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par F. Wang, T.C. Wild, W. Kipp, S. Kuhle et P.J. Veugelers
Résumé
Mots-clés
Résultats
Auteurs
Remerciements
Ce que l’on sait déjà sur le sujet
Ce qu’apporte l’étude
Les répercussions du surpoids infantile sur la santé physique ont suscité beaucoup d’attention, mais les études de ses répercussions sur la santé mentale sont assez peu nombreuses. Le présent article porte sur les relations longitudinales entre le poids corporel et l’estime de soi chez un échantillon probabiliste représentatif de la population nationale d’enfants canadiens.
Les données proviennent des premier, deuxième et troisième cycles de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes réalisée au Canada. Des analyses par régression logistique en utilisant des données pondérées ont été effectuées pour déterminer si le poids corporel à la période de référence était un prédicteur de l’estime de soi deux ans et quatre ans plus tard.
Après la prise en compte de l’estime de soi à la période de référence et d’autres variables éventuellement confusionnelles, les enfants obèses à la période de référence obtenaient une cote exprimant le risque de déclarer une faible estime de soi quatre ans plus tard près de deux fois plus élevée que ceux dont le poids était normal. Des analyses secondaires ont indiqué que l’estime de soi à la période de référence n’était pas associée au poids corporel deux ans ou quatre ans plus tard.
L’épidémie actuelle d’obésité infantile pourrait déclencher dans l’avenir un accroissement de la prévalence de la faible estime de soi au sein de la population. Selon d’autres études, la faible estime de soi est un prédicteur d’une mauvaise santé mentale. L’épidémie actuelle d’obésité infantile pourrait accroître la prévalence non seulement de certaines maladies chroniques, mais aussi d’une mauvaise santé mentale.
Indice de masse corporelle, développement de l’enfant, exercice, enquêtes sur la santé, apprentissage, santé mentale, études prospectives.
L’excès de poids chez l’enfant est devenu pandémique et les taux de prévalence demeurent à la hausse. Alors que les répercussions du surpoids infantile sur la santé physique sont bien décrites, celles qu’il a sur la santé mentale ont été peu étudiées. [Texte intégral]
F. Wang, T.C. Wild, W. Kipp, S. Kuhle et P.J. Veugelers (1‑780‑492‑9095, paul.veugelers@ualberta.ca) font partie de l’École de santé publique de l’Université de l’Alberta, 650 University Terrace, 8303 112 Street, Edmonton (Alberta) Canada T6G 2T4.
La présente étude a été financée au moyen d’une chaire de recherche du Canada sur la santé des populations et d’une bourse de chercheur en santé de l’Alberta Heritage Foundation for Medical Research octroyées à Paul J. Veugelers, PhD, et d’une bourse de stagiaire de l’Alberta Heritage Foundation for Medical Research décernée à Fangfang Wang, PhD.