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Effectifs universitaires

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Le Quotidien


Le jeudi 7 février 2008

Le nombre d'étudiants inscrits dans les universités canadiennes a atteint un chiffre record pour une cinquième année consécutive au cours de l'année scolaire 2005-2006. Cette situation est attribuable à l'augmentation continue du nombre d'étudiants étrangers et du nombre de jeunes adultes canadiens inscrits.

On évalue à 1 047 700 le nombre d'étudiants inscrits à des cours, en hausse de 3,0 % par rapport à 2004-2005, année scolaire où le nombre d'étudiants inscrits a franchi la barre du million pour la première fois grâce, entre autres facteurs, à la double cohorte de l'Ontario. Cependant, cet accroissement de 3,0 % était le deuxième taux de croissance le plus lent observé au cours de cette décennie.

(Les données sur le nombre d'étudiants inscrits en Saskatchewan sont incomplètes. Les données de l'Université de Regina n'étaient pas offertes. Par conséquent, les données à l'échelle nationale sont légèrement sous-estimées par rapport au chiffre réel.)

Comme les années précédentes, la hausse enregistrée en 2005-2006 était attribuable essentiellement aux étudiants âgés de 18 à 24 ans, dont le nombre s'est accru de 2,8 % pour s'établir à un peu plus de 673 000. Ces jeunes adultes représentaient 61 % de la hausse enregistrée en 2005-2006. Ils représentaient aussi 64 % des inscriptions totales, comparativement à la proportion de 59 % observée 10 ans plus tôt.

Les effectifs universitaires, qui connaissaient un déclin au milieu des années 1990, ont commencé à remonter vers la fin de la décennie. Ce changement est surtout attribuable à l'augmentation du nombre d'étudiants âgés de 18 à 24 ans, dont le taux de croissance a dépassé celui des effectifs totaux.

Entre 1998-1999 et 2005-2006, les étudiants âgés de 18 à 24 ans ont été à l'origine des trois quarts de la hausse du nombre total d'inscriptions, ce qui est probablement attribuable à la génération de l'écho-boom, formée des personnes nées entre 1980 et 1995.

En outre, un nombre sans précédent de 80 200 étudiants venant d'autres pays se sont inscrits à des programmes dans les universités canadiennes en 2005-2006, en hausse de 6,0 % par rapport à l'année précédente. Ils représentaient 7,7 % de l'effectif total, soit presque le double de leur proportion enregistrée il y a 10 ans. La moitié d'entre eux étaient originaires d'Asie, les étudiants de Chine représentant 46 % des étudiants asiatiques.

De plus, on a continué de ressentir les effets de la double cohorte de l'Ontario, qui a eu une incidence marquée sur les effectifs au cours de l'année scolaire 2003-2004. Les inscriptions ont bondi de 6,4 % cette année-là, soit la plus forte hausse observée en 28 ans.

En 2002-2003, deux cohortes d'étudiants ont terminé leurs études secondaires en Ontario en même temps, en raison de l'élimination de la 13e année (cours préuniversitaire de l'Ontario) dans le programme d'études.

Les femmes continuent d'être plus nombreuses que les hommes, surtout au premier cycle

Les femmes étaient toujours beaucoup plus nombreuses que les hommes dans les universités canadiennes, et le rythme de croissance de leurs inscriptions a rebondi en 2005-2006.


Note aux lecteurs

Les données sur les effectifs universitaires pour 2005-2006 sont tirées des renseignements du Système d'information sur l'enseignement postsecondaire (SIEP), anciennement appelé Système d'information amélioré sur les étudiants, et du Système d'information statistique sur la clientèle universitaire (SISCU).

Avant l'adoption du SIEP, la classification du SISCU pour le codage des domaines d'études universitaires était utilisée. Les données sur le domaine d'étude ont été codées selon la nouvelle Classification des programmes d'enseignement (CPE). On peut obtenir sur demande des tables de conversion entre les deux systèmes. Pour les établissements du Québec, les codes de la CPE attribués aux programmes sont sujets à révision.

Les données sur le niveau des programmes, ainsi que sur le statut d'immigration et le pays de citoyenneté, ont été codées selon la nouvelle classification du SIEP. Des tables de conversion sont également offertes pour ces variables.

