Étude : Mises à pied au cours des trois dernières récessions

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1981 à 2010

Les travailleurs canadiens étaient moins susceptibles d'être mis à pied au cours de la dernière récession économique que leurs homologues ne l'étaient durant les deux récessions qui ont eu lieu au début des années 1980 et 1990. Ils étaient également plus susceptibles de trouver un emploi à court terme.

Sur une base mensuelle, 2,0 % des employés ont été mis à pied de façon temporaire ou permanente entre octobre 2008 et décembre 2010. Les proportions correspondantes étaient de 2,9 % au début des années 1980 et de 2,7 % au début des années 1990.

Parmi tous les travailleurs mis à pied entre octobre 2008 et décembre 2010, 50 % ont trouvé un emploi rémunéré au cours des quatre mois ayant suivi leur mise à pied. En comparaison, lors des deux récessions précédentes, cette proportion était d'environ 42 %.

Les probabilités d'être mis à pied de façon temporaire ou permanente étaient relativement élevées chez les jeunes de 15 à 24 ans, les personnes sans diplôme universitaire, les employés ayant moins de deux ans d'ancienneté et les personnes travaillant dans le secteur des biens.

Les travailleurs les plus susceptibles d'avoir trouvé un emploi à court terme étaient titulaires d'un diplôme universitaire, comptaient plus de cinq ans d'ancienneté et s'attendaient initialement à être rappelés.

La dernière récession a aussi été de plus courte durée sur le plan de l'emploi. L'emploi total (désaisonnalisé) a mis 27 mois à revenir à son niveau d'avant le ralentissement économique, comparativement à 53 mois au début des années 1990 et à 40 mois au début des années 1980.

En moyenne, les employés qui ont été mis à pied durant le dernier ralentissement économique et qui ont trouvé un emploi à court terme ont vu leur rémunération hebdomadaire moyenne passer de 734 $ à 703 $. Le quart des employés ont vu leur rémunération hebdomadaire diminuer de 23 % ou plus, tandis qu'un autre quart ont connu des hausses de rémunération hebdomadaire d'au moins 18 %.

Nota : L'étude «Les travailleurs mis à pied au cours des trois dernières récessions : qui étaient-ils et quels résultats ont-ils obtenus?» dresse le profil des travailleurs mis à pied durant les ralentissements économiques qui se sont produits au début des années 1980, au début des années 1990 et durant la période de 2008 à 2010. Pour chaque ralentissement, elle fournit des estimations des taux de mise à pied ainsi que des taux d'emploi peu après les mises à pied. Dans le cas du dernier, on examine les changements de rémunération qu'ont connus les travailleurs mis à pied qui ont trouvé un emploi rémunéré au cours des quatre mois ayant suivi leur mise à pied. Les données proviennent de l'Enquête sur la population active.

En raison des limites des données, le concept de mise à pied utilisé dans l'étude comprend à la fois les mises à pied temporaires (où les travailleurs sont ultérieurement rappelés par l'employeur) et les mises à pied permanentes. Ainsi, ce concept n'est pas équivalent à celui de perte d'emploi.

Le document de recherche intitulé «Les travailleurs mis à pied au cours des trois dernières récessions : qui étaient-ils et quels résultats ont-ils obtenus?», qui fait partie de la Série de documents de recherche de la Direction des études analytiques (11F0019M2011337, gratuite), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Ressource clé.

Des études comparables de la Division de l'analyse sociale peuvent être consultées à l'adresse (www.statcan.gc.ca/analysesociale).

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec René Morissette au 613-951-3608, Division de l'analyse sociale.