La victimisation avec violence chez les Autochtones dans les provinces

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2009

L'Enquête sociale générale (ESG) de 2009 sur la victimisation a révélé que les Autochtones de 15 ans et plus ont déclaré 173 600 incidents d'agression sexuelle, de vol qualifié ou de voies de fait commis par une personne autre qu'un conjoint en droit ou de fait.

Cela représente 12 % des Autochtones de ce groupe d'âge qui habitaient dans l'une des provinces. Cette proportion constitue plus du double de celle de 5 % des non-Autochtones ayant déclaré avoir été victimes de l'un de ces crimes violents.

Des trois types de crimes violents analysés, les voies de faits étaient les plus fréquemment déclarées par les Autochtones. Ces derniers étaient environ trois fois plus susceptibles que les non-Autochtones de mentionner qu'ils avaient été agressés sexuellement, et près de deux fois plus susceptibles d'indiquer qu'ils avaient été victimes de voies de fait.

L'une des particularités de l'ESG est qu'elle permet de savoir si un incident de nature criminelle a été signalé à la police. Environ 26 % des victimes autochtones ont dit avoir signalé à la police des incidents concernant les trois types de crimes violents, comparativement à 29 % des non-Autochtones.

L'ESG sert aussi à recueillir de l'information sur la violence conjugale, c'est-à-dire sur la fréquence des agressions sexuelles et des voies de fait commises par un conjoint en droit ou de fait.

Environ 10 % des Autochtones ont déclaré avoir été victimes de violence conjugale au cours des cinq années précédant l'enquête, comparativement à 6 % des non-Autochtones.

Nota : Cet article du Juristat présente de l'information autodéclarée provenant de l'Enquête sociale générale de 2009 sur la victimisation au sujet des expériences personnelles des Autochtones habitant dans l'une des provinces en regard du crime, particulièrement des crimes violents. On y présente une analyse des caractéristiques de la victimisation criminelle, y compris les facteurs de risque sociodémographiques, les conséquences de la victimisation, les raisons évoquées par les victimes pour ce qui est de signaler (ou de ne pas signaler) les incidents à la police, les perceptions de la sécurité personnelle et les perceptions du système de justice pénale. De plus, on y présente de l'information sur les victimes autochtones et les auteurs présumés d'homicide.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4504.

L'article de Juristat : «La victimisation avec violence chez les Autochtones dans les provinces canadiennes, 2009» (85-002-X, gratuit), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Ressource clé. Choisissez Tous les sujets, ensuite Crime et justice, puis Juristat.

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