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Les prix à la consommation ont augmenté de 1,9 % au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en janvier 2010, après avoir progressé de 1,3 % en décembre 2009. La hausse de janvier est la plus importante augmentation enregistrée depuis novembre 2008.

La hausse de l’Indice des prix à la consommation (IPC) d’ensemble s’explique principalement par les prix de l’essence. En janvier 2010, le prix de l’essence était de 23,9 % plus élevé qu’en janvier 2009. Cette augmentation survient après une hausse de 25,6 % enregistrée au cours de la période de 12 mois terminée en décembre 2009.

Les prix de l’essence ont exercé une pression à la hausse sur l’IPC pour le troisième mois d’affilée en raison de la variabilité des prix constatée au cours de la deuxième moitié de l’année 2008 et de la première moitié de l’année 2009. Les prix à la pompe sont demeurés relativement stables depuis juillet 2009.

Dans l’ensemble, les prix de l’énergie ont augmenté de 8,2 % entre janvier 2009 et janvier 2010, faisant suite à une hausse de 5,9 % au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en décembre 2009.

Sans l’énergie, l’IPC a augmenté de 1,3 % au cours de la période de 12 mois terminée en janvier, comparativement à une hausse de 0,8 % affichée en décembre.

En outre, les prix d’achat de véhicules automobiles ont exercé des pressions à la hausse sur l’IPC en janvier après avoir exercé d’importantes pressions à la baisse sur l’IPC durant une période prolongée.

Variation sur 12 mois : Six des huit composantes principales de l’IPC affichent une hausse

En janvier, six des huit composantes principales de l’IPC ont enregistré une hausse des prix. Le logement, ainsi que l’habillement et les chaussures ont fait exception.

Les prix des transports ont exercé la plus forte pression à la hausse sur l’IPC d’ensemble, ayant progressé de 7,7 % au cours de la période de 12 mois terminée en janvier. Il s’agit de la plus forte augmentation sur 12 mois enregistrée pour cette composante depuis la hausse de 9,2 % enregistrée en septembre 2005.

En plus de payer des prix plus élevés à la pompe, les consommateurs ont payé 7,7 % de plus pour les primes d’assurance de véhicules automobiles. En outre, les prix d’achat de véhicules automobiles ont augmenté de 3,1 % en janvier après avoir reculé de 3,3 % en décembre. L’augmentation des prix des véhicules automobiles enregistrée en janvier correspond à la première augmentation sur 12 mois observée depuis juin 2007.

Les prix des aliments ont progressé de 1,4 % après avoir augmenté de 1,7 % en décembre. La progression relevée en janvier est la plus faible depuis avril 2008.

Les aliments achetés au restaurant (+2,6 %) et les boissons non alcoolisées (+7,2 %) ont exercé les plus importantes pressions à la hausse sur l’indice des prix des aliments.

Les autres facteurs ayant principalement contribué à la croissance des prix des aliments sont toutes les autres préparations alimentaires ainsi que le sucre et la confiserie. En revanche, les prix des fruits frais, des légumes frais et de la viande ont diminué.

Les prix dans la composante des dépenses courantes, de l’ameublement et de l’équipement du ménage ont augmenté de 2,1 %. La pression à la hausse était attribuable aux communications, aux autres produits et services ménagers et aux soins pour enfants et services d’aide familiale.

Une progression générale des prix a été enregistrée pour la composante santé et soins personnels (+3,1 %).

Les prix dans la composante des loisirs, de la formation et de la lecture ont progressé de 1,4 % au cours de la période de 12 mois terminée en janvier. Les principaux facteurs qui ont contribué à la croissance étaient les frais de scolarité, et la câblodistribution et les services de satellite. Par contre, les prix de l’équipement, du matériel et des services de divertissement au foyer, ainsi que du matériel et des fournitures informatiques ont baissé.

Le prix du logement a reculé de 1,1 % au cours de la période de 12 mois. Le recul est attribuable principalement à la diminution du coût de l’intérêt hypothécaire et à la baisse des prix du gaz naturel.

L’indice du coût de l’intérêt hypothécaire, qui mesure la variation de la partie « intérêts » des paiements sur la dette hypothécaire, a diminué de 5,5 % en janvier après avoir baissé de 4,9 % en décembre.

Les pressions à la hausse exercées sur la composante logement provenaient des impôts fonciers (+4,3 %) et des loyers (+1,4 %).

Les prix de l’habillement et des chaussures ont diminué de 1,9 % d’une année à l’autre. Dans cette composante, les plus fortes pressions à la baisse ont été exercées par le prix des vêtements pour femmes (-6,8 %) et des vêtements pour enfants (-4,8 %).

