Section 3 : Dictionnaire des concepts et des définitions

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Le dictionnaire de l’EPA fournit aux utilisateurs des définitions de termes et de variables relatifs à l’enquête. Le cas échéant, les modifications apportées aux définitions au fil des ans sont indiquées.

Absence du travail (heures perdues) :  Une distinction est établie entre les personnes qui ont perdu des heures de travail parce qu’elles se sont absentées pendant toute la semaine de travail ou une partie de celle-ci. Les raisons justifiant l’absence sont recueillies dans les deux cas.

  1. Absence durant une partie de la semaine :  Données recueillies seulement auprès des employés. Les raisons de l’absence comprennent : maladie ou incapacité du répondant, obligations personnelles ou familiales, congé de maternité ou parental, vacances, mauvais temps, conflit de travail, emploi ayant commencé ou s’étant terminé durant la semaine de référence, jour férié, travail à temps réduit et autres raisons.
  2. Absence durant toute la semaine :  Données recueillies auprès de toutes les personnes occupées. Les raisons de l’absence comprennent : maladie ou incapacité du répondant, obligations personnelles ou familiales, congé de maternité ou parental, vacances, conflit de travail, horaire de travail, travailleurs autonomes (manque de travail), activité saisonnière (travailleurs autonomes) et autres raisons. Le nombre de semaines complètes d’absence du travail est consigné. De plus, on demande aux employés ainsi qu’aux travailleurs autonomes qui possèdent une entreprise constituée en société s’ils recevaient un salaire ou un traitement pendant leur absence durant la semaine de référence.

Activité antérieure des chômeurs :  Activité principale avant de commencer à chercher du travail. Fait la distinction entre les personnes qui travaillaient (celles qui ont quitté leur emploi ou l’ont perdu et celles qui ont été mises à pied temporairement) et les personnes inactives, mais qui tenaient maison, allaient à l’école ou s’adonnaient à un autre genre d’activité.

Âge :  Les données sur l’âge sont recueillies pour chaque membre des ménages participant à l’enquête, et les données sur l’activité sur le marché du travail sont obtenues pour toutes les personnes de 15 ans et plus. Avant 1966, les données relatives à l’activité sur le marché du travail portaient sur les personnes de 14 ans et plus. Depuis janvier 1997, on demande la date de naissance afin de pouvoir tenir compte des répondants qui atteignent l’âge de 15 ans durant leur six mois d’inclusion dans l’échantillon.

Âge de retraite :  Dans le cadre de l’EPA, on demande aux personnes qui ne travaillent pas et qui ont quitté leur dernier emploi au cours de l’année précédant l’enquête pourquoi elles ont quitté cet emploi. L’une des réponses possibles est « a pris sa retraite ». L’âge moyen ou médian de la retraite est calculé à partir de cette variable. Pour une explication complète concernant les personnes représentées et la manière dont l’âge est calculé, veuillez consulter le document « Définir la retraite » dans L’emploi et le revenu en perspectives, no 75-001-X au catalogue, février 2007, sur le site Web de Statistique Canada (www.statcan.gc.ca).

Ancienneté :  Voir Durée de l’emploi.

Année d’immigration :  Année où les autorités de l’immigration ont accordé le statut d’immigrant reçu à la personne.

Autre emploi (voir aussi Emploi principal) :  Information recueillie au sujet du deuxième emploi des personnes en ayant plus d’un et au sujet de l’emploi précédant pour ceux qui ont changé d’emploi durant la semaine de référence, à savoir : les heures habituellement et effectivement travaillées et le statut dans l’emploi.

Autre non-immigrant: Désigne une personne qui est soit citoyenne canadienne de naissance née à l’extérieur du Canada, soit un résident non permanent. Puisque l’EPA ne contient pas de questions sur la citoyenneté, on ne peut pas séparer ces deux groupes. Un résident non permanent désigne une personne provenant d’un autre pays qui détient un permis de travail (p. ex. travailleurs temporaires étrangers), un permis d’études ou qui revendique le statut de réfugié, ainsi que tout membre de sa famille né à l’extérieur du Canada vivant avec elle au Canada. En 2014, les autres non-immigrants représentaient 2 % de la population occupée totale.

Catégorie de travailleurs :  Il existe deux grandes catégories de travailleurs, soit ceux qui travaillent pour autrui (les employés) et ceux qui travaillent à leur compte (les travailleurs autonomes). La première catégorie peut être subdivisée en deux groupes : les employés du secteur public et ceux du secteur privé. Voir Emplois des secteurs public et privé et Travailleurs autonomes.

