Compostage par les ménages au Canada

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par Iman Mustapha, Division des comptes et de la statistique de l'environnement

[Communiqué dans Le Quotidien] [Article intégral en PDF]

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Les activités de compostage des ménages canadiens ont augmenté au fil des ans. Certaines municipalités ont adopté des programmes de compostage, afin d’augmenter la participation aux activités de compostage et de réduire la quantité de déchets acheminés dans les sites d’enfouissement.

  • En 2011, plus de la moitié des ménages canadiens (61 %) participaient à une forme ou une autre de compostage; il s’agit d’une hausse de 38 points de pourcentage par rapport à 1994. Au total, 45 % de tous les ménages ont indiqué composter les résidus de cuisine, et 68 % des ménages ayant une cour ou un jardin ont déclaré composter les résidus de la cour.
  • En 2011, 63 % des ménages canadiens ayant composté leurs résidus de la cour et 60 % ayant composté leurs résidus de cuisine ont eu recours au système de collecte porte-à-porte. Le reste des ménages a utilisé un bac à compostage, a empilé ses résidus ou a utilisé une autre méthode de compostage.
  • Le type de logement que le ménage occupait était directement corrélé au taux de compostage. Plus de 50 % des ménages vivant dans un logement isolé ou un logement individuel ont indiqué composter les résidus de cuisine comparativement à  22 % des ménages vivant en appartement. Cela reflète le fait que plusieurs résidents d’appartements peuvent trouver difficile d’avoir recours au compostage.

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Introduction

En 2008, les ménages canadiens ont produit 12,9 millions de tonnes de déchets. De cette quantité, 8,5 millions de tonnes ont été envoyées dans des installations d’élimination des déchets publiques et privées, et 4,4 millions de tonnes ont été envoyées au recyclage et au compostage, dans le cadre de programmes de réacheminement des déchets. L’élimination des déchets résidentiels a diminué de 4,0 % de 2006 à 2008, du fait en partie des répercussions de l’adoption de ces programmes de réacheminement par les municipalitésNote 1.

Le compostage résidentiel peut entraîner une réduction de la quantité de déchets envoyés dans les sites d’enfouissement et réduire la somme d’émissions de gaz à effet de serre découlant de la décomposition des matières organiques dans ces sites. Un certain nombre de municipalités ont adopté des programmes de compostage pour transformer les déchets organiques en compost. Certains programmes municipaux comportent des calendriers de collecte porte-à-porte qui permettent aux ménages d’accéder facilement au programme, en vue de les encourager à participer (tableau 1).

Tableau 1
Programmes de compostage municipaux sélectionnés
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de tableau 1 programmes de compostage municipaux sélectionnés programme de compostage, adoption et collecte(figurant comme en-tête de colonne).
  Programme de compostage Adoption Collecte
Ottawa Programme de bac vert 2010 Hebdomadaire
Moncton Tri sec/humide des ordures 1999 Hebdomadaire
Hamilton Green Cart Program 2006 Hebdomadaire
Edmonton Edmonton Waste Management Centre 2000 Hebdomadaire
Vancouver Food Scraps Recycling Program 2010 Toutes les deux semaines ou hebdomadaire

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Ce que vous devriez savoir au sujet de la présente étude

La présente étude est fondée sur les données de l'Enquête sur les ménages et l'environnement (EME) de 2011, qui a été menée dans le cadre du projet des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement. On a demandé aux répondants d’indiquer s’ils avaient participé à une activité de compostage et les méthodes qu’ils avaient utilisées pour composter leurs résidus de cuisine ou de la cour.

Les régions métropolitaines de recensement (RMR) comprennent une ou plusieurs municipalités situées autour d’un grand noyau urbain. Une RMR doit avoir une population totale d’au moins 100 000 habitants, dont 50 000 ou plus vivent dans le noyau urbain. (Voir : Statistique Canada, 2007. Dictionnaire du Recensement de 2006, no 92-566-X au catalogue pour plus de renseignements).