Les données chronologiques sur les effectifs débutant en 1992-1993 ont été converties en utilisant les définitions de variables et les jeux de codes du SIEP afin de maintenir la continuité historique des séries statistiques.

Pour les fins de ce communiqué, un étudiant étranger est défini comme un étudiant non canadien qui ne possède pas le statut de «résident permanent» et qui a dû obtenir l'autorisation du gouvernement canadien pour entrer au Canada avec l'intention de poursuivre des études.

Le rapprochement des données de 2005-2006 de la Thompson Rivers University n'est pas encore terminé. Le nombre d'étudiants inscrits dans certaines universités est une estimation.


Au total, 604 900 femmes étaient inscrites à des cours, en hausse de 3,1 % par rapport à l'année scolaire précédente, tandis que le nombre d'hommes inscrits s'établissait à 442 400, en hausse de 2,8 %. L'augmentation du nombre d'inscriptions chez les hommes avait été légèrement plus élevée l'année précédente.

Les étudiantes représentaient 58 % de toutes les inscriptions, proportion qui est demeurée stable depuis 2001. Il s'agit d'une augmentation par rapport à la proportion de 56 % observée en 1995-1996 et à celle de 51 %, en 1985-1986.

Le nombre d'étudiants au premier cycle s'est établi à 803 500, en hausse de 2,1 % par rapport à l'année scolaire précédente et de 22 % par rapport à 1995-1996. Un peu plus de 90 % de cette croissance était attribuable aux inscriptions à temps plein.

Au premier cycle, le nombre d'inscriptions chez les hommes a connu une légère progression de 2,2 % en 2005-2006, comparativement à 2,0 % chez les femmes. Ces dernières représentaient un peu plus de 55 % de l'augmentation totale.

Quelque 94 000 étudiants étaient inscrits à un programme de maîtrise en 2005-2006, en hausse de moins de 1 % par rapport à l'année précédente, et de presque 33 % comparativement à 10 ans auparavant. Les femmes ont représenté environ 53 % des inscriptions au programme de maîtrise, proportion qui est demeurée relativement stable au cours de la dernière décennie.

Les inscriptions au doctorat ont grimpé de 6,1 % pour s'établir à 36 700 en 2005-2006. Il s'agit de la plus forte hausse des inscriptions en pourcentage observée parmi les différents programmes menant à un grade, ce qui comprend les programmes du baccalauréat et de la maîtrise.

Les hommes sont toujours plus nombreux que les femmes dans les programmes menant à l'obtention d'un doctorat, mais leur proportion décline parce que le rythme de croissance de leurs inscriptions a diminué. En 2005-2006, les hommes représentaient encore 54 % des inscriptions au doctorat, ce qui représente malgré tout une baisse comparativement à la proportion de 61 % enregistrée en 1995-1996.

Les effectifs d'étudiants à temps plein atteignent un sommet

Le nombre d'étudiants à temps plein dans les universités s'est accru de 2,8 % en 2005-2006, ayant atteint un autre niveau record de 781 300.

Il y a eu une hausse des inscriptions à temps plein dans six provinces en 2005-2006. La hausse de 16 % des inscriptions en Colombie-Britannique s'explique par le passage de deux établissements du secteur collégial au secteur universitaire en 2005-2006. Les autres plus importants accroissements ont été enregistrés en Ontario (+4,5 %), suivi du Québec (+2,2 %) et de l'Alberta (+1,9 %). Les autres provinces ayant affiché une augmentation des inscriptions à temps plein sont le Nouveau-Brunswick et le Manitoba. (Là encore, les données excluent la Saskatchewan.)

La plus forte baisse des inscriptions à temps plein a été enregistrée à l'Île-du-Prince-Édouard (-2,9 %), suivie de Terre-Neuve-et-Labrador et de la Nouvelle-Écosse, qui ont chacune connu une baisse inférieure à 1 %.

Le nombre d'inscriptions à temps partiel dans les universités a grimpé de 3,3 % pour atteindre 266 400. La hausse la plus marquée a été observée à Terre-Neuve-et-Labrador (+6,3 %). Le Québec et les trois provinces Maritimes ont enregistré une baisse des inscriptions à temps partiel.

