Sources de données, méthodes et définitions

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Source de données

Le Programme pour l'évaluation internationale des compétences des adultes (PEICA) est le résultat d'un effort de collaboration internationale entre l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de nombreux autres organismes internationaux. Le Canada fait partie des 24 pays et régions infranationales qui ont participé à la première ronde du PEICA. L'enquête, pilotée par Statistique Canada de novembre 2011 à juin 2012, a été réalisée avec le support et la collaboration d'Emploi et Développement social Canada (EDSC), le Conseil des ministres de l'Éducation du Canada (CMEC), et de nombreux autres partenaires incluant les ministères provinciaux et territoriaux et services responsables de l'éducation. Le PEICA est une enquête complexe portant sur les compétences en traitement de l'information des jeunes et des adultes de 16 à 65 ans. Le PEICA est constitué de trois parties principales : un questionnaire sur les antécédents, une évaluation directe et un module sur l'utilisation des compétences.

Définitions

Littératie

Les répondants sont évalués du point de vue de leur capacité à exploiter des textes écrits (imprimés et numériques) pour participer à la société, réaliser leurs objectifs, accroître leurs compétences et développer leur potentiel. À cette fin, ils doivent accéder à de l'information, la définir et la traiter à partir de divers textes qui ont trait à une gamme de contextes.

Numératie

Les répondants sont évalués du point de vue de leur capacité à exploiter des données mathématiques, afin de gérer les exigences mathématiques d'une gamme de situations de la vie quotidienne. Cela exige la compréhension du contenu et des concepts mathématiques (p. ex., quantités, chiffres, dimensions, rapports) et la représentation de ce contenu (p. ex., objets, images, diagrammes, graphiques).

Description des niveaux de compétence

Les personnes qui se trouvent au 2e niveau de compétences ou un niveau inférieur sont celles qui ont obtenu un score de 275 ou moins aux évaluations de la littératie et de la numératie, et sont définies comme se trouvant dans les « niveaux inférieurs » de compétence. Il convient de souligner que ces niveaux de compétences « ne représentent pas des limites strictes entre les capacités, mais décrivent plutôt un ensemble de compétences que les personnes possèdent dans une plus ou moins large mesure. Cela signifie que les personnes qui obtiennent des niveaux plus faibles peuvent exécuter des tâches à des niveaux plus élevés; elles sont simplement moins susceptibles de les mener à bien que les personnes qui obtiennent un niveau plus élevé »Note de bas de page 1. Les descriptions pour chaque niveau sont les suivantes (les lecteurs sont invités à consulter le rapport pancanadien pour plus de détails):

