidence pour travailler à deux différents emplois au cours de la même semaine de référence. Enfin, pour construire une série chronologique robuste et prolongée pour les statistiques du travail en fonction de la région de travail, les données de l’EPA ont été combinées aux données du recensement (voir l’annexe A pour obtenir plus de détails).
Les données du recensement contiennent des données exhaustives sur les flux de travailleurs de leur région de résidence vers leur région de travail. Pour une région économique, la proportion de travailleurs ayant quitté la région pour travailler dans d’autres régions est calculée pour les années de recensement. Ces proportions sont élargies à la suite d’une transformation logistique pour créer une série chronologique. Les ratios subséquents sont appliqués aux estimations de l’emploi de l’EPA (par région de résidence) pour obtenir les estimations provisoires du nombre d’emplois par région de travail. Ces estimations régionales sont ensuite réconciliées avec les données repères provinciales et territorialesNote sur les emplois.
La procédure permet d’estimer le nombre de travailleurs qui est entré dans une région et le nombre de travailleurs qui a quitté la région. Les statistiques qui en découlent sont ensuite utilisées pour calculer les flux nets d’emplois salariés pour chaque région économique (flux entrants moins flux sortant). Le processus de réconciliation rend les flux interrégionaux cohérents avec l’estimation des flux inter-provinciaux qui sont déjà fournis par les données repères provincialesNote . Il convient de noter que les flux interrégionaux nets d’emplois pour les travailleurs autonomes ne peuvent s’appliquer sur le plan conceptuel, car l’établissement où ils travaillent correspond, par définition, à leur résidence.
En outre, les heures travaillées sont construites à partir des ventilations industrielles détaillées du SCIANNote provenant des données du recensement afin de mieux refléter l'influence de la structure industrielle de chaque région sur l'intensité des heures travaillées. Ainsi, pour chaque région de travail, la proportion de travailleurs au sein des différents secteurs d’activité est calculée à partir des données du recensement et est ensuite étendue aux autres années. La répartition industrielle des emplois qui en résulte est combinée à la moyenne provinciale des heures travaillées pour estimer un nombre agrégé d’heures travaillées pour la région. Enfin, ces heures travaillées régionales sont ajustées pour respecter les données repères provinciales et territoriales.
3. Pôles d’emplois et répartition des emplois parmi les marchés du travail régionaux, 2021
Cette section porte sur la répartition du nombre total d’emplois parmi les régions économiques et identifie les pôles d’emplois et leurs relations avec les régions qui les entourent en 2021.
Une région économique (RE)Note est constituée d’un regroupement de divisions de recensement (DR) complètes (à une exception près en Ontario), créées en tant qu’unité géographique standard pour l’analyse de l’activité économique régionaleNote . Les données régionales révèlent que le nombre total d’emplois au Canada sont répartis de façon hétérogène entre les 76 régions économiques en raison de leurs distinctions géographiques et industrielles. En 2021, 87,0 % du nombre total d’emplois était concentré dans quatre provinces : Ontario (39,0 %), Québec (22,0 %), Colombie-Britannique (14,0 %) et Alberta (12,0 %) (tableau 1).
La répartition régionale du nombre total d’emplois montre qu’environ la moitié des régions économiques ont une proportion d'emplois inférieure à 0,5 % (carte 1). Ces régions se situaient dans les trois territoires, au Manitoba (sauf Winnipeg), dans les provinces de l’AtlantiqueNote (sauf trois régions), en Saskatchewan (sauf deux), dans le centre et le nord de la Colombie-Britannique ainsi que dans le nord et le nord-est du Québec. Par ailleurs, les parts les plus élevées du nombre total d'emplois ont été enregistrées dans des régions économiques telles que Toronto avec 19,3 %, Lower Mainland–Sud-ouest (en Colombie-Britannique) avec 9,0 %, Montréal avec 7,4 % et Calgary avec 4,6 %. Ces quatre pôles d'emploi représentaient 40,3 % des emplois au Canada.
L'Ontario ne comptait aucune région dont la proportion d'emplois était inférieure à 0,5 %. La région économique de Toronto, avec 19,3 % au niveau national, représentait la moitié de sa part provinciale dans les emplois canadiens. Les proportions d'emplois diminuent progressivement à mesure que l'on s'éloigne de ce pôle d'emploi. Toronto était suivie par des régions économiques telles qu'Ottawa avec 4,1 %, Kitchener - Waterloo - Barrie avec 3,7 % et Hamilton - Niagara Peninsula avec 3,6 % --- toutes représentant des proportions élevées du nombre total d'emplois au niveau du Canada. Ces régions sont suivies par London avec 1,9 %, Windsor - Sarnia avec 1,5 %, le Nord-Est avec 1,3 % et Kingston - Pembroke avec 1,2 %. La région du Nord-Ouest avait le pourcentage le plus bas avec 0,6 %, ce qui dépassait néanmoins la moitié des régions économiques du Canada.
En Colombie-Britannique, les proportions d'emplois ont considérablement diminué au-delà de son pôle d'emploi, Mainland - Southwest. Avec 9,0 % des emplois canadiens, ce pôle a reçu les deux tiers de sa part provinciale en emplois canadiens et était suivi par deux autres régions économiques : Île de Vancouver et la Côte avec 2,2 % et Thompson - Okanagan avec 1,6 %. Les proportions d'emplois au niveau national pour les autres régions économiques de cette province étaient inférieures à 0,5 %, la plus faible étant de 0,1 % pour Nechako.
Au Québec, les proportions d'emplois dans les régions autour de Montréal ont diminué plus fortement que les régions autour de Toronto, mais plus graduellement que celles autour de Mainland - Southwest en Colombie-Britannique. Montréal, avec 7,4 % des emplois à l'échelle nationale, a attiré le tiers de la part provinciale des emplois au Canada, suivie de la Montérégie avec 3,5 %, de la Capitale-Nationale avec 2,1 %, des Laurentides avec 1,3 %, de Chaudière-Appalaches avec 1,0 % et de Lanaudière avec 0,9 %. Six autres régions économiques de cette province ont affiché des parts de l’ensemble des emplois au Canada se situant entre 0,5 % et 0,9 %. Les régions situées dans le Nord et le Nord-Est du Québec ont représenté moins de 0,5 % des emplois, et c’est le Nord-du-Québec (0,1 %) qui en a affiché la plus faible part.
Dans la province de l’Alberta, Calgary et Edmonton, avec des parts d'emploi au niveau national de 4,6 % et 4,2 %, ont représenté environ trois quarts (73,0 %) de leur part provinciale dans l'emploi au Canada. Les proportions ont rapidement chuté pour se situer entre 0,2 % et 0,7 % pour les autres régions économiques.
Les autres provinces ont présenté au plus une région dont la proportion des emplois totaux est supérieure à 1,0 %. Au Manitoba, Winnipeg ont reçu 2,3 % de l’ensemble des emplois au Canada, tandis que les autres régions économiques en ont reçu moins de 0,3 %. En Saskatchewan, les pourcentages d'emplois pour Regina - Moose Mountain et Saskatoon - Biggar sont d'environ 1,0 %, tandis que les autres régions ont moins de 0,5 %. Toutes les régions des quatre provinces Atlantiques ont affiché des pourcentages d'emploi inférieurs à 0,7 %, à l'exception de Halifax en Nouvelle-Écosse qui a affiché 1,3 %. Enfin, chacun des trois territoires a attiré environ 0,1 % des emplois au Canada.
Dans l’ensemble, la carte 1 montre qu’à l'exception de l’Ontario et du Québec, les proportions des emplois totaux diminuent rapidement lorsqu'on s'éloigne des pôles d'emploi. En 2021, 66,0 % des emplois totaux se trouvent dans 12 régions économiques dont la proportion se situe entre de 2,0 % à 19,3 % (tableau 2 – A). Une telle répartition peut indiquer que certains marchés du travail régionaux dépendent en grande partie des travailleurs provenant d’autres régions du pays pour combler les pénuries de main-d’œuvre. La section suivante se penchera plus en détail sur cette question.
4. Flux interrégionaux de main-d’œuvre, 2021
Cette section porte sur les mouvements interrégionaux des salariés en 2021. L’analyse présentée montre que les régions ayant des proportions élevées de l’ensemble des emplois au Canada sont liées aux régions qui ont été les principaux bénéficiaires nets ou fournisseurs nets d'emplois au sein de la population active.
4.1 Flux nets d’emplois des salariés entre les régions économiques, 2021
En raison des possibilités d'emploi et des pénuries de main-d'œuvre au niveau des régions, de nombreux travailleurs rémunérés décident de faire la navette quotidiennement ou d'effectuer un ou plusieurs allers-retours chaque mois vers d'autres régions pour y travailler. Cette dynamique de l'emploi peut être illustrée pour les travailleurs rémunérés en 2021 (carte 2). L'illustration distingue les régions économiques qui enregistrent des flux entrants nets d'emplois, c'est-à-dire celles où le nombre de travailleurs entrant est supérieur au nombre de travailleurs sortant (flux net positif), des régions qui enregistrent des flux sortants nets d'emplois, c'est-à-dire celles où l'on observe l'inverse (flux net négatif).
Chaque région économique qui reçoit un grand nombre de travailleurs est entourée d'une concentration de régions économiques qui envoient une main-d'œuvre importante vers différentes destinations. Le Québec et l'Ontario ont formé de telles concentrations autour de Montréal, avec un flux entrant net d'environ 335 000 emplois, de Toronto, avec un flux entrant net de 146 000 emplois, ainsi que d'Ottawa et de la Capitale-Nationale, avec des flux entrants nets d'environ 32 000 et 21 000 emplois respectivement. À l'intérieur de ces concentrations, les principales sources de main-d'œuvre sont la Montérégie avec un flux sortant net de 144 000 emplois, Lanaudière avec un flux sortant net de 78 000 emplois, les Laurentides avec un flux sortant net de 66 000 emplois et Hamilton - Péninsule du Niagara avec un flux sortant net de 61 000 emplois.
