Statistiques de l'énergie, janvier 2024
Diffusion : 2024-04-02
24,4 millions de mètres cubes
Janvier 2024
1,4 % 
(variation sur 12 mois)
10,0 millions de mètres cubes
Janvier 2024
-1,2 % 
(variation sur 12 mois)
672,1 millions de gigajoules
Janvier 2024
-0,7 %
(variation sur 12 mois)
62,9 millions de mégawattheures
Janvier 2024
0,7 %
(variation sur 12 mois)
En janvier, la production d'énergie primaire a diminué de 1,2 % d'une année à l'autre pour s'établir à 2,0 millions de térajoules, des baisses ayant été enregistrées dans quatre des six sous-secteurs. De même, la production d'énergie secondaire a diminué de 0,6 % pour se situer à 0,5 million de térajoules, principalement en raison du recul enregistré au chapitre des produits pétroliers raffinés (-2,3 %).
Graphique 1
Production d'énergie primaire et d'énergie secondaire au Canada
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Les articles suivants portant sur les revues annuelles de 2023 de l'énergie sont maintenant disponibles dans StatsCAN Plus:
L'extraction de sables bitumineux progresse malgré les températures froides dans l'Ouest canadien
En janvier, la production de pétrole brut et de produits équivalents s'est accrue de 1,4 % par rapport au même mois de l'année précédente pour s'élever à 24,4 millions de mètres cubes. La croissance globale est en grande partie attribuable à l'extraction de sables bitumineux, qui a affiché sa troisième hausse mensuelle consécutive d'une année à l'autre, ayant progressé de 2,5 % en janvier pour atteindre 15,9 millions de mètres cubes.
Malgré la forte croissance globale enregistrée dans le secteur des sables bitumineux, la production de pétrole brut a été freinée par les températures extrêmement froides survenues en janvier dans l'Ouest canadien. La production de bitume brut a fléchi de 2,2 % d'une année à l'autre pour s'établir à 9,6 millions de mètres cubes; il s'agit d'une première baisse de la production depuis août 2023.
L'extraction de pétrole (à l'exception des sables bitumineux) a diminué de 3,6 % pour se chiffrer à 6,0 millions de mètres cubes en janvier 2024, sous l'effet du recul de la production de pétrole brut léger et moyen de 7,4 % d'une année à l'autre pour s'établir à 3,8 millions de mètres cubes. Cette baisse a partiellement contrebalancé l'augmentation de la production de pétrole brut lourd de 3,9 % pour s'élever à 2,2 millions de mètres cubes.
Graphique 2
Production canadienne de pétrole brut et de produits équivalents
La production de produits pétroliers finis recule en janvier
La production de produits pétroliers finis a légèrement diminué de 1,2 % d'une année à l'autre pour s'établir à 10,0 millions de mètres cubes en janvier. Le carburant léger (-7,5 %), l'essence à moteur finie (-3,0 %) et le carburéacteur de type kérosène (-8,3 %) ont tous affiché des baisses.
En janvier, la consommation de produits pétroliers finis a progressé de 2,8 % d'une année à l'autre pour atteindre 8,3 millions de mètres cubes, stimulée par la croissance enregistrée pour l'essence à moteur finie (+4,6 %) et pour le carburéacteur de type kérosène (+17,4 %).
Graphique 3
Production et consommation de produits pétroliers finis
Le secteur du gaz naturel est touché par les températures froides
En janvier, la production de gaz naturel marchand a légèrement diminué de 0,7 % pour s'établir à 672,1 millions de gigajoules. Il s'agit de la première baisse d'une année à l'autre depuis juin 2023, lorsque la production dans l'Ouest canadien a été perturbée par des feux de forêt.
Les livraisons de gaz naturel aux consommateurs canadiens se sont accrues de 7,6 % d'une année à l'autre pour se chiffrer à 551,6 millions de gigajoules en janvier 2024. Les livraisons au secteur industriel canadien ont progressé de 9,4 % d'une année à l'autre pour se situer à 360,4 millions de gigajoules, la valeur la plus élevée enregistrée depuis le début de cette série en 2016. Les livraisons en Alberta sont à l'origine de la majeure partie de la croissance enregistrée dans le secteur industriel, ayant progressé de 7,1 % pour atteindre 241,3 millions de gigajoules, ce qui représente un sommet dans la série. L'augmentation de la consommation en Alberta s'explique en partie par une plus forte utilisation du gaz naturel pour la production de pétrole brut et d'électricité.
Les exportations de gaz naturel ont atteint 348,3 millions de gigajoules en janvier 2024, leur plus haut niveau depuis le début de cette série en 2016. Cette progression est en partie attribuable aux températures extrêmement froides qui ont frappé certaines régions des États-Unis en janvier 2024.
