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Familles, ménages et logement

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La taille des ménages a diminué au cours des deux dernières décennies et cela n’est pas étonnant : moins de personnes vivent dans des familles nombreuses et plus de personnes vivent seules. Le nombre de couples sans enfants a surpassé celui des couples ayant des enfants, et la proportion de couples mariés est à la baisse. La plupart des Canadiens sont toujours propriétaires de leur logement — un condominium dans de plus en plus de cas.

Diminution de la taille des ménages

On dénombrait 12,4 millions de ménages au Canada en 2006 : 27 % comptaient une personne, et 9 %, cinq personnes ou plus, soit trois fois plus de ménages d’une personne que de cinq personnes ou plus.

De 2001 à 2006, le nombre de ménages d’une seule personne a progressé de 12 % pour atteindre 3,3 millions, ce qui poursuit une tendance : la proportion de ménages d’une personne a dépassé celle des ménages nombreux pour la première fois en 1981.

La baisse de la taille des ménages est attribuable à plusieurs facteurs, notamment aux baby-boomers qui vieillissent et dont les enfants adultes peuvent avoir quitté le foyer, et aux membres de la génération X qui sont moins nombreux et qui présentent des taux de fécondité plus faibles. Les ménages plus petits peuvent aussi s’expliquer par les taux plus élevés de divorce et de séparation, et par la hausse du nombre d’aînés vivant seuls. Les 65 ans et plus représentaient 34 % des personnes vivant seules en 2006.

C’est en 2006 que les familles de recensement de couples sans enfants ont éclipsé pour la première fois celles de couples avec enfants. (La famille de recensement est composée d’un couple marié ou en union libre avec ou sans enfants, ou encore, d’un parent seul ayant au moins un enfant de moins de 25 ans à la maison.

Les couples sans enfants à la maison représentaient 43 % des familles de recensement en 2006, par rapport à 41 % pour les couples avec enfants. En 1986, les taux correspondants se situaient à 35 % et 52 %. Plus de 2 ménages canadiens sur 3 étaient propriétaires de leur logement en 2006, soit le taux de propriété le plus élevé depuis au moins 1971. Quelque 8,5 millions des 12,4 millions de ménages canadiens étaient propriétaires de leur logement.

Progression de l’accès à la propriété

La progression de 2001 à 2007 s’inscrit dans une tendance à long terme de la hausse du taux de propriété amorcée en 1991, après la faible croissance des années 1980.

Les ménages des provinces de l’Atlantique continuent d’afficher les taux de propriété les plus élevés du pays, celui de Terre-Neuve-et- Labrador se classant au premier rang avec 77 %; les ménages du Québec se situent au dernier rang avec 59 %. Il s’agit là de tendances observées depuis au moins 1971.

Si le taux de propriété des personnes vivant seules était nettement inférieur à la moyenne nationale en 2006, il a progressé plus vite que celle-ci. Un peu moins de la moitié des personnes seules (48 %) étaient propriétaires de leur logement en 2006, en hausse par rapport à 2001 (44 %).

Près de 6 ménages sur 10 (58 %) propriétaires de leur logement en 2006 avaient une hypothèque. Il s’agit là d’un taux légèrement supérieur à celui de 1981, lorsque les baby-boomers entraient sur le marché de l’habitation, et d’une hausse par rapport au taux de 2001 (55 %). De 2001 à 2006, les coûts d’habitation des ménages propriétaires ont grimpé de 22 %, alors que ceux des ménages locataires ont augmenté de 13 % (en dollars courants dans les deux cas).