Le tableau 2 (parties B et C) classe le reste des régions avec les flux entrants et les flux sortants nets d'emplois les plus importants. Après la Capitale-Nationale et Wood Buffalo - Cold Lake avec des flux entrants nets d'environ 20 000 emplois et Winnipeg avec 18 000 emplois, le reste des régions économiques avec des flux nets positifs affichent des valeurs inférieures à 10 000 emplois. D'autre part, après Kitchener - Waterloo - Barrie avec un flux sortant net de 53 000 emplois, Laval avec un flux sortant net de 43 000 emplois, Outaouais avec 31 000 emplois, Chaudière-Appalaches avec 21 000, Muskoka - Kawarthas avec 16 000 et Southeast in Manitoba avec un flux sortant net de 12 000 emplois, le reste des régions économiques avec des flux nets négatifs d'emplois ont enregistré des flux sortants nets inférieurs à 10 000 emplois.
La section suivante examine si les régions économiques ayant des proportions élevées d'emplois sont uniquement des bénéficiaires nets de main-d’œuvre, uniquement des fournisseurs nets de main-d’œuvre, ou si elles peuvent être les deux à la fois.
4.2 Relation entre la concentration d’emplois et les flux nets d’emplois, 2021
Le tableau 2 montre que la plupart des régions économiques ayant des proportions élevées des emplois totaux au pays (entre 2,0 % et 19,3 %) peuvent être soit d'importants bénéficiaires de main-d'œuvre en provenance d'autres régions, soit d'importants fournisseurs de main-d'œuvre à d'autres régions.
Les sections A et B du tableau identifient les centres d’emplois ayant reçu un grand nombre de travailleurs, dont Montréal, Toronto, Ottawa, la Capitale-Nationale et Winnipeg, alors que les parties A et C mettent en évidence les centres d’emplois ayant fourni plus de travailleurs qu’ils n’en ont reçus, dont la Montérégie, Hamilton–Niagara Peninsula, Kitchener–Waterloo–Barrie.
Quatre régions économiques (Lower Mainland–Sud-ouest, Southwest, Vancouver Island and Coast, Calgary et Edmonton) ayant des proportions élevées des emplois totaux (entre 4,6 % et 9,0 %) ne sont ni d'importants bénéficiaires ni d'importants fournisseurs de main-d'œuvre. Ces trois dernières régions ont enregistré des flux sortants nets d'emplois compris entre 2 000 et 6 000 emplois. D'autre part, la région de Wood Buffalo - Cold Lake, avec une faible proportion d'emplois (0,5 %) au niveau national, est classée au cinquième rang parmi les bénéficiaires de main-d'œuvre (avec un flux entrant net de 20 000 emplois).
La prochaine section traite des changements les changements dans les emplois régionaux et les mouvements interrégionaux au cours de la dernière décennie.
5. Marchés du travail régionaux au cours de la décennie de 2010 à 2021
Cette section s’intéresse aux régions économiques qui ont attiré le plus d'emplois et celles qui en ont perdu le plus au cours de la période de 2010 à 2021. Elle explore aussi les variations à long terme des flux nets d’emplois dans ces régions interrégionaux.
5.1 Taux de croissance annuel moyen de l’emploi dans les régions économiques
Pour estimer les tendances à long terme de la répartition régionale de l’emploi, le taux de croissance annuel des emplois de 2010 à 2021 a été calculé comme le taux d’intérêt composé. Parmi 76 régions économiques, 47 régions ont affiché des taux de croissance annuels positifs (entre 0,1 % à 6,0 % par an en moyenne). Il s'agit de toutes les régions économiques de la Colombie-Britannique, du sud de l’Ontario, de toutes les régions du Québec à l'exception de celles de l'Est, l’Île-du-Prince-Édouard et les trois territoires (carte 3). Parmi elles, les taux de croissance les plus élevés ont été enregistrés par le Nord-du-Québec avec 6,0 % (passant d'environ 11 800 à 22 300 emplois), le Nunavut avec 3,5 % (passant d'environ 15 000 à 22 000 emplois), le Lower Mainland - Southwest avec 2,0 % (passant d'environ 1 380 000 à 1 717 000 emplois) et le Yukon avec près de 1,9 % (passant d'environ 22 000 à 27 000 emplois) (voir le tableau 3 – A-1). Les autres régions ayant des gains de main-d'œuvre ont connu des taux de croissance inférieurs à 1,5 %.
Les régions économiques ayant enregistré une forte hausse du nombre d'emplois entre 2010 et 2021 sont parmi celles dont les taux de croissance sont les plus faibles. La région de Toronto, avec un taux de croissance annuel moyen de 1,5 %, a connu une hausse de 510 000 emplois (passant d'environ 3 166 000 à 3 675 000) ; la région de Montréal, avec un taux de croissance moyen de 1,1 %, a ajouté 153 000 emplois (passant d'environ 1 250 000 à 1 403 000) ; Edmonton, avec un taux de croissance de 1,4 %, a connu une augmentation d'environ 115 000 emplois (passant d'environ 688 000 à 802 000) et Calgary, avec un taux de croissance de 1,1 %, a augmenté de 96 000 emplois (passant d'environ 775 000 à 870 000) (voir le tableau 3 – A-2).
Les 29 régions économiques restantes ont enregistré des taux de croissance annuels entre -2,5 % et -0,1 %. Ces régions économiques sont surtout situées en Alberta, en Saskatchewan, dans le nord du Manitoba et de l'Ontario, dans l'est du Québec et dans les provinces de l'Atlantique (à l'exception de l'Île-du-Prince-Édouard). Dans l'ensemble, les réductions du nombre d'emplois au cours de la décennie n'ont pas été très importantes. La Côte-Nord au Québec, avec un taux de croissance annuel moyen négatif (-2,5 %), a enregistré une baisse de 12 000 emplois (passant d'environ 52 000 à 39 000) ; Banff - Jasper - Rocky Mountain House, avec un taux de croissance moyen négatif (-1,8 %), a perdu 10 000 emplois (passant d'environ 54 000 à 45 000) (voir le tableau 3– B-1). Les autres régions économiques ayant connu d'importantes réductions d'emplois sont Camrose - Drumheller, avec un taux de croissance moyen de -1,3 %, qui a perdu environ 15 000 emplois, et la région du Nord-Est de l'Ontario, avec un taux de croissance moyen de -0,4 %, qui a perdu environ 12 000 emplois au cours de la décennie (voir le tableau 3 – B-2).
5.2 Tendances à long terme des flux interrégionaux d’emplois
Alors que 64 régions ont conservé leur statut de fournisseur net ou de bénéficiaire net d'emplois au cours de la période de 2010 à 2021 (carte 4), il est possible de dégager certaines tendances pour les mouvements à long terme des flux nets d’emplois (tableau 4 et graphique 1). Les tendances sont examinées pour ces régions qui connaissent des changements substantiels dans leurs flux nets d'emplois.
Les régions économiques qui ont terminé avec des flux nets d'emplois négatifs en 2021 présentent trois principales tendances de mouvements. Certaines d'entre elles ont connu une décennie d'augmentation constante de leurs flux sortants nets d'emplois (tableau 4 – A-1). Par exemple, les flux nets d'emplois dans la région Kitchener - Waterloo - Barrie ont connu une tendance négative accélérée, passant d'un flux sortant net d'environ 34 000 emplois en 2010 à un flux sortant net de 53 000 emplois en 2021, soit une augmentation de 18 600 flux sortants nets d’emplois (graphique 1 – A-1). Quelques régions ayant connu des réductions continues de leurs flux entrants nets d'emplois sont finalement devenues des fournisseurs nets d'emplois (tableau 4 – A-2). Calgary a commencé avec un flux entrant net d'environ 4 900 emplois en 2010, est devenu un fournisseur net d'emplois en 2015, et a fini avec 6 300 flux sortants nets d'emplois d'ici 2021 (graphique 1 – A-2). Des régions telles qu'Edmonton et London ont connu des scénarios similaires. D'autres régions ont connu des diminutions constantes de leurs sorties nettes d'emplois (tableau 4 – B). Les flux sortants nets d'emplois en Outaouais ont diminué de façon continue, passant de 38 600 emplois en 2010 à 31 400 emplois en 2021 (graphique 1 – B).
De manière similaire, les régions économiques qui ont terminé avec des flux entrants nets d'emplois positifs en 2021 présentent trois tendances principales. Certaines régions ont connu des augmentations continues de leurs flux entrants nets d'emplois (tableau 4 – C-1). Par exemple, les flux entrants nets dans la région de Toronto sont passés d'environ 102 000 emplois en 2010 à environ 146 000 emplois en 2021, soit une augmentation de 44 700 emplois (graphique 1 – C-1). Quelques régions sont passées de fournisseurs nets d'emplois à bénéficiaires nets d'emplois (tableau 4 – C-2). Parmi elles, la région Lower Mainland - Southwest a connu une tendance en forme de U pour ses flux nets d'emplois : elle a commencé avec un flux sortant net d'environ 1 200 emplois en 2010, a atteint un maximum de flux sortant net d'environ 4 000 emplois en 2014, puis a connu des réductions continues de ses flux sortants nets jusqu'en 2018, date à laquelle elle a commencé à devenir un bénéficiaire net d'emplois avec un flux entrant net d'environ 3 800 emplois d'ici à 2021 (graphique 1 – C-2). D'autres régions ont enregistré des diminutions constantes de leurs flux entrants nets d'emplois (tableau 4 – D). En 2010, la région d’Ottawa a commencé avec un flux entrant net de 40 000 emplois qui a continuellement diminué pour atteindre un flux entrant net de 32 000 emplois en 2021 (graphique 1 – D).
La prochaine section porte sur la résilience du marché du travail régional pendant la pandémie de COVID-19.