Dans cette étude, les RMR ne sont pas toutes représentées dans l'analyse de toutes les variables, certains résultats ayant été supprimés pour des raisons liées à la qualité des données. Il y a plusieurs critères déterminant si les données d'une RMR seront déclarées, entre autres, que le coefficient de variation (c.v.) du résultat ne soit pas supérieur à 33,3 et au moins 20 enregistrements devaient avoir contribué au résultat. Les valeurs indiquées par un « F » dans les tableaux de données indiquent le cas où une RMR n'avait pas au moins 20 enregistrements contribuant à une valeur donnée, la valeur a donc été jugée être « trop peu fiable pour être publiée », quel que soit son c.v.. Les valeurs dont le c.v. se situe entre 16,5 et 33,3 (et auxquelles au moins 20 enregistrements ont contribué) doivent être utilisées avec prudence, ce qui est indiqué par un « E » dans le tableau des données.

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Taux de compostage pour le Canada, les provinces et diverses régions métropolitaines de recensement en 2011

En 2011, plus de la moitié des ménages canadiens (61 %) participaient à une forme ou une autre de compostage. Au total, 45 % de tous les ménages ont indiqué composter les résidus de cuisine, et 68 % des ménages ayant une cour ou un jardin ont déclaré composter les résidus de la cour (tableau 2).

Tableau 2
Compostage, selon la province et certaines régions métropolitaines de recensement, 2011
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de tableau 2 compostage compostage des résidus de cuisine et/ou de la cour, compostage des résidus de cuisine et compostage des résidus de la cour, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
  Compostage des résidus de cuisine et/ou de la courNote 1 Compostage des résidus de cuisineNote 1 Compostage des résidus de la courNote 2
pourcentage
Canada 61 45 68
Terre-Neuve-et-Labrador 43 27 41
Île-du-Prince-Édouard 96 95 69
Nouvelle-Écosse 94 92 76
Nouveau-Brunswick 58 43 53
Québec 42 25 51
Ontario 75 62 82
Manitoba 56 27 67
Saskatchewan 47 28 53
Alberta 56 30 59
Colombie-Britannique 64 41 77
Tous les ménages dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) 61 45 72
St. John's 53 32 52
Halifax 93 92 86
Moncton 57 47 67
Saint John 83 77 75
Saguenay 30 23Note E: à utiliser avec prudence 26Note E: à utiliser avec prudence
Québec 42 23Note E: à utiliser avec prudence 56
Sherbrooke 64 55 81
Trois-Rivières 33 Note F: trop peu fiable pour être publié 37Note E: à utiliser avec prudence
Montréal 40 18 53
Ottawa–Gatineau 76 65 85
Ottawa–Gatineau (partie québécoise) 79 72 85
Ottawa–Gatineau (partie ontarienne) 76 63 85
Kingston 83 70 83
Oshawa 80 72 86
Toronto 76 71 89
Hamilton 72 68 78
St. Catharines–Niagara 82 69 77
Kitchener–Cambridge–Waterloo 70 54 85
Brantford 65 32 82
Guelph 87 79 93
London 68 33 83
Windsor 77 31Note E: à utiliser avec prudence 81
Barrie 74 59 76
Grand Sudbury 69 59 76
Thunder Bay 68 35 72
Winnipeg 53 24 68
Regina 45 31Note E: à utiliser avec prudence 41
Saskatoon Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié 37Note E: à utiliser avec prudence
Calgary 52 27 56
EdmontonNote 3 49 34 55
Kelowna 73 36Note E: à utiliser avec prudence 85
Abbotsford–Mission 51Note E: à utiliser avec prudence 31Note E: à utiliser avec prudence 64
Vancouver 56 34 77
Victoria 78 58 86
Non-RMR 63 43 60

Les ménages de l’Île-du-Prince-Édouard (96 %) et de la Nouvelle-Écosse (94 %) étaient les plus susceptibles d’avoir composté. Ces taux rendent compte de la présence de règlements stricts concernant la gestion des déchets dans les deux provincesNote 2. Les ménages étaient les moins susceptibles de composter au Québec (42 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (43 %).

