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Le présent article fournit des estimations récentes de la durée et de la qualité du sommeil chez les Canadiens adultes et du pourcentage d’entre eux qui respectent les lignes directrices sur la durée du sommeil (de 7 à 9 heures par nuit pour les personnes âgées de 18 à 64 ans, et de 7 à 8 heures par nuit pour les personnes âgées de 65 ans et plus). L’étude est fondée sur les réponses de 10 976 personnes âgées de 18 à 79 ans qui ont participé à l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé au cours de la période allant de 2007 à 2013. Il s’agit d’une enquête transversale représentative de la population nationale. La durée et la qualité du sommeil ont été autodéclarées. La durée moyenne du sommeil était de 7,12 heures par nuit chez les 18 à 64 ans, et de 7,24 heures par nuit chez les 65 à 79 ans. Environ 65 % des 18 à 64 ans et 54 % des personnes âgées dormaient le nombre recommandé d’heures par nuit. Cependant, un sommeil de courte durée et une pauvre qualité de sommeil étaient relativement courants. Environ le tiers des participants dormaient moins que le nombre recommandé d’heures. Parmi les 18 à 64 ans, environ 43 % des hommes et 55 % des femmes ont déclaré avoir de la difficulté à s’endormir ou à rester endormis « Parfois/La plupart du temps/Tout le temps »; les pourcentages correspondants chez les 65 à 79 ans étaient de 40 % et 59 %.

Résultats

Un sommeil insuffisant (de courte durée et de pauvre qualité) est associé à un éventail d’effets néfastes sur la santé, y compris l’obésité, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, les blessures, la mortalité toutes causes confondues, la dépression, l’irritabilité et une diminution du mieux-être. Étant donné le rythme de vie ininterrompu qui règne de nos jours, les cas d’insuffisance du sommeil sont fréquents. Les facteurs pouvant être associés à un sommeil insuffisant comprennent l’exposition à la lumière artificielle le soir, la consommation de caféine, les exigences au travail, les engagements sociaux et la dynamique familiale (par exemple, les mères qui travaillent et les enfants dont l’agenda est rempli). On porte relativement peu d’attention au sommeil en tant que composante d’un mode de vie sain; les professionnels des soins de santé et les décideurs n’ont pas tendance à le considérer comme une préoccupation de santé publique. [Texte intégral]

Mots clés

Insomnie, prévalence, surveillance, santé de la population.

Auteurs

Jean-Philippe Chaput (jpchaput@cheo.on.ca) fait partie du Groupe de recherche sur les saines habitudes de vie et l’obésité de l’Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, à Ottawa (Ontario). Suzy L. Wong travaille à la Division de l’analyse de la santé, et Isabelle Michaud, au Centre de ressources en analyse de données, de Statistique Canada, à Ottawa (Ontario).

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