Étudiants étrangers : plus des trois quarts vont en Ontario, en Colombie-Britannique et au Québec

La hausse d'environ 4 500 inscriptions d'étudiants étrangers observée dans les universités en 2005-2006 a représenté 15 % de la croissance totale des inscriptions à l'université, comparativement à environ 22 % l'année précédente.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette hausse continue du nombre d'inscriptions d'étudiants étrangers. Au nombre de ceux-ci figurent la forte croissance économique dans les principaux pays asiatiques, comme la Chine, les nouvelles stratégies de marketing des universités pour contrecarrer la concurrence des autres pays, les changements dans les politiques d'immigration, et les ententes des provinces avec d'autres pays pour attirer les étudiants étrangers.

À l'échelon provincial, l'Ontario, la Colombie-Britannique et le Québec ont attiré près de 78 % des étudiants étrangers. En chiffre, les augmentations les plus marquées des effectifs d'étudiants étrangers ont été enregistrées en Ontario, où l'accroissement a été de 1 400 étudiants, et en Colombie-Britannique, qui a connu une augmentation de 2 500 étudiants.

Les étudiants asiatiques ont été à l'origine de la plus grande partie de la hausse totale du nombre d'étudiants étrangers. Les inscriptions des étudiants originaires de la Chine se sont accrues de 7 % pour atteindre un sommet de 19 200. La hausse du nombre d'étudiants originaires de Chine correspond à 28 % de l'augmentation des étudiants étrangers inscrits.

Les universités canadiennes ont aussi continué d'accueillir bon nombre d'étudiants de l'Inde, de la Corée du Sud, du Japon et de Hong-Kong, dont les ressortissants ont continué d'augmenter en 2005-2006.

Depuis 1999, les femmes ont constitué environ 45 % des étudiants étrangers. En 1992, cette proportion était d'environ 39 %.

Il y a eu une hausse des inscriptions d'étudiants étrangers dans tous les domaines d'études sauf deux. La plus forte baisse, de près de 4 %, a été enregistrée dans le domaine des mathématiques, de l'informatique et des sciences de l'information.

Dans les autres domaines d'études, le nombre d'inscriptions a augmenté. Le taux de croissance a été plus fort que l'année précédente dans trois domaines, à savoir l'éducation, les sciences humaines, et la santé, les parcs, la récréation et le conditionnement physique.

Le secteur des sciences humaines est à l'origine de la plupart des nouvelles inscriptions

Les sciences humaines ont enregistré la croissance la plus rapide de tous les domaines d'études, ayant connu une hausse de 6,4 %. En 2005-2006, on comptait 161 100 étudiants en sciences humaines, en hausse de presque 10 000 étudiants par rapport à 2004-2005.

Le nombre d'étudiants inscrits en sciences sociales et de comportements, et en droit, a atteint un sommet de 182 800, en hausse de 6 400 par rapport à l'année scolaire précédente. Cette hausse est plus forte que celle du commerce, de la gestion et de l'administration publique pour la troisième fois depuis 2002. Les inscriptions en commerce, gestion et administration publique ont atteint 169 300, en hausse de 4 200 par rapport à 2004-2005.

Les trois principaux domaines d'études selon le nombre d'étudiants, soit sciences sociales et de comportements et droit, commerce, gestion et administration publique, et sciences humaines, ont représenté près de la moitié (49 %) de l'ensemble des inscriptions.

Le nombre d'étudiants dans le domaine de la santé, des parcs, de la récréation et du conditionnement physique a dépassé pour la première fois le seuil des 100 000 pour atteindre 104 200, ayant affiché une hausse annuelle de 5,9 %.

Les inscriptions ont reculé dans trois secteurs : les mathématiques, l'informatique et les sciences de l'information; les services personnels, de protection et de transport; et l'architecture, le génie et les technologies connexes.

Le déclin des mathématiques, de l'informatique et des sciences de l'information suit la même tendance à long terme. Seulement 36 600 étudiants se sont inscrits dans ce domaine, en baisse de 9,9 % par rapport à 2004-2005. Il s'agit d'un total nettement inférieur au sommet de 46 000 atteint en 2001-2002. Ce domaine représentait seulement 3,5 % des inscriptions totales en 2005-2006, soit la proportion la plus faible depuis 1992.

Données stockées dans CANSIM : tableau 477-0013.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 5017.

Des tableaux de données sont aussi accessibles à partir du module Tableaux sommaires de notre site Web.

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