La victimisation criminelle au Canada, 2014 : faits saillants

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  • Un peu moins de 1 Canadien de 15 ans et plus sur 5 a déclaré avoir été victime de l’un des huit crimes mesurés dans le cadre de l’Enquête sociale générale (ESG) de 2014 sur la victimisation. Cela représente une baisse par rapport à la proportion d’un peu plus de 1 sur 4 enregistrée en 2004.
  • Les taux de victimisation pour tous les crimes mesurés par l’ESG de 2014 étaient inférieurs aux taux enregistrés 10 ans plus tôt, à l’exception du taux d’agressions sexuelles, qui est demeuré stable. Depuis 2004, le taux de victimisation avec violence a reculé de 28 %, alors que le taux de victimisation des ménages a diminué de 42 % et le taux de vols de biens personnels a reculé de 21 %.
  • Terre-Neuve-et-Labrador et le Québec ont enregistré les taux de victimisation avec violence les plus faibles parmi les provinces, alors que le Manitoba a affiché le taux le plus élevé en 2014.
  • Les provinces de l’Atlantique et l’Ontario ont affiché des taux de victimisation des ménages inférieurs à la moyenne des 10 provinces, alors que la situation inverse a été observée dans chacune des provinces des Prairies et en Colombie-Britannique.
  • Parmi les régions métropolitaines de recensement (RMR) dont les estimations pouvaient être diffusées, Calgary a affiché le plus faible taux de victimisation avec violence, tandis que celles de Halifax et de Winnipeg ont enregistré les taux les plus élevés.
  • On observe le taux de victimisation des ménages le plus faible dans la RMR de Québec, alors que la plupart des RMR de l’Ouest ont affiché des taux supérieurs à la moyenne nationale.
  • Contrairement aux cycles précédents de l’ESG sur la victimisation — qui avaient révélé des taux de victimisation avec violence similaires chez les femmes et les hommes — les femmes ont affiché en 2014 un taux supérieur à celui des hommes. Cette situation est surtout attribuable à la stabilité relative du taux d’agressions sexuelles, dont la majorité des victimes sont des femmes, combinée à la baisse du taux des autres crimes violents.
  • Le fait d’être jeune était le principal facteur contribuant au risque de victimisation avec violence. Le taux de victimisation avec violence atteignait un sommet chez les personnes de 20 à 24 ans, puis diminuait ensuite graduellement avec l’âge.
  • L’état de santé mentale était le deuxième facteur en importance lié au risque de victimisation avec violence en 2014. Environ 1 Canadien sur 10 a déclaré avoir une incapacité liée à la santé mentale ou un trouble développemental ou d’apprentissage, ou encore a évalué sa santé mentale comme étant passable ou mauvaise. Ensemble, ces personnes ont déclaré un taux de victimisation avec violence plus de quatre fois supérieur à celui observé chez les personnes ayant évalué leur santé mentale comme étant excellente ou très bonne.
  • Un peu moins du tiers des Canadiens ont déclaré avoir subi une forme ou une autre de mauvais traitements de la part d’un adulte avant l’âge de 15 ans. Les personnes ayant subi des mauvais traitements durant l’enfance ont affiché un taux de victimisation avec violence qui était plus du double de celui observé chez les personnes n’ayant pas subi de tels traitements.
  • Selon les résultats de l’ESG de 2014, un peu plus du quart des incidents violents impliquaient une arme, et un peu moins de 1 incident violent sur 5 avait causé des blessures corporelles à la victime. Dans un peu plus de la moitié des incidents violents (excluant la violence conjugale), la victime connaissait son agresseur.
  • Environ 1 victime de crime violent sur 7 a déclaré des symptômes semblables à un stress post-traumatique à la suite de la victimisation qu’elle a subie.
  • Les principaux facteurs de risque associés à la victimisation des ménages comprennent le fait de vivre dans une RMR, d’habiter une maison individuelle non attenante, d’occuper le logement depuis peu, de résider dans un quartier où la cohésion sociale est faible ou d’être locataire.
  • Les résultats de l’ESG révèlent qu’un peu moins du tiers (31 %) des actes criminels ont été signalés à la police en 2014, une proportion légèrement inférieure à celle enregistrée 10 ans auparavant (34 %). La proportion d’incidents signalés à la police allait de 50 % pour les introductions par effraction à aussi peu que 5 % dans le cas des agressions sexuelles.
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