6. Répercussions de la pandémie de COVID-19 et des mesures santé publique sur l’emploi régional et les mouvements interrégionaux, 2019 à 2021
Dans cette section, les statistiques du travail pour 2019 (l’année précédant le début de la pandémie de COVID-19) sont comparées avec celles de 2020 et de 2021 afin d’examiner les répercussions des mesures de santé publique liées à la pandémie sur les marchés du travail régionaux et les mouvements de main-d’œuvre interrégionaux. Les taux de récupération calculésNote , qui sont examinés dans cette section, montreront quels pourcentages des emplois régionaux perdus en 2020 (par rapport à 2019) ont été récupérés en 2021.
6.1 Les pertes importantes d'emplois au niveau régional ont touché les pôles d'emploi
Une comparaison du nombre total d’emplois entre 2019 et 2020 montre que toutes les régions économiques ont perdu des emplois en 2020 (carte 5). Ce sont les régions économiques affichant les plus fortes proportions de l’ensemble des emplois au Canada qui ont enregistré les plus grandes pertes d’emplois en 2020. Tous les pôles d'emploi régionaux ont enregistré entre 90 000 et 400 000 pertes d'emplois au cours de la première année de la pandémie. La région de Toronto a perdu environ 392 600 emplois, celle du Lower Mainland - Southwest a perdu environ 193 600 emplois, celle de Montréal en a perdu environ 133 200 et celles de Calgary et d'Edmonton en ont perdu environ 95 000. En outre, les marchés régionaux de l'emploi autour des trois premiers pôles d'emploi mentionnés ont perdu entre 40 000 et 90 000 emplois en 2020 (tableau 5). En termes de variation de pourcentage, toutes ces régions ont enregistré des pertes entre 9,0 % et 12,0 % des emplois.
Toutefois, d'autres régions ont connu des réductions d'emplois supérieures à 15,0 % en 2020 : Windsor - Sarnia en Ontario avec 19,0 % (58 200 pertes d'emplois) ; Banff - Jasper - Rocky Mountain House en Alberta avec 17,0 % (8 900 pertes d'emplois) et Gaspésie - Îles-de-la-Madeleine au Québec avec 15,0 % (5 000 pertes d'emplois).
Dans l’ensemble, les régions suivantes ont perdu environ 10 000 emplois ou plus : toutes les régions de l’Ontario, toutes les régions du Québec à l’exception de quatre, toutes les régions de l’Alberta à l’exception de deux, trois régions du sud et du sud-ouest de la Colombie-Britannique, deux régions de la Saskatchewan, la région de Winnipeg au Manitoba, et deux régions des provinces de l’Atlantique (carte 5).
6.2 Taux de récupération des emplois régionaux, 2021
Bien que les répercussions de la pandémie de COVID-19 et des mesures de santé publique sur le marché du travail aient été atténuées en 2021, la plupart des marchés régionaux de l'emploi ont conservé un nombre total d'emplois inférieur en 2021 à ce qu'il était en 2019. Un taux de récupération inférieur à 100 % indique la part des pertes d'emplois régionales (survenues en 2020) qui ont été comblées en 2021. Un taux de récupération supérieur à 100 % indique que le nombre d'emplois en 2021 a dépassé le niveau de 2019. Si le taux est négatif, cela signifie que la région a enregistré de nouvelles pertes d'emplois en 2021 et a donc perdu encore plus d'emplois qu'en 2019.
Il n'existe pas de tendances de récupération très spécifiques parmi les régions du Canada (voir la carte 6). Tout d’abord, 11 des 15 régions économiques ayant subi les plus fortes pertes d'emplois en 2020 (soit entre 30 000 et 400 000) ont affiché des taux de récupération d'emplois entre 80,0 % et 95,0 % tableau 5). De plus, la plupart des régions économiques ayant des taux de récupération supérieurs à 90,0 % sont les provinces de l'Atlantique (huit régions), le Québec (Montréal, Laval et quatre autres régions), la région de London en Ontario, trois régions dans les Prairies, deux régions dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique et les Territoires du Nord-Ouest. La liste de toutes les régions économiques ayant un taux de récupération supérieur à 90,0 % figure au tableau 6.
La plupart des régions économiques du sud de l’Ontario affichaient des taux de récupération plus faibles des emplois, variant entre 80,0 % et 90,0 %. Dans les provinces des Prairies à l'exception d'Edmonton, de Winnipeg et de deux autres régions qui ont affiché des taux de récupération supérieurs à 85,0 %, les 18 autres régions ont connu des taux de récupération faibles - même celles dont les marchés du travail initiaux sont relativement importants (c'est-à-dire un nombre élevé d'emplois totaux en 2019) (graphique 1). En revanche, 6 des 11 régions situées à l'Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick ont affiché des taux de récupération complets ou supérieurs à 100 % (graphique 2).
Deux régions économiques, qui ont enregistré d’importants taux de récupération négatifs des emplois, ont perdu d’autres emplois en 2021Note . La region de Côte-sud–Burin Peninsula à Terre-Neuve-et-Labrador a affiché un taux de récupération négatif (-120,0 %), soit de 11 370 emplois en 2019 à 10 830 en 2020, puis 10 160 en 2021, et Swift Current - Moose Jaw en Saskatchewan a affiché un taux de récupération négatif (-40,0 %), soit de 54 850 emplois en 2019 à environ 52 770 en 2020, puis 51 920 en 2021.
7. Nombre moyen d’heures travailléesNote par région économique en 2021
En 2021, le nombre annuel moyen d’heures travaillées au Canada s’est chiffré à 1 685 heures. Dans ce qui suit, la moyenne du nombre d’heures travaillées dans les différentes régions économiques est comparée avec la moyenne à l’échelle nationale, selon une semaine de travail de 32 heures en moyenneNote .
Les régions économiques où la population active a travaillé en moyenne au moins une semaine de moins que le niveau national sont Muskoka–Kawarthas en Ontario, presque toutes les régions économiques du centre et du sud du Québec, et toutes les régions économiques du sud de la Colombie-Britannique (carte 7). Par ailleurs, la plupart des régions économiques des provinces des Prairies, de la région de Toronto, des régions du nord de Terre-Neuve-et-Labrador et du Nouveau-Brunswick ont enregistré un nombre moyen d’heures travaillées supérieur d’au moins une semaine au niveau national. Les régions économiques où les heures moyennes travaillées étaient supérieures de quatre semaines au niveau national sont celles de Côte-Ouest–Northern Peninsula–Labrador, du Nunavut et de Wood Buffalo–Cold Lake.
De façon plus générale, pour une région donnée, le nombre moyen d’heures travaillées augmente lorsqu’il y a plus de travailleurs à temps plein.
8. Conclusion
Les mouvements de la main-d’œuvre entre les régions sont économiquement efficaces, car ils permettent aux travailleurs de se rendre là où l’on a le plus besoin d’eux. Il peut également s’agir d’un objectif de politique publique acceptable au niveau local et provincial, si cela permet de soutenir des intérêts économiques et sociaux justifiés, tels que l’encouragement du développement local. Pour améliorer les politiques de mobilité interrégionale de la main-d’œuvre, il est nécessaire de disposer de données pertinentes et de qualité. C’est ce que le présent article tente d’explorer. Il se concentre sur les nouvelles statistiques régionales du travail expérimentales pour la période de 2001 à 2021, dans lesquelles les renseignements sur la population active sont ajustés pour refléter les régions économiques où les gens travaillent. Cette nouvelle base de données facilite l’analyse des marchés du travail régionaux, et permet aux utilisateurs d’examiner la répartition régionale des emplois et des heures travaillées, et de suivre les mouvements de main-d’œuvre interrégionaux.
En 2021, les régions économiques qui ont été, soit des bénéficiaires nets importants, soit des fournisseurs nets importants de main-d'œuvre se trouvent parmi les régions ayant les proportions les plus élevées du nombre total d'emplois au Canada. Il y a eu 12 des 76 régions économiques dont les proportions d'emplois se situent entre 2,0 % et 19,3 %, ce qui représente 66,0 % des emplois au niveau national. À l'exception de l'Ontario et du Québec, les proportions du nombre total d'emplois dans les régions économiques ont rapidement diminué en s'éloignant des principales concentrations d'emplois. En outre, la plupart des régions des provinces des Prairies et de l'Atlantique ont été des bénéficiaires nets d'emplois.
Au cours de la première année de la pandémie de COVID-19 en 2020, les mesures de santé publique qui en ont découlé ont empêché de nombreux Canadiens de travailler, en particulier dans les concentrations régionales d'emploi telles que Toronto, le Lower Mainland–Sud-ouest, Montréal, Calgary et Edmonton. Entre 2010 et 2021, 64 des 76 régions économiques ont conservé leur position de fournisseur net ou de bénéficiaire net de main-d’œuvre. Certaines des principales régions fournisseurs de main-d’œuvre ont connu des augmentations constantes au cours de la dernière décennie.
Dans le cadre de travaux futurs, les mouvements interrégionaux pourront être liés à davantage de facteurs démographiques et de variables macroéconomiques régionales telles que le revenu, le produit intérieur brut et les taux de chômage afin de mieux comprendre la dynamique des économies régionales. Par exemple, le vieillissement rapide de la population dans une région, qui s’explique par une structure d’âge relative différente, peut contribuer à une baisse importante du taux de chômage dans cette région. Cela devrait aider à retenir les travailleurs dans cette région tout en limitant les flux sortants de main-d’œuvre, mais pourrait également entraîner un resserrement des conditions de travail locales et une augmentation des coûts de la main-d’œuvre.
Des estimations expérimentales des données régionales sur le travail ont récemment été incluses comme partie intégrante de la diffusion des statistiques annuelles du travail. La base de données étant expérimentale, les commentaires sur ces statistiques du travail sont les bienvenus et pourraient contribuer à l’amélioration des prochaines versions du produit.
Références
Laporte, C., et Y. Lu. 2013. Les employés interprovinciaux au Canada, Ottawa, Statistique Canada.
Morissette, R. 2018. L’effet de la demande de main-d’œuvre sur la démographie régionale, Statistique Canada.
Morissette, R., W. Ci et G. Schellenberg. 2016. Taux d’embauche et de mise à pied selon la région économique de résidence : qualité des données, concepts et méthodes, Statistique Canada.
