Bilan des investissements internationaux

Le bilan des investissements internationaux du Canada est l’énoncé statistique de la valeur et de la composition des stocks de créances canadiennes sur des non-résidents et de dettes canadiennes envers des non-résidents.

Les actifs financiers internationaux du Canada appartiennent à des résidents du Canada et représentent les avantages économiques futurs à recevoir de non-résidents. Les passifs financiers internationaux du Canada appartiennent à des non-résidents et représentent les avantages économiques futurs à fournir par des résidents du Canada. Les actifs financiers ont une valeur inhérente, mais, contrairement à la plupart des actifs non financiers, ils ne sont pas directement employés dans la production. Ils sont plutôt convertis en espèces ou en autres instruments financiers.

L’écart entre les actifs financiers internationaux et les passifs financiers internationaux totaux est qualifié de bilan net des investissements internationaux. En d’autres termes, le bilan net des investissements internationaux du Canada est la différence entre ce que possède le Canada à l’étranger (ses actifs extérieurs) et ce qu’il doit à des non-résidents (ses passifs extérieurs).

Le bilan des investissements internationaux du Canada comprend quatre catégories d’actifs et de passifs financiers ou catégories fonctionnelles : l’investissement direct, l’investissement de portefeuille, les autres investissements et les actifs de réserve. Ces quatre catégories témoignent en grande partie de la nature des investissements et de leur motivation. Les produits financiers dérivés, qui, selon les normes internationales, devraient être classés dans une catégorie fonctionnelle distincte, sont inclus dans la catégorie des autres investissements et sont partiellement couverts dans le bilan des investissements internationaux du Canada.

S’il y a « investissement direct », c’est que l’investisseur résident d’un pays exerce une influence importante ou considérable sur la gestion d’une entreprise résidente d’un autre pays. Il s’agit donc d’investissements où cette influence appréciable peut même devenir un intérêt de contrôle. Dans le cas des « investissements de portefeuille », l’investisseur en instruments financiers n’exerce pas d’influence appréciable sur l’émetteur non résident de ces instruments. Ainsi en est-il aussi des « autres investissements » où il n’y a pas d’influence de la part de l’investisseur, mais où, à la différence de la catégorie des investissements de portefeuille, il n’y a généralement pas de marché où s’échangent les instruments de ces autres investissements. Les « actifs de réserve » constituent une catégorie distincte, car ils ne sont pas gérés de la même façon que les autres actifs. Ils appartiennent aux autorités monétaires et sont utilisés pour répondre au besoin de financement de la balance des paiements.

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