![]() ![]() |
||||||
![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() ![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() ![]() |
|
![]() |
Consulter la version la plus récente.
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
![]() ![]() |
![]() |
Exportations et importations canadiennesPar industrie Par industrieAu Canada, les exportations de produits alimentaires transformés excèdent les importations d’environ 30 %. En 2003, le Canada a exporté 16,8 milliards de dollars de produits alimentaires transformés et en a importé 12,6 milliards de dollars. L’industrie de la transformation des aliments rend compte d’environ 4 % du commerce canadien de marchandises, essentiellement la même part qu’en 1995. Le Canada a toujours été un grand exportateur d’aliments. La vocation exportatrice quant aux produits alimentaires transformés (valeur des exportations en dollars canadiens/valeur de la production en dollars canadiens) est passée de 14 % de la production annuelle en 1990 à 26 % (12,6 milliards de dollars) de la production en 2001. Les produits de la viande ont constitué le principal produit exporté par l’industrie alimentaire avant le 20 mai 2003 où on a découvert un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou de maladie de la vache folle. Le Canada a exporté 5,2 milliards de dollars de viande en 2002, ce qui correspond à 31 % de la valeur totale des exportations de produits alimentaires transformés. Il s’agit d’une augmentation de 135 % ou de 3 milliards de dollars depuis 1995. Le marché canadien de la viande de bœuf a souffert d’un embargo de près de quatre mois, soit des derniers jours de mai aux premiers jours de septembre 2003. Toutefois, le Japon mis à part, les grands marchés d’exportation pour la viande de bœuf canadien se sont réouverts pour la plupart en novembre 2003 et les exportations mensuelles de viande sont en voie de revenir aux niveaux antérieurs à mai 2003. Le poisson et les fruits de mer étaient le deuxième produit d’exportation en importance, les exportations de ce produit s’étant chiffrées à 3,3 milliards de dollars en 2002. Le poisson et les fruits de mer représentent 20 % de toutes les exportations de produits alimentaires transformés et les exportations de ce produit ont connu une augmentation de 57 % (1,2 milliard de dollars) de 1995 à 2002. Les « autres produits alimentaires », qui figurent au septième rang des exportations d’aliments, ont présenté un des meilleurs gains à l’exportation de 1995 à 2002, soit 184 % ou 823 millions de dollars. Cette catégorie comprend notamment les grignotines salées, le beurre d’arachide, le café et le thé, les aromatisants, les assaisonnements et les vinaigrettes, les salades, les pizzas et les pâtes fraîches. Les fruits et les légumes ont progressé de 176 % (1 045 millions de dollars), les produits de boulangerie et tortillas, de 157 % (701 millions de dollars), et les produits de la viande, de 135 % (3 milliards de dollars). Les boissons sont le produit d’importation qui a affiché la plus grande augmentation, la valeur de ces importations ayant plus que doublé pour atteindre 2 milliards de dollars d’importation annuelle. Il s’agit d’une progression de 1 milliard de dollars de 1995 à 2002. Les produits céréaliers et oléagineux venaient ensuite, affichant une hausse de 885 millions de dollars, presque le double en valeur du produit importé depuis 1995. Les exportations des produits de la viande ont surpassé les importations de ce produit de 14 points de pourcentage. Les exportations de sucre et de la confiserie (18 points de pourcentage), de fruits et de légumes (17 points de pourcentage) et les produits de boulangerie et tortillas (9 points de pourcentage) ont aussi surpassé les importations. Par paysLes marchés américains, japonais et asiatiques ont été ceux vers lesquels les exportations de l’industrie alimentaire canadienne ont le plus augmenté de 1995 à 2002. Les États-Unis demeurent le principal marché d’exportation du Canada, accueillant presque 75 % des exportations des transformateurs d’aliments canadiens. En 1995, cette proportion n’était que de 60 % et, en 1990, année de la conclusion de l’Accord commercial Canada-États-Unis (ACCEU), de 54 %. Au quotidien, le Canada a exporté 46 millions de dollars de produits alimentaires vers les États-Unis et en a importé 34 millions de dollars en 2002. Les échanges de produits alimentaires correspondent à 5 % de la valeur approximative de 1,7 milliard de dollars des échanges quotidiens de marchandises