Siman, E. 2019. Labour Force Participation in London Economic Region–Follow-up study, Elgin Middlesex Oxford Workforce Planning and Development Board & Local Employment Planning Council.
Statistique Canada. 2023. Tableau 36-10-0675-01 – Statistiques du travail conformes au Système des comptes économiques provinciaux et territoriaux, selon les régions économiques, la catégorie d’emploi et l’horaire de travail.
Turcotte, M., et M. Vézina. 2010. Migration entre municipalité centrale et municipalités avoisinantes à Toronto, Montréal et Vancouver, Tendances sociales canadiennes, no 90, p. 3-24.
Annexe A
Calcul du nombre d’emplois rémunérés en fonction d’une région de travail
Cette annexe explique le processus utilisé pour estimer le nombre d’emplois en fonction de la région de travail. Par souci de simplicité, nous ne tenons pas compte du régime de travail (temps plein ou temps partiel) dans ce qui suit. De plus, le processus comprend certains ajustements pour tenir compte des grèves, des flux nets internationaux de travailleurs, et de la population non couverte par l’EPA (p. ex. personnel militaire, travailleurs sur les réserves autochtones).
Proportion d’emplois rémunérés (selon les données du recensement)
Les données du recensement contiennent le nombre de travailleurs provenant d’une région qui ont travaillé dans une région (recensements de 2001, 2006, 2011 et 2016). Pour chaque région comme qui a accueilli des travailleurs provenant de la région , le ratio d’emploi peut être calculé comme suit pour chaque année de recensement :
(1)
est calculé pour les emplois rémunérés. En changeant le numérateur de la région
à la région, on obtient les ratios d’emploi des travailleurs rémunérés provenant de la région
qui ont travaillé dans la région
Estimation du nombre de travailleurs rémunérés qui travaillent dans une région économique
Pour l’année t, en multipliant le
En répétant l’équation (3), mais en remplaçant la région
Le processus décrit ci-dessus peut être répété pour d’autres régions économiques qui se trouvent dans la même province que la région
L’estimation du nombre d’emplois provinciaux et territoriaux pour les travailleurs rémunérés doit être égale aux données repères provinciales et territoriales (selon le lieu de travail). Toutefois, les équivalences ne sont pas nécessairement garanties. Un processus de « ratissage », qui rétablit l’additivité dans un système de séries chronologiques mesurées à la même fréquence est utilisé pour mettre à jour le nombre estimatif de travailleurs rémunérés pour chaque région économique d’une province. Le nombre d’emplois provinciaux et territoriaux qui en découlera correspondra aux données repères provinciales et territoriales (selon le lieu de travail).
Annexe B
Tableaux, graphiques et cartes
Provinces, territoires et régions économiquesTableau 1 : Proportions du nombre total d'emplois et flux nets d'emplois des salariés par province et région économique, 2021 Note 1 | Identificateur unique de la région économique | Flux nets d’emplois des salariésTableau 1 : Proportions du nombre total d'emplois et flux nets d'emplois des salariés par province et région économique, 2021 Note 2 | Pourcentage du nombre total des emplois au Canada |
---|---|---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | 10 | -3 610 | 1,1 |
Avalon Peninsula, Terre-Neuve-et-Labrador | 1010 | 515 | 0,7 |
Côte-sud–Burin Peninsula, Terre-Neuve-et-Labrador | 1020 | -930 | 0,1 |
Côte-ouest–Northern Peninsula–Labrador, Terre-Neuve-et-Labrador | 1030 | -90 | 0,2 |
Notre Dame–Central Bonavista Bay, Terre-Neuve-et-Labrador | 1040 | -3 105 | 0,2 |
Île-du-Prince-Édouard | 11 | -1 305 | 0,4 |
Nouvelle-Écosse | 12 | -3 125 | 2,5 |
Cap Breton, Nouvelle-Écosse | 1210 | -1 050 | 0,3 |
Côte-nord, Nouvelle-Écosse | 1220 | -1 810 | 0,4 |
Annapolis Valley, Nouvelle-Écosse | 1230 | -8 110 | 0,3 |
Sud, Nouvelle-Écosse | 1240 | -795 | 0,3 |
Halifax, Nouvelle-Écosse | 1250 | 8 640 | 1,3 |
Nouveau-Brunswick | 13 | -2 195 | 1,9 |
Campbellton–Miramichi, Nouveau-Brunswick | 1310 | -1 100 | 0,3 |
Moncton–Richibucto, Nouveau-Brunswick | 1320 | -595 | 0,6 |
Saint John–St. Stephen, Nouveau-Brunswick | 1330 | -170 | 0,4 |
Fredericton–Oromocto, Nouveau-Brunswick | 1340 | -560 | 0,4 |
Edmundston–Woodstock, Nouveau-Brunswick | 1350 | 230 | 0,2 |
Québec | 24 | -33 005 | 22,1 |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Québec | 2410 | -320 | 0,2 |
Bas-Saint-Laurent, Québec | 2415 | -1 095 | 0,5 |
Capitale-Nationale, Québec | 2420 | 21 235 | 2,1 |
Chaudière-Appalaches, Québec | 2425 | -21 120 | 1,0 |
Estrie, Québec | 2430 | -2 585 | 0,8 |
Centre-du-Québec, Québec | 2433 | -1 255 | 0,7 |
Montérégie, Québec | 2435 | -143 960 | 3,5 |
Montréal, Québec | 2440 | 335 080 | 7,4 |
Laval, Québec | 2445 | -42 545 | 1,0 |
Lanaudière, Québec | 2450 | -78 290 | 0,9 |
Laurentides, Québec | 2455 | -66 400 | 1,3 |
Outaouais, Québec | 2460 | -31 445 | 0,9 |
Abitibi-Témiscamingue, Québec | 2465 | -1 420 | 0,4 |
Mauricie, Québec | 2470 | -2 670 | 0,6 |
Saguenay–Lac-Saint-Jean, Québec | 2475 | -1 540 | 0,6 |
Côte-Nord, Québec | 2480 | 1 380 | 0,2 |
Nord-du-Québec, Québec | 2490 | 3 945 | 0,1 |
Ontario | 35 | 34 725 | 38,8 |
Ottawa, Ontario | 3510 | 32 055 | 4,1 |
Kingston–Pembroke, Ontario | 3515 | 675 | 1,2 |
Muskoka–Kawarthas, Ontario | 3520 | -16 450 | 0,8 |
Toronto, Ontario | 3530 | 146 315 | 19,3 |
Kitchener–Waterloo– Barrie, Ontario | 3540 | -53 040 | 3,7 |
Hamilton–Niagara Peninsula, Ontario | 3550 | -60 580 | 3,6 |
London, Ontario | 3560 | -6 645 | 1,9 |
Windsor–Sarnia, Ontario | 3570 | -1 860 | 1,5 |
Stratford–Bruce Peninsula, Ontario | 3580 | -4 630 | 0,8 |
Nord-est, Ontario | 3590 | -3 085 | 1,3 |
Nord-ouest, Ontario | 3595 | 1 970 | 0,6 |
Manitoba | 46 | -1 450 | 3,6 |
Sud-est, Manitoba | 4610 | -11 740 | 0,3 |
Centre sud, Manitoba | 4620 | -425 | 0,2 |
Sud-ouest, Manitoba | 4630 | -390 | 0,3 |
Centre nord, Manitoba | 4640 | -1 285 | 0,1 |
Winnipeg, Manitoba | 4650 | 18 125 | 2,3 |
Interlake, Manitoba | 4660 | -8 045 | 0,2 |
Parklands, Manitoba | 4670 | -35 | 0,1 |
Nord, Manitoba | 4680 | 2 345 | 0,1 |
Saskatchewan | 47 | -6 270 | 3,0 |
Regina–Moose Mountain, Saskatchewan | 4710 | 315 | 1,0 |
Swift Current–Moose Jaw, Saskatchewan | 4720 | -1 165 | 0,3 |
Saskatoon–Biggar, Saskatchewan | 4730 | -1 975 | 1,0 |
Yorkton–Melville, Saskatchewan | 4740 | 440 | 0,2 |
Prince Albert, Saskatchewan | 4750 | -4 435 | 0,5 |
Nord, Saskatchewan | 4760 | 550 | 0,1 |
Alberta | 48 | 6 585 | 12,0 |
Lethbridge–Medicine Hat, Alberta | 4810 | -1 315 | 0,7 |
Camrose–Drumheller, Alberta | 4820 | -1 190 | 0,5 |
Calgary, Alberta | 4830 | -6 275 | 4,6 |
Banff–Jasper–Rocky Mountain House, Alberta | 4840 | 1 945 | 0,2 |
Red Deer, Alberta | 4850 | -700 | 0,6 |
Edmonton, Alberta | 4860 | -4 340 | 4,2 |
Athabasca–Grande Prairie–Peace River, Alberta | 4870 | -1 355 | 0,7 |
Wood Buffalo–Cold Lake, Alberta | 4880 | 19 815 | 0,5 |
Colombie-Britannique | 59 | 720 | 14,1 |
Île de Vancouver et la côte, Colombie-Britannique | 5910 | -2 495 | 2,2 |
Lower Mainland–Sud-ouest, Colombie-Britannique | 5920 | 2 605 | 9,0 |
Thompson–Okanagan, Colombie-Britannique | 5930 | -3 175 | 1,6 |
Kootenay, Colombie-Britannique | 5940 | 410 | 0,4 |
Cariboo, Colombie-Britannique | 5950 | 620 | 0,5 |
Côte-nord, Colombie-Britannique | 5960 | 915 | 0,1 |
Nechako, Colombie-Britannique | 5970 | 295 | 0,1 |
Nord-est, Colombie-Britannique | 5980 | 1 545 | 0,2 |
Yukon, Yukon | 6010 | -65 | 0,1 |
Territoires du Nord-Ouest, Territoires du Nord-Ouest | 6110 | 1 920 | 0,1 |
Nunavut, Nunavut | 6210 | 7 075 | 0,1 |
|
Emplois | |
---|---|
