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Les prix à la consommation ont progressé de 1,2 % au cours de la période de 12 mois terminée en décembre 2008, un ralentissement par rapport à la hausse de 2,0 % enregistrée en novembre. Il s’agit de l’augmentation la plus faible constatée depuis janvier 2007, témoignant d’une forte baisse du prix de l’essence.

En décembre 2008, les prix de l’essence étaient de 25,8 % en deçà des niveaux enregistrés le même mois l’année précédente. Il s’agit de la chute la plus importante observée depuis le début de la publication de l’indice des prix de l’essence en 1949. Cette chute fait suite à une baisse de 14,4 % des prix à la pompe en novembre.

L’IPC sans l’essence a progressé de 2,6 % au cours de la période de 12 mois terminée en décembre, un léger recul par rapport à la croissance de 2,8 % enregistrée en novembre.

La variation sur 12 mois de l’IPC a aussi été atténuée par les baisses continues des prix d’achat et de location à bail de véhicules automobiles, des vêtements pour femmes ainsi que du mazout et des autres combustibles.

Les coûts de l’intérêt hypothécaire ont été le facteur le plus significatif exerçant des pressions à la hausse malgré la baisse récente des taux d’intérêt hypothécaires. Des prix plus élevés pour le gaz naturel et différents aliments, particulièrement les légumes frais et les produits de boulangerie et à base de céréales, ont aussi exercé des pressions à la hausse significatives sur les prix à la consommation en décembre.

Malgré l’augmentation des prix du gaz naturel et de l’électricité, les baisses des prix de l’essence ainsi que du mazout et des autres combustibles ont entraîné une chute de 11,0 % des prix de l’énergie en décembre, la plus importante enregistrée depuis décembre 2001.

Malgré le ralentissement de l’augmentation des prix à la consommation à la fin de 2008, sur une base annuelle moyenne, les consommateurs ont payé 2,3 % de plus pour les produits et services compris dans le panier de l’IPC en 2008 qu’en 2007, ce qui représente une hausse par rapport à l’augmentation annuelle de 2,2 % affichée l’année précédente 1  . La hausse était attribuable principalement aux coûts plus élevés de l’intérêt hypothécaire et aux prix plus élevés des produits énergétiques et de différents aliments, particulièrement les produits céréaliers.

Sur une base mensuelle désaisonnalisée, les prix à la consommation ont diminué de 0,4 % de novembre à décembre, après avoir affiché des baisses mensuelles de 0,3 % en novembre et de 0,6 % en octobre. Comme pour les mois précédents, la diminution enregistrée en décembre reflétait les baisses des prix du transport, qui ont largement fait contrepoids au coût croissant des aliments.

Variation sur 12 mois : augmentation constante des prix des aliments

Parmi les huit principales composantes de l’IPC, cinq ont enregistré des augmentations au cours de la période de 12 mois terminée en décembre, soit les aliments, le logement, la santé et les soins personnels, les dépenses courantes, l’ameublement et l’équipement du ménage, ainsi que les boissons alcoolisées et les produits du tabac.

Le plus important facteur ayant contribué à la hausse était l’augmentation des prix des aliments, suivi de celle des coûts du logement.

Une diminution de l’indice des prix du transport a compensé dans une large mesure la hausse des prix des aliments et du logement. La baisse continue des prix des vêtements et des chaussures a également aidé à atténuer les hausses des prix à la consommation au cours de la période de 12 mois terminée en décembre.

Les prix des aliments ont augmenté de 7,3 % durant la période de 12 mois, après avoir enregistré une hausse de 7,4 % en novembre. Si l’on exclut les aliments, l’IPC n’a affiché aucune variation au cours de la période de 12 mois terminée en décembre. Il s’agit du plus faible taux de croissance enregistré pour cet indice depuis novembre 2001.

L’augmentation des prix des aliments a été principalement attribuable à la vigueur soutenue des prix des aliments achetés au magasin. Ces prix ont progressé de 9,0 % en décembre, soit un taux identique à celui affiché en novembre. Le principal facteur ayant contribué à la hausse était une augmentation de 26,9 % des prix des légumes frais, ces produits étant dans une large mesure importés.