Provinces : Hausse des prix à la consommation dans toutes les provinces

Les prix à la consommation ont augmenté dans toutes les provinces au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en janvier. Dans toutes les provinces, la pression à la hausse la plus significative exercée sur les prix provenait de l’augmentation des prix de l’essence.

Parmi les provinces, les hausses d’une année à l’autre les plus marquées ont été observées dans les provinces de l’Atlantique, à savoir l’Île-du-Prince-Édouard (+4,0 %), le Nouveau-Brunswick (+3,9 %), Terre-Neuve-et-Labrador (+3,2 %) et la Nouvelle-Écosse (+3,1 %).

Les plus fortes augmentations de prix observées dans le Canada atlantique étaient attribuables principalement à de plus importants mouvements à la hausse des prix de l’essence. Les augmentations des prix de l’essence dans le Canada atlantique allaient de 26,5 % à Terre-Neuve-et-Labrador à 35,6 % au Nouveau-Brunswick.

En outre, les prix du mazout et des autres combustibles ont progressé de 9,7 % entre janvier 2009 et janvier 2010, la plus forte hausse enregistrée depuis octobre 2008. Ces produits énergétiques sont grandement utilisés pour le chauffage des maisons au Canada atlantique, tandis que le reste du pays se tourne principalement vers l’électricité et le gaz naturel.

En Ontario, les prix ont augmenté de 1,9 %, principalement en raison de la hausse des prix de l’essence, des primes d’assurance de véhicules automobiles et de l’achat de véhicules automobiles. La diminution des prix du gaz naturel a exercé des pressions à la baisse.

En Alberta, les prix à la consommation ont progressé de 1,7 %. Les prix plus élevés ont été attribuables dans une large mesure au coût de l’essence et du gaz naturel.

Les prix en Colombie-Britannique se sont accrus de 0,7 %, les prix de l’essence ayant augmenté de 18,4 %. En même temps, le prix du logement a baissé de 2,4 %, soit plus du double du taux de diminution de 1,1 % enregistré au niveau national.

L’IPC non désaisonnalisé augmente d’un mois à l’autre

Les prix à la consommation avant désaisonnalisation ont progressé de 0,3 % de décembre à janvier, après avoir fléchi de 0,3 % de novembre à décembre.

Une augmentation d’un mois à l’autre a été enregistrée en janvier pour cinq des huit composantes principales de l’IPC, à savoir les transports; le logement; les aliments; les dépenses courantes, l’ameublement et l’équipement du ménage; ainsi que les soins de santé et les soins personnels.

Les augmentations mensuelles des prix des transports (+1,5 %) ont été attribuables au transport privé, particulièrement à l’essence (+3,6 %) et à l’achat de véhicules automobiles (+1,0 %).

Le prix du logement a augmenté de 0,4 % à la suite des augmentations d’un mois à l’autre des prix du gaz naturel, de l’eau, du mazout et des autres combustibles. En revanche, des baisses du coût d’intérêt hypothécaire et des prix de l’électricité ont atténué l’augmentation de l’indice du logement.

La hausse de l’indice des dépenses courantes, de l’ameublement et de l’équipement du ménage (+0,4 %) a été causée principalement par les mouvements à la hausse des prix des services téléphoniques (+1,3 %).

L’indice des prix des aliments a progressé de 0,4 % de décembre à janvier. La hausse des prix des aliments a été attribuable principalement aux boissons non alcoolisées, aux autres fruits frais et à toutes les autres préparations alimentaires. En revanche, les prix de la laitue et des oranges ont baissé.

Par contre, les prix des loisirs, de la formation et de la lecture (-1,7 %) ont exercé la pression à la baisse la plus forte sur l’IPC mensuel. Le coût des voyages organisés a été le principal facteur à l’origine de la baisse.

L’IPC mensuel désaisonnalisé augmente

Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a progressé de 0,4 % de décembre à janvier, après être demeuré inchangé de novembre à décembre. La hausse de janvier était attribuable principalement à une hausse de 1,5 % de l’indice des prix du transport.

L’IPC mensuel désaisonnalisé a augmenté au cours de six des huit derniers mois.

Variation sur 12 mois de l’indice de référence de la Banque du Canada

L’indice de référence de la Banque du Canada a progressé de 2,0 % au cours de la période de 12 mois terminée en janvier, après avoir augmenté de 1,5 % en décembre. La hausse était attribuable principalement à une augmentation des prix d’achat des véhicules automobiles en janvier.

D’un mois à l’autre, l’indice de référence avant désaisonnalisation a augmenté de 0,1 % de décembre à janvier.

L’indice de référence mensuel désaisonnalisé a augmenté de 0,2 % de décembre à janvier, après être demeuré inchangé entre novembre et décembre.