La participation à certains types d’activités de compostage variait considérablement entre les régions métropolitaines de recensement (RMR). Néanmoins, le compostage est une pratique très répandue. Plus de la moitié des ménages de tous les RMR sauf six ont déclaré composter en 2011.

Au total, 93 % des ménages d’Halifax ont déclaré composter les résidus de cuisine et/ou de la cour. Suivaient les ménages de Guelph (87 %), ceux de Saint John (83 %) et ceux de Kingston (83 %).

Les deux RMR comptant les ménages les moins susceptibles de composter se trouvaient au Québec, 30 % des ménages de Saguenay indiquant avoir composté, suivis par ceux de Trois-Rivières (33 %).

Au total, 76 % des ménages de la RMR la plus importante, Toronto, compostaient en 2011. En outre, 40 % des ménages de Montréal et 56 % des ménages de Vancouver, la deuxième et la troisième RMR en importance, ont déclaré composter.

Changements dans les taux de compostage au fil du temps

La proportion des ménages canadiens qui compostent a augmenté au fil des ans (graphique 1). En 2011, 61 % des ménages canadiens déclaraient composter des résidus de cuisine et/ou de la cour; il s’agit d’une augmentation de 38 points de pourcentage par rapport à 1994.

À l’échelon provincial, les augmentations les plus importantes entre 1994 et 2011 ont été notées à l’Île-du-Prince-Édouard, au Québec et en Nouvelle-Écosse, respectivement. La hausse la plus faible a été observée en Colombie-Britannique, la proportion étant passée de 38 % à 64 %.

Graphique 1 Compostage, Canada et les provinces, 1994 et 2011

Description du graphique 1

Méthodes de compostage des résidus de la cour et de cuisine

En 2011, 63 % des ménages canadiens ayant composté leurs résidus de la cour ont eu recours au système de collecte porte-à-porte. Toutefois, presque le tiers des ménages (32 %) ont utilisé un bac de compostage pour leurs résidus de la cour ou les ont empilés dans le jardin. Par ailleurs, 12 % des ménages ont indiqué utiliser un centre de collecte ou d’autres moyens pour composter leurs résidus de la cour.

Plus de la moitié (60 %) des ménages compostant des résidus de cuisine l’ont fait dans le cadre d’un programme de collecte porte-à-porte, tandis que 41 % des ménages ont utilisé un bac de compostage ou les ont empilés. Un petit pourcentage a éliminé ses résidus de cuisine en les amenant à un centre de collecte ou grâce à une autre pratique de compostage (5 %)Note 3.

Compostage au moyen de la collecte porte-à-porte selon certaines régions métropolitaines de recensement

Dans presque toutes les RMR sélectionnées, les ménages étaient les plus susceptibles d’utiliser la collecte porte-à-porte pour leurs résidus de cuisine et/ou de la cour. Cela rend probablement compte de la disponibilité des services de collecte dans ces régions métropolitaines.

Entre 2007 et 2011, il y a eu un changement significatif dans les activités de compostage des ménages (tableau 3). Le plus important a été noté dans la partie de la RMR d’Ottawa-Gatineau située au Québec, où la proportion des ménages utilisant la collecte porte-à-porte est passée de 16 % en 2007 à 61 % en 2011. Cette augmentation est attribuable à l’avènement d’un programme de compostage hebdomadaire des résidus de cuisine, grâce à la collecte porte-à-porte, en 2010, afin de compléter le programme municipal existant de compostage des résidus de la courNote 4.