Les hausses continues des prix des produits de boulangerie et à base de céréales ont également contribué à l’augmentation des prix des aliments achetés au magasin. Les prix des produits de boulangerie et à base de céréales se sont accrus de 12,4 % au cours de la période de 12 mois terminée en décembre, un léger ralentissement par rapport à la hausse de 12,9 % affichée en novembre. Le ralentissement observé en décembre est principalement attribuable à de plus faibles augmentations du prix du riz et de la farine.

Les coûts du logement sont demeurés le deuxième facteur en importance ayant contribué à la hausse de l’IPC, alimentés par des coûts de l’intérêt hypothécaire et des prix du gaz naturel plus élevés. Les coûts du logement ont progressé de 3,5 % en décembre, en baisse par rapport à la hausse de 3,9 % affichée en novembre. Le ralentissement témoignait principalement de la diminution des prix du mazout et des autres combustibles ainsi que de l’augmentation plus faible des coûts de l’intérêt hypothécaire.

Même si les coûts de l’intérêt hypothécaire étaient en hausse de 6,4 %, le rythme de variation a fléchi par suite du ralentissement des prix des logements neufs et de la baisse des taux d’intérêt.

Les prix du gaz naturel ont augmenté de 18,4 % en décembre, à la suite de l’accroissement de 16,8 % affiché en novembre. Les seules composantes du logement qui ont affiché un recul étaient les prix du mazout et des autres combustibles (-13,5 %) et les primes d’assurance du locataire (-0,4 %).

Du fait principalement de la baisse marquée de 25,8 % des prix de l’essence, l’indice des prix du transport a diminué de 6,1 % en décembre. Cette deuxième diminution consécutive de l’indice est la plus forte baisse observée depuis le début de la publication de l’indice en 1949.

Une diminution de 3,5 % des prix d’achat et de location à bail de véhicules automobiles a aussi contribué au recul des coûts du transport, après une diminution de 2,7 % enregistrée en novembre. Ces baisses ont été légèrement compensées par une augmentation de 4,4 % des prix pour les primes d’assurance de véhicules automobiles et une hausse de 6,1 % des prix du transport aérien.

L’indice des prix de l’habillement et des chaussures a poursuivi sa tendance à la baisse, affichant un recul de 2,6 % en décembre. Les composantes des vêtements et chaussures pour hommes et pour femmes ont contribué à cette baisse.

Provinces : Chute des prix sur 12 mois au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse

Les consommateurs de deux provinces de l’Atlantique ont connu une baisse nette des prix à la consommation au cours de la période de 12 mois terminée en décembre. Au Nouveau-Brunswick, les prix moyens en décembre 2008 étaient de 0,6 % inférieurs aux niveaux enregistrés le même mois l’année précédente. En Nouvelle-Écosse, la diminution sur 12 mois était de 0,2 %.

Il s’agit de la première baisse sur 12 mois des prix constatée dans une province depuis octobre 2006.

En plus de la baisse importante des prix de l’essence dans ces provinces, une forte diminution de la variation des prix sur 12 mois du mazout et des autres combustibles a été le deuxième facteur en importance ayant contribué à la baisse. Ces produits énergétiques sont beaucoup utilisés pour le chauffage des habitations au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse.

Si l’on exclut l’énergie, les prix à la consommation en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick ont progressé de 1,9 % et 1,8 %, respectivement. Ces augmentations étaient nettement inférieures au taux de variation national de 2,6 %.

Parmi toutes les provinces, la Saskatchewan (+2,6 %), le Manitoba (+1,9 %) et l’Alberta (+1,9 %) ont connu les augmentations les plus fortes des prix à la consommation.

La variation des prix à la consommation au cours des 12 derniers mois a ralenti dans toutes les provinces, un reflet des baisses des prix de l’essence. Ces baisses allaient de 29,9 % à l’Île-du-Prince-Édouard à 20,6 % en Colombie-Britannique.

La plus grande partie de la pression à la hausse sur les prix provenait des coûts plus élevés au titre du logement et des aliments. Cette pression à la hausse était attribuable principalement aux coûts de l’intérêt hypothécaire, aux produits énergétiques associés au logement, aux légumes frais et aux produits de boulangerie et à base de céréales.

Variation d’un mois à l’autre non désaisonnalisée : troisième baisse mensuelle consécutive des prix à la consommation

Les prix à la consommation ont diminué de 0,7 % de novembre à décembre, après avoir reculé de 0,3 % d’octobre à novembre. Il s’agit du quatrième repli d’un mois à l’autre affiché dans l’IPC au cours des cinq derniers mois.