entre ces deux pays. Le commerce des produits alimentaires entre le Canada et ses principaux partenaires commerciaux présente des valeurs qui vont d’un excédent commercial croissant avec les États-Unis (qui ont acheté 75 % des produits alimentaires transformés du Canada en 2002) à un déséquilibre grandissant en faveur de l’Union européenne (UE). Le Canada voit ses exportations vers l’Asie s’accroître constamment et il réussit à pénétrer de nouveaux marchés asiatiques comme celui de la Chine, où les exportations alimentaires annuelles ont augmenté près de 300 % depuis sept ans, passant de 112 millions de dollars à 329 millions de dollars de 1995 à 2002. Le Japon reste le deuxième marché en importance pour le Canada, après les États-Unis, les exportations alimentaires totalisant 1,6 milliard de dollars en 2002. L’expansion des classes moyennes dans les pays en développement contribue à la croissance de la demande de produits alimentaires canadiens à grande valeur ajoutée, notamment la viande, les produits de boulangerie et les produits laitiers. Ce sont les produits à grande valeur ajoutée qui offrent les meilleures possibilités d’investissements et d’emplois, qu’il s’agisse des céréales de petit déjeuner, des grignotines salées, des biscuits, des repas congelés ou des sauces piquantes. Les importations d’aliments au Canada se sont élevées de 57 % de 1995 à 2002, passant de 8,1 milliards de dollars à 12,6 milliards de dollars. Les importations de produits alimentaires transformés sont en progression soutenue depuis 1995, prolongeant ainsi un mouvement qui s’est amorcé à la fin de la récession de 1990/91. Les gains les plus importants ont été relevés dans les importations provenant des États-Unis, celles-ci ayant progressé de 3,2 milliards de dollars (67 %) de 1995 à 2002. Toutefois, ce gain a été plus qu’annulé par l’augmentation impressionnante de 7,4 milliards de dollars des exportations d’aliments du Canada vers les États-Unis, les exportations ayant progressé, en moyenne, de 21 % par année de 1995 à 2002. Dans cette même période, le Canada a aussi accru ses importations en provenance du Brésil (201 millions de dollars, 79 %), de la Chine (183 millions de dollars, 60 %), de la Thaïlande (139 millions de dollars, 46 %) et de la France (59 millions de dollars, 68 %). La France mise à part, les importations en provenance du reste de l’UE sont en grande partie inchangées depuis 1995 en ce qui concerne les échanges avec les principaux partenaires commerciaux européens du Canada. Vocation exportatriceLe Canada a toujours été un grand exportateur d’aliments. Sa vocation exportatrice (valeur des exportations en dollars canadiens/valeur des livraisons en dollars canadiens) est passée de 15 % en 1990 à 26 % en 2001. À l’exception du secteur du poisson et des fruits de mer, qui a toujours eu une forte vocation exportatrice, tous les secteurs de l’industrie canadienne de la transformation des aliments ont accru leur présence sur les marchés d’exportation. La vocation exportatrice s’est le plus renforcée dans les secteurs du sucre et de la confiserie (18 points de pourcentage) et de la transformation de fruits et de légumes (17 points de pourcentage), de la viande (14 points de pourcentage) et des produits de boulangerie et tortillas (9 points de pourcentage). Pénétration des importationsLa pénétration des importations se mesure par la proportion du marché intérieur qui s’approvisionne à l’importation ( valeur des importations/(valeur des livraisons – valeur des exportations) + valeur des importations). À mesure que les pays réduisent leurs barrières commerciales, on s’attend à ce que les industries canadiennes exportent davantage et à ce que le Canada importe plus. Les partenaires commerciaux exportent les produits qu’ils peuvent produire d’une manière concurrentielle ou avec un avantage comparatif et ils importent généralement les produits que leurs partenaires commerciaux peuvent réaliser à moindre prix pour une même qualité et des caractéristiques semblables. Le marché canadien du poisson et des fruits de mer est nettement pénétré par les importations. En 2001, le Canada a importé plus de 60 % de ce dont il avait besoin en produits de la mer. Par ailleurs, les transformateurs de poisson et de fruits de mer du pays ont exporté 74 % de la production nationale. Le Canada a aussi importé 41 % de son sucre et de sa confiserie, 31 % de ses fruits et ses légumes transformés et 31 % de ses moutures de céréales et d’oléagineux. |
![]() |
|