Tableau 3
Compostage au moyen de la collecte porte-à-porte selon certaines régions métropolitaines de recensement, 2007, 2009 et 2011
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de tableau 3 compostage au moyen de la collecte porte-à-porte selon la région métropolitaine de recensement 2007, 2009, 2011 et variation 2007 à 2011, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
  2007 2009 2011 Variation 2007 à 2011
pourcentage
Canada 33 40 41 8
St. John's Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié 17Note E: à utiliser avec prudence Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Halifax 83 85 90 7
Moncton 57 70 44 -13
Saint John 55 70 63 8
Saguenay Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Québec 25 27 30 5
Sherbrooke 30 57 57 27
Trois-Rivières Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié 23Note E: à utiliser avec prudence Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Montréal 17 25 30 13
Ottawa–Gatineau 40 53 67 27
Ottawa–Gatineau (partie  québécoise) 16Note E: à utiliser avec prudence 33 61 45Note E: à utiliser avec prudence
Ottawa–Gatineau (partie  ontarienne) 48 61 69 21
Kingston 26Note E: à utiliser avec prudence 59 59 33Note E: à utiliser avec prudence
Oshawa 74 73 75 1
Toronto 65 73 71 6
Hamilton 58 80 67 9
St. Catharines–Niagara 60 72 68 8
Kitchener–Cambridge–Waterloo 45 63 58 13
Brantford 41 49 47 6
Guelph 68 66 73 5
London 40 47 42 2
Windsor 53 50 58 5
Barrie 65 74 62 -3
Grand Sudbury 30 66 53 23
Thunder Bay 26 42 32 6
Winnipeg 17Note E: à utiliser avec prudence Note F: trop peu fiable pour être publié 16Note E: à utiliser avec prudence -1Note E: à utiliser avec prudence
Regina Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Saskatoon Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Calgary 11 13 20 9
Edmonton 30 38 35 5
Kelowna Note F: trop peu fiable pour être publié 58 58Note E: à utiliser avec prudence Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Abbotsford–Mission Note F: trop peu fiable pour être publié 41 35Note E: à utiliser avec prudence Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Vancouver 35 38 39 4
Victoria 14Note E: à utiliser avec prudence 24 27 13Note E: à utiliser avec prudence

L’avènement de programmes municipaux similaires de compostage des résidus de cuisine a aussi contribué à des hausses de la collecte porte-à-porte à Kingston (augmentation de 33 points de pourcentage par rapport à 2007), à Sherbrooke et dans la région d’Ottawa-Gatineau dans son ensemble (les deux en hausse de 27 points de pourcentage par rapport à 2007), ainsi que dans le Grand Sudbury (hausse de 23 points de pourcentage par rapport à 2007).

Pourquoi ne pas composter?

Parmi les raisons invoquées par les Canadiens pour ne pas composter, en général, figurait le fait de ne pas avoir de bac de compostage, ou de ne pas avoir accès à un programme de compostage municipal. Les autres raisons indiquées par les ménages comprenaient la possibilité que des animaux sauvages ou des ravageurs soient attirés par le bac de compostage, le fait que le compostage prenait du temps, qu’il prenait trop de place ou que les résidents ne savaient pas au juste quoi composter.

En outre, parmi les raisons fournies, on notait que le compostage n’était pas considéré comme pratique ou que les matières n’étaient pas recueillies suffisamment souvent. Toutefois, 10 % des ménages canadiens ont déclaré avoir accès à un programme municipal de compostage ou de collecte des matières organiques pour les résidus de cuisine et/ou de la cour, mais ne pas l’utiliser.

Facteurs pouvant avoir influencé les activités de compostage

Type de logement

Le type de logement que le ménage occupait était directement corrélé au taux de compostage. Plus de 50 % des ménages vivant dans un logement isolé ou un logement individuel ont indiqué composter les résidus de cuisine comparativement à  22 % des ménages vivant en appartement (tableau 4). Cela reflète le fait que plusieurs résidents d’appartements peuvent trouver difficile d’avoir recours au compostage.

Revenu

Lorsque l’on examine le revenu des ménages et les activités de compostage, on voit que plus le revenu est élevé, plus la probabilité est grande que les ménages compostent (graphique 2). Cela s’applique à la fois au compostage des résidus de la cour et de cuisine.

Graphique 2 Revenu et taux de compostage, 2011

Description du graphique 2

Les taux de compostage étaient les plus élevés là où le revenu des ménages canadiens était supérieur à 150 000 $, et les plus faibles là où le revenu des ménages était inférieur à 20 000 $.