A) Les plus importantes proportions du nombre total d'emplois ( de 19,3 % à 2,0 %) | pourcentage |
Toronto (3530) | 19,3 |
Lower Mainland–Sud-ouest (5920) | 9,0 |
Montréal (2440) | 7,4 |
Calgary (4830) | 4,6 |
Edmonton (4860) | 4,2 |
Ottawa (3510) | 4,1 |
Kitchener – Waterloo – Barrie (3540) | 3,7 |
Hamilton – Niagara Peninsula (3550) | 3,6 |
Montérégie (2435) | 3,5 |
Winnipeg (4650) | 2,3 |
Île de Vancouver et la côte (5910) | 2,2 |
Capitale-Nationale (2420) | 2,1 |
B) Les flux nets d'emplois positifs les plus importants (flux entrants nets, bénéficiaires nets d'emplois) (de 335 000 à 10 000) | nombre |
Montréal (2440) | 335 000 |
Toronto (3530) | 146 000 |
Ottawa (3510) | 32 000 |
Capitale-Nationale (2420) | 21 000 |
Wood Buffalo – Cold Lake (4880) | 20 000 |
Winnipeg (4650) | 18 000 |
Autres régions affichant des flux nets positifs | <+10 000 |
C) Flux nets d'emplois négatifs les plus importants (flux sortants nets, fournisseurs nets d'emplois) (de -144 000 à -10 000) | nombre |
Montérégie (2435) | -144 000 |
Lanaudière (2450) | -78 000 |
Laurentides (2455) | -66 000 |
Hamilton–Niagara Peninsula (3550) | -61 000 |
Kitchener–Waterloo–Barrie (3540) | -53 000 |
Laval (2445) | -43 000 |
Outaouais (2460) | -31 000 |
Chaudière-Appalaches (2425) | -21 000 |
Muskoka Kawarthas (3520) | -16 000 |
Sud-est, Manitoba (4610) | -12 000 |
Autres régions affichant des flux nets négatifs | >-10 000 |
Source : Tableau 36-10-0675-01, février 2023. |
Régions économiques | Croissance annuelle moyenne | Emplois | ||
---|---|---|---|---|
2010 | 2021 | Différence (arrondie) | ||
pourcentage | nombre | |||
A) Augmentation du nombre d’emplois | ||||
A-1) Taux de croissance moyens élevés | ||||
Nord-du-Québec, Québec (2490) | 6,0 | 11 800 | 22 300 | 11 000 |
Nunavut (6210) | 3,5 | 14 910 | 21 870 | 7 000 |
Lower Mainland–Sud-ouest, Colombie-Britannique (5920) | 2,0 | 1 380 015 | 1 717 390 | 337 000 |
Yukon (6010) | 1,9 | 21 510 | 26 520 | 5 000 |
Sud-est, Manitoba (4610) | 1,5 | 44 745 | 52 630 | 8 000 |
Kootenay, Colombie-Britannique (5940) | 1,5 | 68 515 | 80 365 | 12 000 |
A-2) Fortes variations positives du nombre d’emplois | ||||
Toronto, Ontario (3530) | 1,4 | 3 165 635 | 3 675 270 | 510 000 |
Lower Mainland–Sud-ouest, Colombie-Britannique (5920) | 2,0 | 1 380 015 | 1 717 390 | 337 000 |
Montréal, Québec (2440) | 1,1 | 1 249 840 | 1 402 855 | 153 000 |
Edmonton, Alberta (4860) | 1,4 | 687 670 | 802 190 | 115 000 |
Calgary, Alberta (4830) | 1,1 | 774 870 | 870 485 | 96 000 |
Kitchener–Waterloo– Barrie, Ontario (3540) | 1,2 | 627 475 | 712 415 | 85 000 |
Montérégie, Québec (2435) | 1,1 | 588 690 | 660 420 | 72 000 |
B) Diminution du nombre d’emplois | ||||
B-1) Taux de croissance moyens élevés | ||||
Côte-Nord, Québec(2480) | -2,5 | 51 795 | 39 350 | -12 000 |
Banff–Jasper–Rocky Mountain House, Alberta (4840) | -1,8 | 54 295 | 44 665 | -10 000 |
Côte-sud–Burin Peninsula, Terre-Neuve-et-Labrador (1020) | -1,7 | 12 495 | 10 325 | -2 000 |
Yorkton–Melville, Saskatchewan (4740) | -1,6 | 44 490 | 37 400 | -7 000 |
B-2) Fortes variations négatives du nombre d’emplois (autres régions) | ||||
Camrose–Drumheller, Alberta (4820) | -1,3 | 110 435 | 95 235 | -15 000 |
Nord-est, Ontario (3590) | -0,4 | 256 665 | 244 705 | -12 000 |
Source : Tableau 36-10-0675-01, février 2023. |
Régions économiques | Année de changement | Tendance | Flux nets de salariés | ||
---|---|---|---|---|---|
2010 | 2021 | Différence (arrondie) | |||
nombre | |||||
A) Les principales régions économiques ayant une tendance à fournir plus d'emplois au cours de la décennie | |||||
A-1) Flux net d’emplois : Toujours (-) | |||||
Kitchener–Waterloo–Barrie, Ontario (3540) | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Baisse | -34 430 | -53 040 | -18 600 |
Laval, Québec (2445) | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Baisse | -32 050 | -42 545 | -10 500 |
Laurentides, Québec (2455) | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Baisse | -56 725 | -66 400 | -9 700 |
Lanaudière, Québec (2450) | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Baisse | -70 520 | -78 290 | -7 800 |
Hamilton–Niagara Peninsula, Ontario (3550) | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Baisse | -54 740 | -60 580 | -5 800 |
A-2) Flux net d’emplois : Variation (de + à -) | |||||
Calgary, Alberta (4830) | 2015 | Baisse | 4 875 | -6 275 | -11 200 |
Edmonton, Alberta (4860) | 2016 | Baisse | 2 445 | -4 340 | -6 800 |
London, Ontario (3560) | 2012 | Baisse | 505 | -6 645 | -7 200 |
B) Les principales régions économiques ayant une tendance à fournir moins d'emplois au cours de la décennie | |||||
Flux net d’emplois : Toujours (-) | |||||
Outaouais, Québec (2460) | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Hausse | -38 600 | -31 445 | 7 200 |
Interlake, Manitoba (4660) | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Hausse | -13 485 | -8 045 | 5 400 |
Chaudière-Appalaches, Québec (2425) | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Hausse | -26 000 | -21 120 | 4 900 |
C) Les principales régions économiques ayant une tendance à recevoir plus d'emplois au cours de la décennie | |||||
C-1) Flux net d’emplois : Toujours (+) | |||||
Toronto, Ontario (3530) | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Hausse | 101 625 | 146 315 | 44 700 |
Montréal, Québec (2440) | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Hausse | 309 325 | 335 080 | 25 800 |
Nunavut (6210) | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Hausse | 2 675 | 7 075 | 4 400 |
C-2) Flux net d’emplois : Variation (de - à +) | |||||
Lower Mainland–Sud-ouest, Colombie-Britannique (5920) | 2018 | Forme en U | -1 225 | 2 605 | 3 800 |
Banff–Jasper–Rocky Mountain House, Alberta (4840) | 2012 | Hausse | -195 | 1 945 | 2 100 |
D) Les principales régions économiques ayant une tendance à recevoir moins d'emplois au cours de la décennie | |||||
Flux net d’emplois : Toujours (+) | |||||
Ottawa, Ontario (3510) | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Baisse | 40 135 | 32 055 | -8 100 |
Winnipeg, Manitoba (4650) | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Baisse | 24 890 | 18 125 | -6 800 |
Capitale-Nationale, Québec (2420) | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Baisse | 26 850 | 21 235 | -5 600 |
... n'ayant pas lieu de figurer Source : Tableau 36-10-0675-01, février 2023. |
Régions économiques | Total des emplois | 2019 versus 2020 Pertes d'emplois |
Emplois récupérés, 2021Tableau 5 : La récupération du nombre total d'emplois dans les régions économiques ayant subi les plus fortes pertes d'emplois pendant la pandémie de COVID-19 (comparaison entre 2019, 2020 et 2021) Note 1 | |||
---|---|---|---|---|---|---|
2019 | 2020 | 2021 | ||||
nombre | différence (arrondie) | pourcentage | pourcentage | |||
Toronto, Ontario (3530) | 3 742 485 | 3 349 885 | 3 664 105 | -392 600 | -10 | 80 |
Lower Mainland–Sud-ouest, Colombie-Britannique (5920) | 1 730 275 | 1 536 675 | 1 723 165 | -193 600 | -11 | 96 |
Montréal, Québec (2440) | 1 417 005 | 1 283 795 | 1 403 785 | -133 200 | -9 | 90 |
Calgary, Alberta (4830) | 903 750 | 805 640 | 867 240 | -98 100 | -11 | 63 |
Edmonton, Alberta (4860) | 806 250 | 715 590 | 798 630 | -90 700 | -11 | 92 |
Hamilton–Niagara Peninsula, Ontario (3550) | 706 810 | 618 795 | 680 450 | -88 000 | -12 | 70 |
Ottawa, Ontario (3510) | 807 320 | 730 280 | 784 530 | -77 000 | -10 | 70 |
Kitchener–Waterloo–Barrie, Ontario (3540) | 722 325 | 653 440 | 710 930 | -68 900 | -10 | 83 |
Montérégie, Québec (2435) | 668 435 | 605 510 | 657 105 | -62 900 | -9 | 82 |
