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Rapports économiques et sociaux, avril 2024

Diffusion : 2024-04-24

Au total, six nouveaux articles sont diffusés aujourd'hui dans la publication Rapports économiques et sociaux.

Les femmes immigrantes ont à peu près le même nombre d'amis proches que les femmes nées au Canada

De nombreux immigrants nouent des liens sociaux à leur arrivée au Canada. Cependant, peu de données sont disponibles sur les différences qui existent entre les réseaux sociaux des femmes immigrantes. L'étude « Les réseaux sociaux des femmes immigrantes » porte sur le nombre d'amis proches, de connaissances et d'amis issus d'autres groupes ethniques selon les caractéristiques sociodémographiques, le statut d'immigrant et les caractéristiques résidentielles des femmes immigrantes par rapport aux femmes nées au Canada. Cette étude a permis de constater que la plupart des groupes de femmes immigrantes et de femmes nées au Canada avaient environ quatre amis proches dans la région où elles résidaient.

Dans l'ensemble, les femmes immigrantes avaient environ trois connaissances de moins que les femmes nées au Canada (16 connaissances) dans la région où elles résidaient, mais elles entretenaient plus de liens sociaux avec des personnes provenant de groupes ethniques visiblement différents du leur. Néanmoins, un bon nombre des réseaux sociaux des femmes immigrantes étaient en grande partie composés de personnes du même groupe ethnique, à l'exception des femmes immigrantes issues de la population noire, parmi lesquelles 49,6 % avaient des amis dont au moins la moitié étaient d'origines ethniques visiblement différentes de la leur.

Les entreprises dirigées par des femmes ont davantage tiré parti de l'exportation grâce aux activités d'innovation, à la formation et à l'expérience de celles-ci en matière de gestion que les entreprises dirigées par des hommes

En 2017, 15,6 % de toutes les petites et moyennes entreprises (PME) et 14,8 % de toutes les PME exportatrices appartenaient à des femmes comparativement à 84,4 % de toutes les petites et moyennes entreprises (PME) et 85,2 % de toutes les PME exportatrices appartenant à des hommes, ce qui indique que les PME appartenant à des femmes sont aussi susceptibles d'exporter que celles appartenant à des hommes, bien que les PME appartenant à des femmes soient plus petites et concentrées dans des secteurs moins susceptibles de le faire.

L'article « Petites et moyennes entreprises appartenant à des femmes au Canada : regard sur l'exportation », rédigé conjointement avec Affaires mondiales Canada, montre que les PME appartenant à des femmes tirent davantage parti de l'adoption de systèmes de paiement en ligne, de l'innovation organisationnelle et de stratégies de vente pour accéder aux marchés d'exportation que les PME appartenant à des hommes. Par exemple, la probabilité prévue d'exporter des PME appartenant à des femmes qui avaient adopté un système de paiement en ligne était de 18 à 20 points de pourcentage plus élevée que celle des PME appartenant à des hommes. Pour ce qui est de l'intensification des exportations, les PME appartenant à des femmes tirent également plus profit d'une plus grande scolarité et d'un plus grand nombre d'années d'expérience en gestion pour les décideurs de premier plan que celles appartenant à des hommes.

Les conclusions de l'article laissent entendre que les politiques qui favorisent la technologie numérique et les études, et qui donnent aux femmes la possibilité d'acquérir de l'expérience en gestion, pourraient aider les PME appartenant à des femmes à surmonter les obstacles à l'exportation et à contribuer au commerce.

Facteurs qui exercent une influence sur le produit intérieur brut par habitant du Canada

Depuis 1981, le produit intérieur brut (PIB) réel par habitant a augmenté à un taux annuel moyen de 1,1 % pour passer d'environ 36 900 $ par personne à 58 100 $ par personne, en dollars constants, à la fin de 2023. Le choc causé par la pandémie de COVID-19, conjugué à la baisse de la production par habitant au cours des derniers trimestres, a fait en sorte que le PIB réel par habitant s'est établi à un niveau inférieur de 7 % à sa tendance à long terme, ce qui équivaut à une baisse d'environ 4 200 $ par personne.

L'article « Le produit intérieur brut par habitant du Canada : regard sur un retour à la normale » fournit une perspective sur la mesure dans laquelle les récentes baisses du PIB par habitant représentent un écart par rapport à la tendance à long terme de la croissance par habitant, tout en mettant en évidence les facteurs qui peuvent effectivement stimuler la croissance par habitant grâce à l'amélioration de la productivité des entreprises. S'appuyant sur des recherches récentes de Statistique Canada qui examinent le lien entre l'investissement, la concurrence et la productivité, l'article fournit un guide qui aide à comprendre les raisons pour lesquelles le Canada a pris du retard et en quoi consiste le retour à la normale.

L'investissement accru dans les actifs incorporels tels que les logiciels et les données au cours des dernières années pourrait s'avérer être une source importante de croissance de la productivité à court terme. Les industries qui comptaient fortement sur les technologies numériques ont été beaucoup plus résilientes pendant la pandémie, et une intensité numérique plus élevée dans les secteurs de la finance et du commerce de gros a contribué aux gains de productivité pendant la période de reprise.

