Étude : Résultats sur le marché du travail des titulaires de doctorat canadiens

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2007

En 2005, environ 4 200 candidats ont obtenu un doctorat au Canada, ce qui correspond à peu près au dixième des 43 400 doctorats décernés aux États-Unis.

En 2007, 12 % des titulaires de doctorat qui avaient obtenu leur diplôme d'une université canadienne en 2005 vivaient aux États-Unis. La majorité d'entre eux prévoyait revenir au Canada.

Les sciences de la vie ainsi que l'informatique, les mathématiques et les sciences physiques sont les deux domaines d'études qui ont enregistré les plus fortes proportions de titulaires de doctorat ayant quitté le Canada pour les États-Unis. Un emploi attendait la grande majorité des diplômés de ces deux domaines dès leur arrivée aux États-Unis.

La qualité des installations de recherche américaines ou l'engagement envers la recherche aux États-Unis était le facteur le plus souvent mentionné parmi ceux qui attiraient les diplômés dans ce pays.

En 2007, deux ans après l'obtention de leur diplôme, le revenu médian des titulaires de doctorat était de 65 000 $. Cette étude a révélé un écart non négligeable (18 000 $) entre le revenu des diplômés qui prévoyaient effectuer un stage postdoctoral et ceux qui comptaient entrer directement sur le marché du travail après l'obtention du diplôme. Le revenu médian des diplômés qui prévoyaient effectuer un stage postdoctoral était de 54 000 $, tandis qu'il se situait à 72 000 $ pour les diplômés qui comptaient entrer directement sur le marché du travail.

L'écart était le plus appréciable chez les diplômés en sciences de la vie, où ceux qui prévoyaient effectuer un stage postdoctoral gagnaient un revenu médian de 45 000 $, comparativement à 72 000 $ pour les diplômés sans projet de stage postdoctoral.

Les résultats des titulaires de doctorat au chapitre de l'emploi variaient selon les domaines d'études. Les diplômés en sciences humaines, par exemple, enregistraient des taux de chômage et d'emploi à temps partiel plus élevés que les diplômés d'autres domaines. Toutefois, ceux qui étaient occupés touchaient un revenu médian comparable à celui des diplômés d'autres domaines d'études.

Environ 56 % des diplômés travaillaient dans les services d'enseignement, la grande majorité d'entre eux travaillant à l'université. Dans les services d'enseignement, les diplômés en sciences humaines enregistraient le taux d'emploi le plus élevé (77 %).

L'emploi dans les services d'enseignement était le plus faible chez les diplômés en génie (34 %), lesquels présentaient par contre la plus grande diversité au plan des employeurs : 31 % des diplômés en génie ont déclaré travailler dans les services professionnels, scientifiques et techniques et 13 %, dans le secteur de la fabrication.

La présente étude s'est appuyée sur deux définitions permettant d'identifier les personnes surqualifiées, la première consistant en un indicateur autodéclaré et la seconde en comparant le niveau de scolarité du répondant au niveau nécessaire pour obtenir l'emploi. L'étude a révélé que les compétences de certains titulaires de doctorat étaient sous-utilisées dans l'emploi qu'ils occupaient deux ans après avoir obtenu leur diplôme. Environ 19 % des diplômés estimaient être surqualifiés, tandis que 30 % ont déclaré ne pas avoir eu besoin d'un doctorat pour obtenir leur emploi.

On a observé des écarts appréciables selon les domaines d'études. Les diplômés en génie étaient les plus susceptibles de se dire surqualifiés pour leur poste (28 %), alors que les diplômés en enseignement ou autres domaines étaient les plus susceptibles d'affirmer que leur emploi exigeait un niveau de scolarité inférieur au doctorat (43 %).

La surqualification des diplômés avait également une incidence sur les gains. Les diplômés occupés qui se disent surqualifiés pour leur emploi touchaient un revenu médian qui était de 5 000 $ inférieur à celui des autres diplômés. On observe des écarts significatifs entre les diplômés surqualifiés et non surqualifiés en psychologie et sciences sociales (5 000 $), en sciences humaines (17 000 $) ainsi qu'en enseignement et autres domaines d'études (14 000 $).

Nota : Cette étude se fonde sur des renseignements couplés provenant de deux sources de données distinctes axées sur des populations semblables, mais à deux moments différents. L'Enquête auprès des titulaires d'un doctorat (ETD), qui produit depuis l'année universitaire 2003-2004 des données annuelles sur les titulaires de doctorat au moment de l'obtention du diplôme. L'Enquête nationale auprès des diplômés (END), qui consiste à interviewer un échantillon représentatif de diplômés d'établissements d'enseignement postsecondaire canadiens deux ans après l'obtention de leur diplôme. L'enquête est menée depuis 1982, à intervalles de quatre ou cinq ans. Les titulaires de doctorat de 2005 ont donc été interviewés au moment de l'obtention de leur diplôme dans le cadre de l'ETD, puis en 2007 dans le cadre de l'END. En raison du nombre relativement faible de titulaires de doctorat, les deux enquêtes constituent un recensement des titulaires de doctorat.

Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 3126 et 5012.

Le rapport «Espérances et résultats sur le marché du travail des titulaires de doctorat des universités canadiennes», qui fait partie de Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation : documents de recherche (81-595-M2011089, gratuit), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Ressource clé.

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