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Le jeudi 21 juillet 2005 Statistiques de la criminalité2004Le taux de criminalité au Canada, d'après les données communiquées par les services de police, a affiché un léger repli de 1 % l'an dernier. Cependant, alors que le taux global de crimes avec violence a baissé, le taux national d'homicides a augmenté de 12 %. À l'exception d'une hausse en 2003, le taux de criminalité a baissé en général depuis le sommet enregistré en 1991. La police a déclaré environ 2,6 millions d'infractions en 2004, ayant donné un taux de criminalité de 12 % inférieur à ce qu'il était une décennie plus tôt. La baisse observée l'an dernier était, dans une large mesure, attribuable à un repli de 5 % en Ontario, qui a affiché le plus faible taux de criminalité au pays pour la deuxième année d'affilée. La plus grande partie de cette baisse était la conséquence d'importantes diminutions du nombre de crimes déclarés dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) de Toronto, de Hamilton, d'Ottawa et de St. Catharines–Niagara. L'Île-du-Prince-Édouard a été la seule autre province qui a déclaré une importante baisse du nombre de crimes. Le taux de criminalité de la Saskatchewan, qui a affiché la plus forte augmentation de toutes les provinces en dix ans, a légèrement reculé en 2004. Le Nouveau-Brunswick a déclaré la plus forte hausse, soit de 3 %. Le nombre de crimes avec violence diminue mais le taux d'homicides augmenteAu total, environ 300 000 crimes avec violence ont été signalés à la police en 2004 et la majorité était des voies de fait simples. Le taux de crimes avec violence a affiché un recul de 2 %, ayant poursuivi une tendance généralement en baisse amorcée en 1992. Le taux de crimes avec violence était de 10 % inférieur à ce qu'il était une décennie plus tôt, mais de 35 % plus élevé que 20 ans auparavant. Le taux d'homicides au Canada a augmenté de 12 % en 2004 après être descendu l'année précédente à son niveau le plus bas en 36 ans. La police a déclaré 622 victimes d'homicide, soit 73 de plus que l'année précédente. La plus grande partie de cette augmentation était attribuable à l'Alberta, à la Colombie-Britannique et au Québec. Le taux de 1,9 homicide par 100 000 habitants était de 5 % inférieur à ce qu'il était dix ans plus tôt.
Les taux d'homicides les plus élevés ont été enregistrés dans les territoires et dans l'ouest du Canada. Parmi les provinces, le Manitoba a déclaré le taux le plus élevé (4,3), suivi de la Saskatchewan (3,9). Les provinces de l'Atlantique ont déclaré les taux les plus faibles. Parmi les neuf RMR les plus grandes, Winnipeg a affiché le taux d'homicides le plus élevé, suivie d'Edmonton et de Vancouver. Québec et Ottawa ont déclaré les taux les plus faibles. Parmi les 18 RMR les plus petites, Regina, Abbotsford et Saskatoon ont enregistré les taux les plus élevés. Aucun homicide n'a été déclaré en 2004 à Thunder Bay, à Kingston, à Sherbrooke et dans le Greater Sudbury / Grand Sudbury. La baisse du nombre de vols qualifiés commis avec une arme à feu se poursuitLe taux d'affaires de vol qualifié a fléchi de 4 % en 2004. La police a déclaré plus de 27 000 vols qualifiés, dont la moitié ont été commis sans arme. Les vols qualifiés commis avec une arme à feu ont poursuivi leur tendance à la baisse, ayant reculé de 3 % en 2004 et représenté un vol qualifié sur sept. Les autres 35 % des vols qualifiés ont été commis à l'aide d'autres armes comme des couteaux. Malgré une baisse nationale des vols qualifiés, les provinces de l'Atlantique ont enregistré d'importantes hausses en 2004, allant de 19 % en Nouvelle-Écosse à près de 100 % à Terre-Neuve-et-Labrador. Toutefois, les taux de vols qualifiés dans les provinces de l'Atlantique sont demeurés en deçà du taux national. Environ 41 % de tous les vols qualifiés ont été commis dans des établissements commerciaux, y compris 16 % dans des dépanneurs ou des stations-service et 5 % dans des banques. Les autres endroits les plus fréquents étaient la rue ou le trottoir (30 %), les résidences privées (8 %), les terrains de stationnement (6 %) et les aires ouvertes (5 %). Les crimes contre les biens reprennent leur tendance à la baisseLa police a signalé près de 1,3 million de crimes contre les biens l'an dernier. Le taux de crimes contre les biens a fléchi de 3 %, la plupart des catégories ayant affiché une baisse. Les crimes contre les biens ont poursuivi le recul général amorcé en 1991, à l'exception de l'augmentation notable observée en 2003. Le taux d'introductions par effraction a