Windsor–Sarnia, Ontario (3570) | 309 605 | 251 405 | 299 740 | -58 200 | -19 | 83 |
Capitale-Nationale, Québec (2420) | 441 310 | 387 875 | 404 780 | -53 400 | -12 | 32 |
Île de Vancouver et la côte, Colombie-Britannique (5910) | 430 235 | 390 630 | 427 335 | -39 600 | -9 | 93 |
Laurentides, Québec (2455) | 247 865 | 213 115 | 245 250 | -34 800 | -14 | 92 |
Winnipeg, Manitoba (4650) | 439 515 | 406 845 | 434 595 | -32 700 | -7 | 85 |
Kingston–Pembroke, Ontario (3515) | 240 750 | 210 725 | 236 130 | -30 000 | -12 | 85 |
|
Régions économiques | Total des emplois | 2019 versus 2020 Pertes d'emplois |
Emplois récupérés, 2021Tableau 6 : Les régions économiques présentant les taux de récupération les plus élevés après la pandémie de COVID-19 en 2021 (comparaison entre 2019, 2020 et 2021) Note 1 | |||
---|---|---|---|---|---|---|
2019 | 2020 | 2021 | ||||
nombre | différence (arrondie) | pourcentage | pourcentage | |||
Nord, Saskatchewan (4760) | 10 230 | 9 570 | 11 050 | -700 | -6 | 224 |
London, Ontario (3560) | 342 810 | 321 210 | 363 415 | -21 600 | -6 | 195 |
Territoires du Nord-Ouest, Territoires du Nord-Ouest (6110) | 26 765 | 25 505 | 27 820 | -1 300 | -5 | 184 |
Moncton–Richibucto, Nouveau-Brunswick (1320) | 110 065 | 105 700 | 112 630 | -4 400 | -4 | 159 |
Fredericton–Oromocto, Nouveau-Brunswick (1340) | 73 245 | 68 915 | 75 225 | -4 300 | -6 | 146 |
Centre-du-Québec, Québec (2433) | 125 005 | 116 935 | 128 550 | -8 100 | -6 | 144 |
Nord-du-Québec, Québec (2490) | 22 725 | 20 935 | 23 310 | -1 800 | -8 | 133 |
Campbellton–Miramichi, Nouveau-Brunswick (1310) | 57 920 | 57 145 | 58 075 | -800 | -1 | 120 |
Île-du-Prince-Édouard (1110) | 78 835 | 73 795 | 79 265 | -5 000 | -6 | 109 |
Sud-est, Manitoba (4610) | 52 345 | 48 470 | 52 705 | -3 900 | -7 | 109 |
Halifax, Nouvelle-Écosse (1250) | 252 280 | 237 445 | 253 345 | -14 800 | -6 | 107 |
Sud, Nouvelle-Écosse (1240) | 48 875 | 44 825 | 48 860 | -4 100 | -8 | 100 |
Laval, Québec (2445) | 184 385 | 163 225 | 183 740 | -21 200 | -11 | 97 |
Lower Mainland–Sud-ouest, Colombie-Britannique (5920) | 1 7302 75 | 1 536 675 | 1 723 165 | -193 600 | -11 | 96 |
Côte-nord, Nouvelle-Écosse (1220) | 66 925 | 59 970 | 66 490 | -7 000 | -10 | 94 |
Île de Vancouver et la côte, Colombie-Britannique (5910) | 430 235 | 390 630 | 427 335 | -39 600 | -9 | 93 |
Notre Dame–Central Bonavista Bay, Terre-Neuve-et-Labrador (1040) | 34 730 | 30 690 | 34 405 | -4 000 | -12 | 92 |
Laurentides, Québec (2455) | 247 865 | 213 115 | 245 250 | -34 800 | -14 | 92 |
Nord, Manitoba (4860) | 806 250 | 715 590 | 798 630 | -90 700 | -11 | 92 |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Québec (2410) | 33 300 | 28 265 | 32 800 | -5 000 | -15 | 90 |
Montréal, Québec (2440) | 1 417 005 | 1 283 795 | 1 403 785 | -133 200 | -9 | 90 |
|
Tableau de données du graphique 1
Année | Flux nets d'emplois des salariés | Région economique |
---|---|---|
A-1 : Kitchener – Waterloo – Barrie, Ontario (3540) | ||
2010 | -34 430 | 3540 |
2011 | -37 995 | 3540 |
2012 | -37 650 | 3540 |
2013 | -39 495 | 3540 |
2014 | -40 465 | 3540 |
2015 | -43 425 | 3540 |
2016 | -45 835 | 3540 |
2017 | -50 590 | 3540 |
2018 | -50 220 | 3540 |
2019 | -51 095 | 3540 |
2020 | -48 740 | 3540 |
2021 | -53 040 | 3540 |
A-2 : Calgary, Alberta (4830) | ||
2010 | 4 875 | 4830 |
2011 | 3 860 | 4830 |
2012 | 3 625 | 4830 |
2013 | 3 375 | 4830 |
2014 | 1 925 | 4830 |
2015 | -780 | 4830 |
2016 | -1 950 | 4830 |
2017 | -2 435 | 4830 |
2018 | -2 980 | 4830 |
2019 | -4 785 | 4830 |
2020 | -5 830 | 4830 |
2021 | -6 275 | 4830 |
B : Outaouais, Québec (2460) | ||
2010 | -38 600 | 2460 |
2011 | -39 440 | 2460 |
2012 | -39 855 | 2460 |
2013 | -39 450 | 2460 |
2014 | -37 050 | 2460 |
2015 | -37 925 | 2460 |
2016 | -37 370 | 2460 |
2017 | -34 905 | 2460 |
2018 | -33 405 | 2460 |
2019 | -32 055 | 2460 |
2020 | -30 060 | 2460 |
2021 | -31 445 | 2460 |
C-1 : Toronto, Ontario (3530) | ||
2010 | 101 625 | 3530 |
2011 | 109 135 | 3530 |
2012 | 108 300 | 3530 |
2013 | 105 255 | 3530 |
2014 | 111 910 | 3530 |
2015 | 118 395 | 3530 |
2016 | 124 705 | 3530 |
2017 | 139 160 | 3530 |
2018 | 142 025 | 3530 |
2019 | 144 555 | 3530 |
2020 | 135 255 | 3530 |
2021 | 146 315 | 3530 |
C-2 : Lower Mainland--Sud-ouest, Colombie-Britannique (5920) | ||
2010 | -1 225 | 5920 |
2011 | -1 785 | 5920 |
2012 | -2 875 | 5920 |
2013 | -3 460 | 5920 |
2014 | -3 865 | 5920 |
2015 | -3 540 | 5920 |
2016 | -2 685 | 5920 |
2017 | -885 | 5920 |
2018 | 210 | 5920 |
2019 | 1 275 | 5920 |
2020 | 2 555 | 5920 |
2021 | 2 605 | 5920 |
D : Ottawa, Ontario (3510) | ||
2010 | 40 135 | 3510 |
2011 | 41 405 | 3510 |
2012 | 41 570 | 3510 |
2013 | 41 570 | 3510 |
2014 | 38 465 | 3510 |
2015 | 38 880 | 3510 |
2016 | 38 310 | 3510 |
2017 | 35 350 | 3510 |
2018 | 33 030 | 3510 |
2019 | 31 680 | 3510 |
2020 | 29 705 | 3510 |
2021 | 32 055 | 3510 |
Source : Tableau 36-10-0675-01, février 2023. |
Tableau de données du graphique 2
Régions économiques des Prairies | Nombre total d'emplois, 2019 | Taux de récupération des emplois perdus (pourcentage), 2021 | |
---|---|---|---|
Sud-est, Manitoba | 4610 | 52 345 | 109 |
Centre sud, Manitoba | 4620 | 33 585 | 73 |
Sud-ouest, Manitoba | 4630 | 62 110 | 46 |
Centre nord, Manitoba | 4640 | 22 735 | 62 |
Winnipeg, Manitoba | 4650 | 439 515 | 85 |
Interlake, Manitoba | 4660 | 38 800 | 58 |
Parklands, Manitoba | 4670 | 18 035 | 25 |
Nord, Manitoba | 4680 | 29 360 | 21 |
Regina – Moose Mountain, Saskatchewan | 4710 | 191 215 | 59 |
Swift Current – Moose Jaw, Saskatchewan | 4720 | 54 850 | -41 |
Saskatoon – Biggar, Saskatchewan | 4730 | 204 210 | 66 |
Yorkton – Melville, Saskatchewan | 4740 | 42 625 | -10 |
Prince Albert, Saskatchewan | 4750 | 94 090 | 59 |
Nord, Saskatchewan | 4760 | 10 230 | 224 |
Lethbridge – Medicine Hat, Alberta | 4810 | 149 680 | 41 |
Camrose – Drumheller, Alberta | 4820 | 97 760 | 56 |
Calgary, Alberta | 4830 | 903 750 | 63 |
Banff – Jasper – Rocky Mountain House, Alberta | 4840 | 51 735 | 41 |
Red Deer, Alberta | 4850 | 113 180 | 61 |
Edmonton, Alberta | 4860 | 806 250 | 92 |
Athabasca – Grande Prairie – Peace River, Alberta | 4870 | 143 535 | 44 |
Wood Buffalo – Cold Lake, Alberta | 4880 | 102 775 | 66 |
Source : Tableau 36-10-0675-01, février 2023. |
Tableau de données du graphique 3
Régions économiques des provinces de l’Atlantique |
Taux de récupération des emplois perdus (pourcentage), 2021 |
---|---|
Avalon Peninsula, Terre-Neuve-et-Labrador (1010) | 52 |
Côte-sud–Burin Peninsula, Terre-Neuve-et-Labrador (1020) | -123 |
Côte-ouest–Northern Peninsula–Labrador, Terre-Neuve-et-Labrador (1030) | 77 |
Notre Dame–Central Bonavista Bay, Terre-Neuve-et-Labrador (1040) | 92 |
Île-du-Prince-Édouard (1110) | 109 |
Cap Breton, Nouvelle-Écosse (1210) | 32 |
Côte-nord, Nouvelle-Écosse (1220) | 94 |
Annapolis Valley, Nouvelle-Écosse (1230) | 60 |
Sud, Nouvelle-Écosse (1240) | 100 |
Halifax, Nouvelle-Écosse (1250) | 107 |
Campbellton–Miramichi, Nouveau-Brunswick (1310) | 120 |
Moncton–Richibucto, Nouveau-Brunswick (1320) | 159 |
Saint John–St. Stephen, Nouveau-Brunswick (1330) | 21 |
Fredericton–Oromocto, Nouveau-Brunswick (1340) | 146 |
Edmundston–Woodstock, Nouveau-Brunswick (1350) | 32 |
Source : Tableau 36-10-0675-01, février 2023. |
Description de la carte 1
Il s’agit d’une carte du Canada montrant la répartition du nombre total d’emplois parmi 76 régions économiques au Canada en 2021. Le médaillon met en évidence les régions économiques du sud de l'Ontario et du sud du Québec. La désignation "ER" suivie d'un code à quatre chiffres indique l'identificateur unique de la région économique.