Cet article est le quatrième d'une série d'articles mettant l'accent sur les défis et les occasions qui façonnent actuellement le paysage économique du Canada. Pour les autres articles de la série, consulter : « Les risques pour le secteur canadien des entreprises à mesure que les taux d'intérêt augmentent », « Amélioration des résultats des nouveaux immigrants sur le marché du travail depuis le milieu des années 2010 », et « Le logement, le patrimoine et la dette : comment les jeunes Canadiens s'adaptent-ils aux pressions financières et immobilières actuelles? ».

Un regard sur l'évolution récente de l'économie canadienne

L'article « Développements récents de l'économie canadienne : printemps 2024 » présente un résumé intégré des récents changements survenus dans la production, les prix à la consommation, l'emploi et les finances des ménages. Il met en relief les variations observées dans les données économiques au cours de la deuxième moitié de 2023 et des mois d'hiver. L'article traite également de la façon dont les conditions économiques ont évolué en fonction de la hausse des coûts d'emprunt.

En 2022, un plus grand nombre de personnes âgées ont travaillé par choix plutôt que par nécessité

En 2022, 9 % des personnes âgées de 65 à 74 ans travaillaient par nécessité, tandis que 12 % travaillaient par choix. L'article intitulé « Emploi par choix ou par nécessité chez les personnes âgées nées au Canada et les personnes âgées immigrantes » a révélé que les immigrants, les femmes sans conjoint et les hommes vivant dans des logements loués, étaient plus susceptibles que les autres personnes du même groupe d'âge de travailler par nécessité.

La mesure dans laquelle les immigrants âgés travaillaient par nécessité variait d'un groupe de population à un autre. Environ 20 % des hommes immigrants noirs ou d'origine philippine ou sud-asiatique ont déclaré travailler par nécessité en 2022, comparativement à 8 % des hommes immigrants d'origine chinoise et à 12 % des hommes immigrants blancs. Parallèlement, les femmes immigrantes noires (12 %) et d'origine philippine (13 %) étaient aussi plus susceptibles que les femmes immigrantes d'origine chinoise (6 %) de déclarer travailler par nécessité.

Comparativement aux personnes âgées qui travaillaient par choix, celles qui travaillaient par nécessité gagnaient moins d'argent et étaient plus susceptibles d'occuper des emplois qui exigeaient relativement peu de formation, d'études et d'expérience. Ces constatations indiquent que les personnes âgées qui travaillent par nécessité sont plus vulnérables sur le plan économique que leurs homologues qui travaillent par choix. De plus, ces constatations peuvent aider les employeurs et les décideurs à comprendre les facteurs qui influent sur les décisions de retraite.

Les décisions de certaines personnes âgées en matière d'emploi, comme mesurées en 2022, peuvent avoir été en partie influencées par la pandémie de COVID-19. La question quant à savoir savoir si les pourcentages de personnes âgées qui travaillaient par choix ou par nécessité étaient les mêmes avant la pandémie demeure entière.

Différences provinciales et territoriales dans le maintien en poste et le recrutement de jeunes travailleurs qualifiés

Une main-d'œuvre jeune et qualifiée peut apporter une contribution importante à la vitalité économique, sanitaire, culturelle et civique de toute collectivité. L'étude « Maintien en poste et recrutement de jeunes travailleurs qualifiés : résultats par province et territoire » se penche sur le nombre de jeunes diplômés postsecondaires qui ont quitté (perte de compétences) une province ou un territoire ou s'y sont établis (acquisition de compétences) en tant que proportion de tous les jeunes diplômés postsecondaires ayant fait des études dans cette province ou ce territoire. Les différences entre ces deux parts sont appelées « pertes nettes de compétences » ou « acquisitions nettes de compétences ».

Les acquisitions nettes de compétences étaient de loin les plus élevées au Nunavut (+184 %), suivi des Territoires du Nord-Ouest (+45 %) et du Yukon (+39 %). Parmi les provinces, deux réalisaient des acquisitions nettes (l'Alberta, +22 % et la Colombie-Britannique, +7 %). Les pertes nettes de compétences ont été particulièrement importantes à l'Île-du-Prince-Édouard (-25 %), au Nouveau-Brunswick (-17 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (-17 %), tandis que des pertes plus faibles ont été relevées en Nouvelle-Écosse (-10 %), au Manitoba (-8 %) et en Saskatchewan (-7 %). Le Québec (-2 %) et l'Ontario (-2 %) ont également enregistré de très faibles pertes.

Ces constatations constituent un point de départ pour les discussions pour les provinces et les territoires sur la question du maintien des compétences et du recrutement parmi leurs populations de jeunes.

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Produits

Il est maintenant possible de consulter le numéro d'avril 2024 de Rapports économiques et sociaux, vol. 4, no 04 (Numéro au catalogue36280001), qui comprend les articles intitulés « Le produit intérieur brut par habitant du Canada : regard sur un retour à la normale », « Emploi par choix ou par nécessité chez les personnes âgées nées au Canada et les personnes âgées immigrantes », « Maintien en poste et recrutement de jeunes travailleurs qualifiés : résultats par province et territoire », « Développements récents de l'économie canadienne : printemps 2024 », « Petites et moyennes entreprises appartenant à des femmes au Canada : regard sur l'exportation » et « Les réseaux sociaux des femmes immigrantes ».

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