diminué de 4 % pour s'établir juste au-dessous de 275 000, en baisse de 36 % par rapport au taux enregistré une décennie plus tôt. Plus de la moitié (56 %) des introductions par effraction ont été commises dans des domiciles, environ le tiers (31 %) dans des entreprises et les autres 13 %, dans d'autres endroits comme des remises de jardin et des écoles. L'Île-du-Prince-Édouard et l'Ontario ont déclaré les plus faibles taux d'introductions par effraction, tandis que les taux les plus élevés ont été enregistrés dans l'Ouest, particulièrement en Saskatchewan. Terre-Neuve-et-Labrador a déclaré la plus forte augmentation du taux d'introductions par effraction, en hausse de 16 %. La police a déclaré près de 170 000 véhicules volés l'an dernier. Le taux de vols de véhicules à moteur a reculé de 4 %. Après avoir atteint un sommet en 1996, ce taux a baissé chaque année sauf deux. Juste un peu plus de la moitié de tous les véhicules volés étaient des voitures tandis que 34 % étaient des camions, des fourgonnettes et des véhicules utilitaires sport. Le taux de vols de véhicules automobiles a fléchi de 4 % tandis que les vols de camions ont reculé de 2 %. L'Ontario (-12 %) et la Colombie-Britannique (-6 %) ont déclaré les plus importantes diminutions de vols de véhicules automobiles, tandis que Terre-Neuve-et-Labrador (+52 %), la Nouvelle-Écosse (+24 %) et le Manitoba (+23 %) ont enregistré les augmentations les plus fortes. Le Manitoba a continué d'afficher le taux le plus élevé de toutes les provinces, principalement en raison du taux élevé de vols de véhicules automobiles à Winnipeg. Après avoir affiché d'importantes hausses consécutives en 2002 et en 2003, le taux d'augmentation des affaires de contrefaçon déclarées par la police a ralenti pour s'établir à 14 %. En 2004, la contrefaçon représentait 6 % de toutes les affaires criminelles, soit une proportion quatre fois plus élevée que celle enregistrée seulement cinq ans plus tôt. Selon la Banque du Canada, 87 % de tous les faux billets découverts en circulation l'an dernier étaient des billets de 10 $ et de 20 $. Le taux d'affaires liées aux drogues recommence à augmenterLe taux d'affaires liées aux drogues a augmenté de 11 % l'an dernier après avoir reculé de 7 % en 2003. Dans le cas de la moitié de près de 100 000 affaires liées aux drogues connues de la police en 2004, il s'agissait de possession de cannabis. Le taux d'affaires de possession de cannabis a augmenté de 15 %. La culture du cannabis, ou opération de culture de la marijuana, a plus que doublé au cours de la dernière décennie, étant passée de 3 400 affaires en 1994 à plus de 8 000 affaires l'année dernière. En 2004, le taux d'affaires liées à la cocaïne a augmenté de 17 %, leur nombre s'étant établi à près de 17 000. Diminution de la criminalité chez les jeunesPrès de 78 000 jeunes de 12 à 17 ans ont été accusés d'une infraction au Code criminel l'an dernier, tandis que 101 000 autres affaires impliquant des jeunes ont été classées sans mise en accusation formelle. Il en a résulté une régression de 4 % du taux de criminalité global chez les jeunes, soit une baisse de 6 % des jeunes mis en accusation et une diminution de 2 % des affaires impliquant des jeunes classées sans mise en accusation. Le taux de criminalité chez les jeunes a été généralement à la hausse de 1999 à 2003. Le taux de jeunes inculpés de crimes avec violence a fléchi de 2 %. Ce taux est demeuré relativement stable au cours des dix années précédentes, à l'exception d'une importante augmentation observée en 2000. Des baisses ont été enregistrées dans la plupart des catégories de crimes avec violence perpétrés par des jeunes, y compris une diminution de 30 % du taux d'homicides chez les jeunes et un recul de 2 % du taux de vols qualifiés. Le taux de crimes contre les biens chez les jeunes a chuté de 8 %. La majorité des infractions contre les biens ont diminué, on a notamment observé une baisse de 11 % du taux de vols de véhicules automobiles et un repli de 8 % du taux d'introductions par effraction. Données stockées dans CANSIM : tableaux 252-0013 et 252-0014. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3302. Le Juristat : Statistiques de la criminalité au Canada, 2004, vol. 25, no 5 (85-002-XIF, 9 $ / 75 $; 85-002-XPF, 11 $ / 100 $) est maintenant en vente. Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services d'information à la clientèle au (613) 951-9023 ou composez sans frais le 1 800 387-2231, Centre canadien de la statistique juridique.
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