Sur la carte, les nuances d’un bleu plus foncé indiquent une proportion plus élevée d’emplois dans une région économique donnée, tandis que les nuances de bleu plus pâle représentent une proportion plus faible d’emplois dans une région donnée.Dans l’ensemble, les proportions se classent en cinq catégories.
Certaines des régions économiques comptant des proportions élevées d’emplois à l’échelle nationale sont considérées comme des pôles d’emplois : la RE3530 (Toronto), la RE5920 (Lower Mainland–Sud-Ouest), la RE2440 (Montréal), la RE4830 (Calgary) et la RE4860 (Edmonton).
La catégorie 1 (bleu le plus foncé) comprend les régions économiques où la proportion du nombre total des emplois se situe entre 5,1 % et 19,3 %. Les régions économiques appartenant à cette catégorie sont la RE3530 (Toronto, 19,3 %), la RE5920 (Lower Mainland–Sud-Ouest, 9,0 %) et la RE2440 (Montréal, 7,4 %).
La catégorie 2 représente les régions économiques où la proportion d’emplois se situe entre 3,1 % et 5,0 %. Les régions économiques appartenant à cette catégorie sont la RE4830 (Calgary, 4,6 %), la RE4860 (Edmonton, 4,2 %), la RE3510 (Ottawa, 4,1 %), la RE3540 (Kitchener–Waterloo–Barrie, 3,7 %), la RE3550 (Hamilton–Niagara Peninsula, 3,6 %) et la RE2435 (Montérégie, 3,5 %).
La catégorie 3 représente les régions économiques où la proportion d’emplois se situe entre 1,1 % et 3,0 %. La plupart des régions appartenant à cette catégorie sont situées en Ontario (4 régions), au Québec (3 régions) et en Colombie-Britannique (2 régions).
La catégorie 4 représente les régions économiques où la proportion d’emplois se situe entre 0,5 % et 1,0 %. La plupart des régions appartenant à cette catégorie sont situées au Québec (7 régions), en Ontario (3 régions) et en Alberta (3 régions).
La catégorie 5 (bleu le plus clair) comprend les régions économiques où la proportion d’emplois est inférieure à 0,5 %. Les régions économiques appartenant à cette catégorie correspondent à la majorité des régions des Prairies et des provinces de l’Atlantique, aux trois territoires et aux régions du nord du Québec et du nord de la Colombie-Britannique.
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de cette carte et des codes des régions économiques, veuillez consulter le tableau 1 et sa note 1.
Source : Tableau 36-10-0675-01, février 2023.
Description de la carte 2
Il s’agit d’une carte du Canada montrant les flux nets d’emplois de travailleurs rémunérés en 2021, selon la région économique. Le médaillon met en évidence les régions économiques du sud de l’Ontario et du sud du Québec. Pour une région économique donnée, un flux net est positif lorsque le nombre d’emplois provenant d’autres régions est supérieur au nombre d’emplois fournis aux autres régions. Dans la situation inverse, le flux net est négatif.
Les régions économiques en bleu correspondent aux régions présentant un flux net d’emplois positif, c’est-à-dire celles qui voient un nombre plus élevé de travailleurs se déplacer vers la région par rapport au nombre de travailleurs qui effectuent le trajet en sens inverse (c’est-à-dire, des flux entrants nets d’emplois ou des bénéficiaires nets d’emplois).
Les régions économiques en rouge correspondent aux régions présentant un flux net négatif, c’est-à-dire celles qui voient plus de travailleurs se déplacer hors de la région que de travailleurs qui effectuent le trajet inverse (c’est-à-dire, des flux sortants nets d’emplois ou des fournisseurs nets d’emplois).
Sur la carte, les nuances de bleu plus foncées indiquent un flux entrant net d'emplois plus important dans une région économique, tandis que les nuances de bleu plus claires indiquent un flux entrant net d'emplois plus faible. La désignation "ER" suivie d'un code à quatre chiffres indique l'identificateur unique de la région économique.
De façon générale, les flux d’emplois sont regroupés en six catégories :
La catégorie 1 (bleu le plus foncé) comprend les régions économiques présentant un flux net substantiel d’emplois qui se situe entre 40 001 et 336 000. Cette catégorie comprend la RE2440 (Montréal, +335 000 emplois) et la RE3530 (Toronto, +146 000 emplois).
La catégorie 2 représente les régions économiques présentant un flux net d’emplois qui se situe entre 10 001 et 40 000 emplois. Certaines des régions de cette catégorie sont la RE3510 (Ottawa, +32 000 emplois), la RE2420 (Capitale-Nationale, +21 000), la RE4880 (Wood Buffalo–Cold Lake, +20 000) et la RE4650 (Winnipeg, +18 000).
La catégorie 3 (bleu le plus clair) comprend les régions économiques présentant un flux net d’emplois qui se situe entre 1 et 10 000 emplois. Cette catégorie comprend les régions du centre et du nord de la Colombie-Britannique, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut.
En revanche, un rouge plus foncé indique un flux net négatif d’emplois (fournisseur net) plus importante vers d’autres régions, tandis qu’un rouge plus clair représente un flux net négatif d’emplois (fournisseur net) plus faible.
La catégorie 4 (rouge le plus clair) comprend les régions économiques présentant un flux net négatif d’emplois qui se situe entre -9 999 et 0 emplois. La plupart des régions des Prairies et des provinces de l’Atlantique appartiennent à cette catégorie.
La catégorie 5 comprend les régions économiques présentant un flux net négatif d’emplois qui se situe entre -69 999 et -10 000 emplois. Certaines des régions de cette catégorie- sont la RE2455 (Laurentides, -66 000 emplois), la RE3550 (Hamilton–Niagara Peninsula, -61 000 emplois), la RE3540 (Kitchener–Waterloo–Barrie, -53 000 emplois) et la RE2445 (Laval, -42 000 emplois).
La catégorie 6 (rouge le plus foncé) comprend les régions économiques présentant les plus importants flux nets négatifs d’emplois qui se situent entre -144 000 et -70 000 emplois. Les principaux fournisseurs nets d’emplois aux autres régions sont la RE2435 (Montérégie, -144 000 emplois) et la RE2450 (Lanaudière, -78 000 emplois).
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de cette carte et des codes des régions économiques, veuillez consulter le tableau 1 et sa note 1.
Source : Tableau 36-10-0675-01, février 2023.
Description de la carte 3
Il s’agit d’une carte du Canada montrant le taux de croissance annuel moyen du nombre total d’emplois selon la région économique pour la période de 2010 à 2021. La carte distingue les régions économiques avec un taux de croissance moyen positif (régions en bleu) des régions économiques avec un taux de croissance moyen négatif (régions en rouge). La désignation "ER" suivie d'un code à quatre chiffres indique l'identificateur unique de la région économique.
De façon générale, les taux de croissance moyens des emplois sont regroupés en quatre catégories :
La catégorie 1 (bleu plus foncé) comprend les régions économiques ayant un taux de croissance moyen des emplois qui se situe entre 1,51 % et 6,0 % au cours de la décennie. Les régions économiques appartenant à cette catégorie sont la RE2490 (Nord-du-Québec, 6,0 %, passant d’environ 11 800 emplois en 2010 à 22 300 emplois en 2021), la RE6210 (Nunavut, 3,5 %, passant d’environ 15 000 à 22 000 emplois), la RE5920 (Lower Mainland–Sud-ouest, 2,0 %, passant d’environ 1 380 000 à 1 717 000 emplois) et la RE6010 (Yukon, 1,9 %, 22 000 à 27 000 emplois).
La catégorie 2 (bleu plus clair) comprend les régions économiques ayant un taux de croissance moyen des emplois qui se situe entre 0,1 % et 1,5 % au cours de la décennie. Les régions économiques de cette catégorie sont presque toutes les régions de la Colombie-Britannique, les régions du sud de l’Ontario, toutes les régions du sud et du centre du Québec et les Territoires du Nord-Ouest.
La catégorie 3 (le rouge plus clair) comprend les régions économiques ayant un taux de croissance moyen des emplois qui se situe entre -1,49 % et 0,0 % au cours de la décennie. La plupart des régions des Prairies et des provinces de l’Atlantique appartiennent à cette catégorie.
La catégorie 4 (rouge plus foncé) comprend les régions économiques ayant un taux de croissance moyen du nombre d’emplois qui se situe entre -2,5 % et -1,5 % au cours de la décennie. Certaines régions de cette catégorie sont la RE2480 (Côte-Nord, -2,5 %, passant d’environ 52 000 emplois en 2010 à 39 000 emplois en 2021) et la RE4840 (Banff–Jasper–Rocky Mountain House, -1,8 %, passant d’environ 54 000 emplois à 45 000 emplois).
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de cette carte, veuillez consulter le tableau 3.
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet des codes des régions économiques, veuillez consulter la note 1 dans le tableau 1.
Source : Tableau 36-10-0675-01, février 2023.
Description de la carte 4
Il s’agit d’une carte du Canada qui distingue les régions économiques qui, de 2010 à 2020, ont conservé leur situation de bénéficiaires nets uniquement d’emplois (bleu clair), de fournisseurs nets uniquement d’emplois (rouge clair), de fournisseurs nets devenant bénéficiaires nets d’emplois (bleu foncé) ou de bénéficiaires nets devenant fournisseurs nets d’emplois (brun foncé). La désignation "ER" suivie d'un code à quatre chiffres indique l'identificateur unique de la région économique.