Au total, 76 % des ménages ayant un revenu supérieur à 150 000 $ compostaient leurs résidus de cuisine et/ou de la cour : 56 % de ces ménages compostaient les résidus de cuisine, tandis que 77 % compostaient les résidus de la cour. Tant pour le compostage des résidus de cuisine que de la cour, ces ménages à revenu plus élevé utilisaient principalement un système de collecte porte-à-porte fourni par la municipalité, tandis que les autres avaient recours à un centre de collecte ou empilaient les résidus (tableau 4).

Tableau 4
Compostage selon certaines caractéristiques du ménage, 2011
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de tableau 4 compostage selon certaines caractéristiques du ménage compostage des résidus de cuisine et/ou de la cour, compostage des résidus de cuisine, compostage des résidus de la cour, collecte porte-à-porte et centre de collecte ou tas de compost, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
  Compostage des résidus de cuisine et/ou de la courNote 1 Compostage des résidus de cuisineNote 1 Compostage des résidus de cuisine Compostage des résidus de la courNote 3 Compostage des résidus de la cour
Collecte porte-à-porteNote 2 Centre de collecte ou tas de compostNote 2 Collecte porte-à-porteNote 4 Centre de collecte ou tas de compostNote 4
pourcentage
Canada 61 45 60 44 68 63 41
Type de logement  
Maison individuelle 76 53 56 50 71 61 44
Maison double 77 54 76 29Note E: à utiliser avec prudence 74 85 22Note E: à utiliser avec prudence
Maison en rangée 54 41 80 26Note E: à utiliser avec prudence 50 87 17Note E: à utiliser avec prudence
Duplex 56 37 64 40 53 76 27
Immeuble d'appartements de moins de cinq étages 22 22 73 25Note E: à utiliser avec prudence Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié
Immeuble d'appartements de plus de cinq étages 22 22 70 18Note E: à utiliser avec prudence Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié
Mode d'occupation du logement  
Propriétaire 72 51 59 47 71 63 42
Locataire 34 28 65 31 47 63 40
Éducation              
0 à 8 années ou études secondaires partielles 48 36 60 40 55 58 45
11e à la 13e année,  diplômé 56 38 62 41 63 65 39
Études postsecondaires partielles ou certificat ou diplôme d'études postsecondaires 58 40 55 46 64 59 46
Université 67 50 62 44 74 65 40
Revenu  
Moins de 20 000 $ 46 37 64 37 54 64 40
20 000 $ à moins de 40 000 $ 49 36 53 49 59 56 45
40 000 $ à moins de 60 000 $ 56 41 59 43 67 58 47
60 000 $ à moins de 80 000 $ 64 46 56 49 69 63 43
80 000 $ à moins de 100 000 $ 68 47 58 49 70 62 45
100 000 $ à moins de 150 000 $ 74 50 61 46 75 64 41
150 000 $ et plus 76 56 66 39 77 64 42

Scolarité

Une tendance similaire s’est dégagée pour la scolarité et le compostage. Les ménages dont le niveau le plus élevé de scolarité était un niveau universitaire étaient ceux qui affichaient les taux de compostage globaux les plus élevés, tandis que les ménages ayant fait uniquement des études primaires avaient les taux de compostage les plus faibles.

Notes

  1. Statistique Canada, 2010. Enquête sur l'industrie de la gestion des déchets : secteur des entreprises et des administrations publiques, no 16F0023X au catalogue.
  2. P. Van der Werf et M. Cant, 2007. « Composting trends in Canada show varied progress » BioCycle, vol. 48, no 4, page 29.
  3. Les ménages pouvaient indiquer plus d’une réponse à la question sur la méthode de compostage des résidus de la cour ou de cuisine; par conséquent, la somme des pourcentages est supérieure à 100.
  4. Ville de Gatineau, 2010. La collecte des matières compostables à Gatineau, c’est pour bientôt, www.gatineau.ca/upload/newsreleases/c-10-125.tpe.pdf (site consulté le 2 avril 2013).
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