La baisse enregistrée en décembre était attribuable principalement à une nouvelle contraction des prix de l’essence. Ces prix ont chuté de 11,8 % en décembre, après avoir affiché deux diminutions mensuelles d’affilée, soit de 21,4 % et de 13,4 % en novembre et en octobre, respectivement. Ces trois diminutions d’un mois à l’autre des prix de l’essence combinées ensemble représentent la plus large diminution jamais enregistrée.

La baisse des prix à la consommation en décembre a aussi été attribuable aux diminutions des prix pour les vêtements pour hommes (-5,3 %), l’achat et la location à bail de véhicules automobiles (-0,8 %) et le mazout et les autres combustibles (-12,0 %).

Les augmentations des prix du transport aérien (+5,6 %) et des légumes frais (+4,6 %) ont exercé des pressions à la hausse sur les prix à la consommation en décembre.

Alors que toutes les provinces ont affiché une contraction des prix à la consommation en décembre, les diminutions les plus importantes ont été enregistrées à l’Île-du-Prince-Édouard (-1,9 %), en Nouvelle-Écosse (-1,4 %) et au Nouveau-Brunswick (-1,2 %). De plus fortes baisses des prix de l’essence ainsi que du mazout et des autres combustibles ont contribué davantage au recul des prix à la consommation dans ces provinces que dans le reste du pays.

L’Alberta (-0,3 %) a affiché le plus petit recul des prix à la consommation, l’augmentation des coûts pour l’électricité, le gaz naturel et l’intérêt hypothécaire atténuant la diminution générale des autres composantes, particulièrement l’essence.

Variation d’un mois à l’autre désaisonnalisée : les prix continuent de chuter

Sur une base mensuelle désaisonnalisée, les prix à la consommation au Canada ont reculé de 0,4 % de novembre à décembre, après avoir enregistré des diminutions mensuelles de 0,3 % en novembre et de 0,6 % en octobre. Comme les mois précédents, la diminution enregistrée en décembre reflétait les baisses des prix du transport (-2,6 %) qui ont largement fait contrepoids aux hausses des prix des aliments (+0,3 %).

Si l’on exclut les aliments, l’IPC désaisonnalisé a reculé de 0,6 % de novembre à décembre après avoir diminué de 0,7 % au cours de la période précédente.

L’inflation de l’indice de référence de la Banque du Canada affiche la même variation d’une année à l’autre

L’indice de référence de la Banque du Canada a progressé de 2,4 % au cours de la période de 12 mois terminée en décembre, une hausse identique à celle constatée en novembre. Cette croissance a été attribuable principalement aux prix plus élevés du pain, des produits céréaliers et des produits de la viande. Les baisses des prix pour l’achat et la location à bail de véhicules automobiles ont continué d’être le principal facteur exerçant des pressions à la baisse.

D’un mois à l’autre, l’indice de référence avant désaisonnalisation a reculé de 0,4 % de novembre à décembre après avoir enregistré une forte hausse de 0,7 % au cours de la période précédente. Le ralentissement mensuel était attribuable principalement aux importantes baisses de prix pour l’achat et la location à bail de véhicules automobiles.

L’indice de référence mensuel désaisonnalisé n’a affiché aucune variation de novembre à décembre, après avoir progressé de 0,6 % d’octobre à novembre.

Année 2008 : La plus forte augmentation moyenne des prix observée depuis 2003

En moyenne, pour 2008 dans son ensemble, les prix à la consommation ont augmenté de 2,3 %, soit un taux de croissance légèrement supérieur au taux annuel moyen de 2,2 % enregistré en 2007. Il s’agit du taux de variation le plus élevé depuis l’augmentation annuelle moyenne de 2,8 % enregistrée en 2003. L’augmentation du rythme de croissance observée entre 2007 et 2008 était principalement attribuable à la hausse des prix annuels moyens de l’énergie et des aliments.

Les prix plus élevés pour les produits alimentaires et énergétiques et l’augmentation des coûts de l’intérêt hypothécaire ont été les principaux facteurs ayant contribué à la hausse en 2008. Cette hausse a été atténuée par de fortes baisses des prix des véhicules automobiles, des vêtements et des chaussures ainsi que de divers articles électroniques.