Il existe quatre catégories :
La catégorie 1 (bleu clair) représente les régions économiques qui ont toujours été des bénéficiaires nets d’emplois entre 2010 et 2021. Parmi les régions économiques appartenant à cette catégorie figurent les régions du Nord dans toutes les provinces (à l’exception des provinces de l’Atlantique), la RE3510 (Ottawa), la RE3515 (Kingston–Pembroke), la RE3530 (Toronto), la RE5940 (Kootenay), les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut.
La catégorie 2 (brun clair) représente les régions économiques qui ont toujours été des fournisseurs nets d’emplois entre 2010 et 2021. Parmi les régions économiques appartenant à cette catégorie figurent presque toutes les régions des provinces de l’Atlantique, les régions du sud du Québec et des Prairies, le sud-ouest de l’Ontario, la RE5930 (Thompson–Okanagan) et la RE5910 (Île de Vancouver et la côte).
La catégorie 3 (bleu foncé) représente les régions économiques qui sont passées de la situation de fournisseurs nets à celui de bénéficiaires nets d’emplois entre 2010 et 2021. Parmi les régions économiques appartenant à cette catégorie, notons la RE1010 (Avalon Peninsula, changement d’état en 2015), la RE1350 (Edmundston–Woodstock, changement d’état en 2021), la RE4740 (Yorkton, changement d’état en 2014), la RE4840 (Banff–Jasper–Rocky Mountain House, changement d’état en 2012), la RE5920 (Lower Mainland–Southwest, changement d’état en 2018) et la RE5950 (Cariboo, changement d’état en 2018).
La catégorie 4 (brun foncé) représente les régions économiques qui sont passées de la situation de bénéficiaires nets à celui de fournisseurs nets d’emplois entre 2010 et 2021. Les régions économiques appartenant à cette catégorie, sont la RE1330 (Saint John–St. Stephen, changement de situation en 2012), la RE1340 (Fredericton–Oromocto, changement d’état en 2013), la RE3560 (London, changement de situation en 2012), la RE4620 (South Central, changement de situation en 2017), la RE4830 (Calgary, changement de situation en 2015), la RE4860 (Edmonton, changement de situation en 2016) et la RE6010 (Territoires du Nord-Ouest, changement de situation en 2020).
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de cette carte, veuillez consulter le tableau 4.
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet des codes des régions économiques, veuillez consulter la note 1 dans le tableau 1.
Source : Tableau 36-10-0675-01, février 2023.
Description de la carte 5
Il s’agit d’une carte du Canada qui décrit les régions économiques en fonction du nombre d’emplois qui ont été perdus en 2020, soit la première année de la pandémie de COVID-19. Les chiffres ont été calculés en comparant le nombre d’emplois en 2020 au nombre d’emplois en 2019. Le médaillon met en évidence les régions économiques du sud de l’Ontario et du sud du Québec.
Sur la carte, un brun plus foncé indique une baisse importante du nombre total d’emplois dans une région économique donnée, tandis qu’un brun plus pâle indique une baisse plus faible du nombre total d’emplois dans une région économique. La désignation "ER" suivie d'un code à quatre chiffres indique l'identificateur unique de la région économique.
Il y a cinq catégories :
La catégorie 1 (brun le plus foncé) comprend les régions économiques ayant perdu un nombre considérable d’emplois en 2020, la variation du nombre d’emplois se situant entre -393 000 et -100 000 emplois. Les régions appartenant à cette catégorie sont la RE3530 (Toronto, -392 600), la RE5920 (Lower Mainland–Sud-Ouest, -193 600) et la RE2440 (Montréal, -133 200).
La catégorie 2 (rouge) représente les régions économiques dont la variation du nombre d’emplois se situe entre -99 999 et -50 000 emplois. Parmi les régions appartenant à cette catégorie, notons la RE4830 (Calgary, -98 100), la RE4860 (Edmonton, -90 700), la RE3550 (Hamilton–Niagara Peninsula, -88 000), la RE3510 (Ottawa, -77 000) et la RE3540 (Kitchener–Waterloo–Barrie, -68 900).
La catégorie 3 représente les régions économiques dont la variation du nombre d’emplois se situe entre -49 999 et -25 000 emplois. Parmi les régions appartenant à cette catégorie, notons la RE5910 (Île de Vancouver et la côte, -39 600), la RE2455 (Laurentides, -34 800), la RE4650 (Winnipeg, -32 700) et la RE3515 (Kingston–Pembroke, -30 000).
La catégorie 4 représente les régions économiques dont la variation du nombre d’emplois se situe entre -24 999 et -10 000 emplois. Les régions appartenant à cette catégorie sont principalement situées en Alberta, en Ontario et dans l’ouest du Québec.
La catégorie 5 (jaune clair) représente les régions économiques dont la variation du nombre d’emplois se situe entre -9 999 et 0 emplois. Les régions appartenant à cette catégorie sont situées dans les provinces de l’Atlantique, au Manitoba, dans le nord de la Colombie-Britannique, dans le nord de la Saskatchewan et dans les trois territoires.
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de cette carte, veuillez consulter le tableau 5.
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet des codes des régions économiques, veuillez consulter la note 1 dans le tableau 1.
Source : Tableau 36-10-0675-01, février 2023.
Description de la carte 6
Il s’agit d’une carte du Canada qui montre les régions économiques en fonction des taux de récupération des emplois en 2021 (la deuxième année de la pandémie de COVID-19). Un taux de récupération inférieur à 100 % indique la part des pertes d’emploi au niveau régional (survenues en 2020) qui ont été comblées en 2021. Un taux de récupération supérieur à 100 % indique que le nombre d’emplois en 2021 a dépassé le niveau de 2019.
Sur la carte, les nuances du brun plus foncé indiquent un taux de récupération élevé du nombre total d’emplois dans une région économique en 2021, tandis que les nuances du brun plus pâle indiquent un plus faible taux de récupération du nombre total d’emplois. La désignation "ER" suivie d'un code à quatre chiffres indique l'identificateur unique de la région économique.
Il y a cinq catégories :
La catégorie 1 (brun le plus foncé) comprend les régions économiques avec des taux de récupération supérieurs à 110,0 %. Près de la moitié des régions des provinces de l’Atlantique appartiennent à cette catégorie. Parmi les régions présentant les taux de récupération les plus élevés, citons la RE3560 (London, 195,0 %), la RE6110 (Territoires du Nord-Ouest, 184,0 %), la RE1320 (Moncton–Richibucto, 159,0 %) et la RE1340 (Fredericton–Oromocto, 146,0 %).
La catégorie 2 représente les régions économiques qui se sont entièrement ou presque entièrement redressées, avec des taux de récupération compris entre 90,0 % et 110,0 %. Parmi les régions de cette catégorie figurent la RE1110 (Île-du-Prince-Édouard, 109,0 %), la RE4610 (Sud-est du Manitoba, 109,0 %), la RE1250 (Halifax, 107,0 %), la RE5910 (Île de Vancouver et la côte, 96,0 %), la RE4860 (Edmonton, 92,0 %) et la RE2440 (Montréal, 90,0 %).
La catégorie 3 représente les régions économiques ayant affiché des taux de récupération relativement élevés se situant entre 80,0 % et 89,0 %. Certaines régions de cette catégorie- sont la RE3515 (Kingston–Pembroke, 85,0 %), la RE5950 (Cariboo, 84,0 %), la RE3540 (Kitchener–Waterloo, 83,0 %), la RE2435 (Montérégie, 82,0 %) et la RE3530 (Toronto, 80,0 %).
La catégorie 4 (brun le plus clair) comprend les régions économiques ayant affiché des taux de récupération faibles se situant à moins de 80,0 %. Les régions économiques de cette catégorie sont presque toutes les régions situées dans les Prairies et au Québec, les régions du Nord de l’Ontario et du Nord de la Colombie-Britannique.
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de cette carte, veuillez consulter le tableau 6.
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet des codes des régions économiques, veuillez consulter la note 1 dans le tableau 1.
Source : Tableau 36-10-0675-01, février 2023.
Description de la carte 7
Il s’agit d’une carte du Canada qui classifie les régions économiques en fonction du nombre moyen d’heures travaillées en 2021. Le nombre moyen d’heures travaillées au Canada était de 1 685 heures. La moyenne hebdomadaire de 32 heures a été utilisée pour déterminer le nombre de semaines pendant lesquelles la population active d’une région a travaillé plus ou moins longtemps que la moyenne nationale. La désignation "ER" suivie d'un code à quatre chiffres indique l'identificateur unique de la région économique.
Il y a quatre catégories :
La catégorie 1 (rose) représente les régions économiques où la population active a travaillé, en moyenne, au moins une semaine de moins que la moyenne nationale. Cette catégorie comprend les régions économiques du sud de la Colombie-Britannique et du sud du Québec.
La catégorie 2 (bleu) représente les régions économiques où la population active a travaillé, en moyenne, un nombre d’heures avoisinant la moyenne nationale. Cette catégorie comprend notamment le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest, les régions de la Nouvelle-Écosse et de l’Ontario, le Nord du Québec et le Nord de la Colombie-Britannique.
La catégorie 3 (vert clair) représente les régions économiques où la population active a travaillé, en moyenne, une à deux semaines de plus que la moyenne nationale. Parmi les régions appartenant à cette catégorie, notons la RE1110 (Île-du-Prince-Édouard), la RE3530 (Toronto), la RE4830 (Calgary) et la RE4860 (Edmonton).
La catégorie 4 (vert foncé) représente les régions économiques dont la population active a travaillé, en moyenne, plus de deux semaines que la moyenne nationale. Les régions économiques de cette catégorie sont le Nunavut, presque toutes les régions de Terre-Neuve-et-Labrador et des régions du nord du Nouveau-Brunswick.
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet des codes des régions économiques, veuillez consulter la note 1 dans le tableau 1.
Source : Tableau 36-10-0675-01, février 2023.
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