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Les données proviennent de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) – Nutrition de 2004, qui était conçue pour recueillir des renseignements sur les aliments consommés et les apports nutritionnels chez la population à domicile âgée de 0 et plus. Étaient exclus du champ d'observation de l'enquête les membres des forces régulières des Forces canadiennes, les habitants des trois territoires, des réserves indiennes et de certaines régions éloignées, les personnes vivant en établissement, ainsi que tous les résidents (militaires et civils) des bases des Forces canadiennes. Le plan de sondage, l'échantillon et les méthodes d'interview de l'ESCC sont décrits en détail dans un article publié antérieurement8.

Le présent article est fondé sur des données provenant de la composante du « rappel alimentaire de 24 heures » de l'ESCC de 2004. On a demandé aux participants à l'enquête de dresser la liste de tous les aliments et de toutes les boissons qu'ils avaient consommés au cours des 24 heures ayant précédé le jour de l'entrevue, précisément, de minuit à minuit. Afin d'aider les participants à se rappeler ce qu'ils avaient bu et mangé, les intervieweurs ont eu recours à la méthode appelée « Automated Multiple Pass Method »9,10, qui comprend les cinq étapes suivantes :

  • une liste rapide (les participants énuméraient rapidement, sans se soucier de leur ordre, toutes les boissons et tous les aliments consommés);
  • une série de questions sur des catégories d'aliments particulières et sur certains aliments fréquemment oubliés;
  • des questions sur le moment de la consommation des aliments et sur le type de repas (p. ex., déjeuner, dîner);
  • une série de questions visant à recueillir des renseignements plus détaillés sur les aliments et les boissons – de même que sur les quantités consommées;
  • une révision finale.

En tout, 35 107 personnes ont répondu au questionnaire initial de rappel alimentaire de 24 heures. Un sous-échantillon de 10 786 d'entre elles ont rempli un deuxième questionnaire de rappel alimentaire trois à dix jours plus tard, afin que l'on puisse évaluer les variations des apports d'un jour à l'autre. Les taux de réponse étaient de 76,5 % et 72,8 %, respectivement. La présente étude porte sur les données du premier rappel alimentaire seulement. Les enfants de moins d'un an (n=289), les personnes pour lesquelles le rappel alimentaire était « nul » ou non valide (n=62), les femmes enceintes (n=175) ou qui allaitaient (n=92), ainsi que les enfants nourris au sein (n=104) ont été exclus de l'échantillon. Par conséquent, la présente analyse porte sur 34 386 personnes de 1 an et plus.

Les renseignements sur les enfants de moins de 6 ans ont été recueillis auprès de leurs parents et les entrevues avec les enfants de 6 à 11 ans ont été menées avec l'aide des parents. L'apport de sucre a été calculé en se basant sur tous les aliments et toutes les boissons déclarés (c.-à-d. les ingrédients et non les recettes), dont on a déterminé la composition en se servant des données du Fichier canadien sur les éléments nutritifs (supplément 2001b) de Santé Canada6. Les données sur la teneur en sucre manquaient pour environ 4 % des aliments et ingrédients de recette; les valeurs manquantes ont été fixées à zéro dans les analyses. Plus de renseignements sur cette variable dérivée figurent dans la documentation sur l'enquête11.

On a demandé aux participants s'ils souffraient de certains problèmes de santé « de longue durée » qui devaient durer ou avaient déjà duré six mois ou plus et qui avaient été diagnostiqués par un professionnel de la santé. Ceux qui ont répondu « Oui » à la question « Êtes-vous atteint(e) de diabète? » ont été classés dans le groupe des diabétiques.

Les groupes d'aliments ont été définis conformément à la classification du Guide alimentaire canadien, à savoir les produits céréaliers, les légumes et les fruits, les viandes et les substituts, les produits laitiers, et les autres aliments12.

L'examen portait sur les dix sources principales de l'apport en sucre. Le lait comprenait toutes les formes de lait déclarées, à savoir entier, 2 %, 1 %, écrémé, évaporé, condensé et autres types de lait (soya, chèvre, petit-lait [lactosérum], babeurre). Les fruits englobaient les agrumes (oranges, pamplemousses, etc. ), les pommes, les bananes, les cerises, les raisins frais et secs, les melons (cantaloup, melon-miel Honeydew, melon d'eau), les pèches, les nectarines, les poires, les ananas, les prunes et les pruneaux, les fraises et les autres fruits (bleuets, dattes, kiwis, salade de fruits, fruits secs, etc. ). Les confiseries comprenaient les bonbons, les gommes, les sucettes glacées, les sorbets, la gelée (jello), les garnitures à dessert, les mélanges pour pouding et les barres de chocolat. Les céréales et les pâtes englobaient les pâtes alimentaires, le riz, les grains de céréales et les farines, les céréales complètes, l'avoine, le pain à forte teneur en fibres et les céréales pour petit déjeuner (autres). Les légumes comprenaient les haricots, le brocoli, le chou pommé et le chou frisé, le chou-fleur, les carottes, le céleri, le maïs, la laitue et les légumes-feuilles (épinards, feuilles de moutarde, etc. ), les champignons, les oignons, les oignons verts, les poireaux, l'ail, les pois et les pois mange-tout, les poivrons rouges et verts, les courges, les tomates, les jus de tomate et de légumes, les pommes de terre et les autres légumes (concombre, haricots immatures, choux de Bruxelles, betteraves, navets).

Afin de tenir compte du plan de sondage complexe, les poids bootstrap ont été utilisés pour estimer les erreurs-types, les coefficients de variation et les intervalles de confiance13,14. Des tests t ont été appliqués pour évaluer les écarts entre les estimations. Le seuil de signification a été fixé à p < 0,05.

La présente analyse possède un certain nombre de limites. Les données de l'ESCC de 2004 ne permettent pas de faire la distinction entre les sucres ajoutés et les sucres naturels. En outre, l'apport de sucre étant autodéclaré, les données pourraient présenter un biais de remémoration ou faire l'objet d'une sous-estimation sélective. Une analyse antérieure15 a révélé un écart de près de 10 % entre l'apport de sucre total chez les participants à l'enquête qui ont fourni des données plausibles et celui observé chez les personnes qui ont sous-estimé leur consommation de calories. Les données datent d'il y a sept ans (2004), mais ce sont les plus récentes disponibles sur la consommation de sucre des Canadiens. Des données recueillies aux États-Unis révèlent que la consommation de sucre des Américains a diminué de 10 % de 2003-2004 à 2007-2008.