Table
Rapport pancanadien pour plus de détails
Sommaire du tableau
Ce tableau démontre le Rapport pancanadien pour plus de détails sur la littératie et la numératie (figurant comme en-tête de colonne).
  Littératie Numératie
5 Les tâches peuvent exiger du répondant qu'il recherche et intègre des informations dans des textes multiples et denses; qu'il construise des synthèses d'idées ou de points de vue semblables et opposés; ou qu'il évalue des arguments fondés sur les faits. L'application et l'évaluation de modèles d'idées logiques et conceptuelles peuvent être requises pour effectuer les tâches. L'évaluation de la fiabilité de sources probantes et la sélection de renseignements clés constituent souvent une exigence. Les tâches exigent du répondant qu'il comprenne des représentations complexes ainsi que des concepts mathématiques et statistiques abstraits et formels, éventuellement incorporés dans des textes complexes. Le répondant peut avoir à intégrer de multiples types d'informations mathématiques, pour lesquels une « traduction » ou une interpretation considérable est requise; à produire des inférences; à élaborer ou à manipuler des arguments ou des modèles mathématiques; ainsi qu'à faire preuve d'esprit critique, justifier et évaluer ses solutions ou ses choix.
4 Les tâches exigent souvent des répondants qu'ils effectuent des opérations à étapes multiples pour intégrer, interpréter ou résumer des renseignements à partir de textes complexes, longs, continus, non continus, mixtes ou multiples. L'utilisation d'inférences complexes et l'application de connaissances préalables peuvent être nécessaires pour effectuer les tâches convenablement. Les tâches exigent du répondant qu'il comprenne une gamme étendue d'informations mathématiques qui peuvent être complexes, abstraites ou incorporées dans des contextes non familiers. Ces tâches nécessitent de faire appel à des étapes multiples et de choisir les stratégies et les procédés de résolution de problèmes pertinents.
3 Les textes sont souvent denses ou longs et incluent des pages de texte continues, non continues, mixtes ou multiples. L'accent est mis davantage sur la compréhension des textes et des structures rhétoriques pour effectuer convenablement les tâches, plus particulièrement dans les activités consistant à parcourir des textes numériques complexes. Les tâches exigent du répondant qu'il cerne, interprète ou évalue une ou plusieurs informations; ces tâches exigent souvent des niveaux variés d'inférence. Les tâches exigent du répondant qu'il comprenne des informations mathématiques qui peuvent être moins explicites; ces informations, qui sont incorporées dans des contextes qui ne sont pas toujours familiers, sont représentées sous des formes davantage complexes. Ces tâches nécessitent plusieurs étapes et peuvent comprendre le choix de stratégies et procédés de résolution de problèmes pertinents.
2 La forme des textes peut être numérique ou imprimée; les types de texte peuvent être continu, non continu ou mixte. Les tâches de ce niveau exigent du répondant qu'il effectue des mises en correspondance entre le texte et l'information; ces tâches peuvent nécessiter de faire de la paraphrase ou d'effectuer des inférences de niveau peu élevé. Des informations concurrentes peuvent être présentes. Les tâches exigent du répondant qu'il détermine et suive des indications et des concepts mathématiques incorporés dans un ensemble de contextes familiers, où le contenu mathématique est particulièrement explicite ou visuel et comporte relativement peu d'éléments de distraction.
1 La plupart des tâches exigent du répondant qu'il lise des textes numériques ou imprimés continus, non continus ou mixtes relativement courts afin de situer une information qui est identique ou similaire à celle donnée dans la question ou la directive. Les tâches exigent du répondant qu'il applique des procédés mathématiques de base dans des contextes concrets et familiers, où le contenu mathématique est explicite et comporte peu de texte et peu d'éléments de distraction.
Inférieur à 1 Les tâches exigent du répondant qu'il lise des textes courts portant sur des sujets familiers afin de situer une seule information spécifique. Il y a rarement des informations concurrentes dans le texte, et l'information requise est identique, sur le plan de la forme, à celle donnée dans la question ou la directive. Les tâches exigent du répondant qu'il applique des procédés simples, notamment: compter; trier; effectuer des opérations arithmétiques de base avec des nombres entiers ou de l'argent; ou reconnaître des représentations spatiales communes dans des contextes concrets et familiers, où le contenu mathématique est explicite et comporte peu de texte ou d'éléments de distraction, voire aucun.

Interaction entre la littératie plus faible et la numératie plus faible

Il existe un degré relativement élevé de chevauchement entre les compétences en littératie et les compétences en numératie. C'est donc dire que les personnes qui ont des scores plus faibles (ou plus élevés) pour l'un de ces domaines sont susceptibles d'avoir des scores plus faibles (ou plus élevés) pour l'autre. Par exemple, 43 % des répondants âgés de 25 à 65 ans avaient une littératie de niveau 2 ou moins et une numératie de niveau 2 ou moins, et environ 40 % avaient une littératie de niveau 3 ou plus et une numératie de niveau 3 ou plus. Très peu se situaient à un faible niveau pour l'un de ces domaines et à un niveau élevé pour l'autre : 12 % avaient une littératie de niveau 3 ou plus et une numératie de niveau 2 ou moins, tandis que 6 % avaient une littératie de niveau 2 ou moins et une numératie de niveau 3 ou plus.

Programmes d'enseignement

Dans le cadre du PEICA, on a demandé aux répondants dans quel domaine d'études ils avaient obtenu leur plus haut niveau de scolarité, au moyen de la question suivante : « Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au domaine d'études de votre niveau de scolarité le plus élevé? S'il y en a plus d'une, veuillez choisir celle que vous jugez comme la plus importante ». On a fourni neuf grandes catégories aux répondants, qui ont été regroupées en cinq dans l'analyse actuelle : STGM (sciences, technologies, génie, mathématiques et sciences informatiques); sciences humaines, langues et arts; sciences sociales, commerce et droit; formation des enseignants et sciences de l'éducation; et santé et bien-être. Toutefois, en raison du manque de précision de cette question, il se peut que les définitions ne correspondent pas exactement à certaines définitions de la Classification des programmes d'enseignement (CPE). Toutefois, les catégories actuelles sont quand même utiles aux fins de l'examen du rapport possible entre le domaine d'études et de plus faibles niveaux de compétenceNote de bas de page 2.

Notes

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