Graphique 4
Consommation industrielle de gaz naturel dans l'ensemble du Canada et en Alberta
La production d'électricité à partir de combustibles stimule la croissance globale de la production d'électricité
En janvier, la production totale d'électricité au Canada a légèrement augmenté de 0,7 % d'une année à l'autre pour se chiffrer à 62,9 millions de mégawattheures (MWh). Il s'agit d'une première augmentation après sept baisses mensuelles consécutives d'une année à l'autre attribuables aux conditions de sécheresse qui ont perturbé la production d'hydroélectricité.
En janvier, c'est la production d'électricité à partir de sources combustibles (+16,8 % pour atteindre 13,9 millions de MWh) qui a contribué le plus à la croissance. Il s'agit du plus haut niveau de production à partir de combustibles enregistré à l'échelle nationale depuis le remaniement de cette série en 2016, et ce sont l'Ontario (+77,9 %), l'Alberta (+5,0 %) et la Saskatchewan (+11,3 %) qui ont contribué le plus à la croissance.
Graphique 5
Contribution d'une année à l'autre à la variation de la production d'électricité en Ontario
La production d'hydroélectricité a fléchi de 7,3 % d'une année à l'autre pour se situer à 36,7 millions de MWh en janvier. Malgré la baisse, il s'agit du plus haut niveau enregistré depuis janvier 2023.
Alors que les exportations d'électricité ont reculé de 28,5 % d'une année à l'autre pour s'établir à 3,9 millions de MWh en janvier 2024, les importations se sont accrues de 138,4 % pour s'élever à 2,3 millions de MWh. Les conditions de sécheresse persistantes ont entraîné une baisse des exportations et une augmentation des importations au cours de la majeure partie de la dernière année.
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Note aux lecteurs
Les programmes d'enquête sur lesquels s'appuie le communiqué « Statistiques de l'énergie » sont les suivants :
- Pétrole brut et gaz naturel (numéro d'enquête 2198; tableaux 25-10-0036-01, 25-10-0055-01 et 25-10-0063-01);
- Transport et entreposage d'énergie (numéro d'enquête 5300; tableaux 25-10-0075-01 et 25-10-0077-01) : les données de janvier 2020 à décembre 2023 ont été révisées pour rendre compte des données à jour;
- Transport, entreposage et distribution de gaz naturel (numéros d'enquête 2149, 5210 et 5215; tableaux 25-10-0057-01, 25-10-0058-01 et 25-10-0059-01);
- Produits pétroliers raffinés (numéro d'enquête 2150; tableau 25-10-0081-01);
- Enquête mensuelle sur les carburants renouvelables et l'hydrogène (numéro d'enquête 5294; tableau 25-10-0082-01);
- Statistiques de l'énergie électrique (numéro d'enquête 2151; tableaux 25-10-0015-01 et 25-10-0016-01);
- Statistiques du charbon et du coke (numéros d'enquête 2147 et 2003; tableaux 25-10-0045-01 et 25-10-0046-01).
Le tableau Statistiques consolidées de l'énergie (25-10-0079-01) présente des données mensuelles sur les sources primaires et secondaires d'énergie, selon le type de combustible, en térajoules (p. ex. le pétrole brut, le gaz naturel, l'électricité, le charbon), ainsi que les caractéristiques de l'offre et de la demande (p. ex. la production, les exportations, les importations) pour le Canada. Des données tirées de diverses enquêtes et sources administratives figurent dans le tableau. Pour en savoir plus, veuillez consulter le Guide de l'utilisateur : tableau des statistiques consolidées de l'énergie.
Les données peuvent faire l'objet de révisions. Les données sur l'énergie et les autres données connexes utilisées dans le texte sont révisées de façon continue pour chaque mois de l'année en cours afin de rendre compte des nouveaux renseignements fournis par les répondants ainsi que des mises à jour des données administratives. Des révisions historiques sont également effectuées périodiquement.
Les définitions, les sources de données et les méthodes relatives à chaque programme d'enquête sont accessibles au moyen du numéro respectif de chaque enquête.
Le Programme de la statistique de l'énergie repose sur les données provenant de répondants ainsi que sur des données administratives.
Les données figurant dans le présent communiqué ne sont pas désaisonnalisées.
De temps en temps, les données d'Environnement et Changement climatique Canada sont utilisées dans le cadre du Programme de la statistique de l'énergie, soit les degrés-jours de refroidissement (DJR) ou les degrés-jours de chauffage (DJC), comme mesures de la température. Les DJR correspondent au lien entre la température extérieure et la nécessité de refroidir l'intérieur pour maintenir la température ambiante. Le nombre de DJR augmente à mesure que la température extérieure monte. À l'opposé, les DJC rendent compte de la nécessité de chauffer l'intérieur pour maintenir la température ambiante. À mesure que la température extérieure baisse, le nombre de DJC augmente.
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