Centre de population :  Un centre de population contient une concentration démographique d’au moins 1 000 habitants et une densité de population de 400 habitants ou plus au kilomètre carré selon les chiffres de population du recensement actuel. Toutes les régions situées à l’extérieur des centres de population sont classées dans la catégorie des régions rurales. Ensemble, les centres de population et les régions rurales couvrent l’ensemble du Canada. La population des centres de population comprend toute la population vivant dans les noyaux, les noyaux secondaires et les banlieues des régions métropolitaines de recensement (RMR) et des agglomérations de recensement (AR) ainsi que la population vivant dans les centres de population à l’extérieur des RMR et des AR.

Chef de famille :  Voir Personne de référence.

Chercheur découragé (aussi appelé Travailleur découragé) :  Depuis 1997, les chercheurs découragés sont définis comme étant des personnes qui ont déclaré vouloir travailler à un emploi ou dans une entreprise au cours de la semaine de référence et qui étaient disponibles, mais qui n’ont pas cherché de travail parce qu’elles considéraient qu’il n’y avait pas d’emplois convenables qui étaient disponibles. Avant janvier 1997, la définition de chercheur découragé se limitait aux personnes qui avaient cherché du travail au cours des six derniers mois mais non au cours des quatre dernières semaines, même si elles étaient disponibles pour travailler, parce qu’elles considéraient les perspectives d’emploi comme nulles. La modification du concept et la nouvelle formulation de la question ont entraîné une rupture complète de la continuité de la série de données.

Chômage :  Les chômeurs sont les personnes qui, durant la semaine de référence, étaient sans travail, disponibles pour travailler et, soit, avaient été mises à pied temporairement, soit avaient cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines, soit devaient commencer un emploi au cours des quatre prochaines semaines. (Pour plus de précisions, consulter la section 2, intitulée « Détermination de la situation d’activité »).

Chômage selon l'industrie ou la profession :  L’EPA fournit des données sur le nombre de chômeurs, le taux de chômage et la population active selon l’industrie ou la profession. Ces catégories sont basées sur l’industrie ou la profession du dernier emploi dans le cas des personnes actuellement en chômage ou qui ont occupé un emploi au cours de l’année antérieure. Il est important de noter qu’aucune information n’est recueillie sur l’industrie ou la profession de l’emploi recherché. Il faut donc interpréter ces données avec prudence. Par exemple, le dernier emploi occupé par une personne récemment diplômée d’une faculté de droit qui cherche un emploi d’avocat dans un cabinet d’avocats pourrait être serveur dans un restaurant. Dans le cas de cette personne, le chômage est attribué à l’industrie des services d’hébergement et de restauration et à la profession des services.

Couverture syndicale :  Depuis janvier 1997, les employés sont classés de la façon suivante pour ce qui est de leur situation sur le plan syndical : a) membre d’un syndicat; b) n’est pas membre d’un syndicat mais est couvert par une convention collective ou par un contrat de travail négocié par un syndicat; ou c) non syndiqué.

Désaisonnalisation :  Les fluctuations dans les séries chronologiques d’ordre économique sont causées par les mouvements saisonniers, cycliques et irréguliers. Une série désaisonnalisée est une série dans laquelle on a supprimé les mouvements saisonniers. Ces derniers sont définis comme étant causés par des événements annuels réguliers tels que les variations des conditions climatiques, les congés, les vacances, les cycles agricoles et les cycles de production et de vente au détail durant la période de Noël et de Pâques. Il faut souligner que les séries désaisonnalisées présentent des fluctuations irrégulières de même que des fluctuations cycliques à long terme.

Le programme de désaisonnalisation est un programme informatique complexe qui détermine les mouvements saisonniers, cycliques et irréguliers d’une série sur un certain nombre d’années et qui, d’après les mouvements antérieurs, donne des estimations de facteurs saisonniers pertinents eu égard aux données actuelles. Sur une base annuelle, les séries historiques des données désaisonnalisées sont révisées à la lumière des plus récents renseignements sur les changements dans la saisonnalité. Voir Données désaisonnalisées – foire aux questions pour plus d’information.

Disponibilité :  Les personnes sont considérées comme étant disponibles pour travailler si elles ont déclaré soit qu’elles auraient pu occuper un emploi durant la semaine de référence si on leur avait offert un emploi convenable (ou si on les avait rappelées au travail après une mise à pied temporaire), soit qu’elles n’auraient pu travailler en raison d’une maladie ou d’une incapacité, ou encore en raison d’obligations personnelles ou familiales, parce qu’elles avaient déjà un emploi devant bientôt débuter, ou parce qu’elles étaient en vacances (avant 1997, les personnes en vacances n’étaient pas considérées comme étant disponibles). Les étudiants actuellement aux études à temps plein qui cherchent un emploi à temps plein ne sont pas considérés comme étant disponibles au cours de la semaine de référence. On suppose qu’ils cherchent un emploi d’été, un emploi dans le cadre d’un programme d’enseignement coopératif ou un emploi permanent qu’ils occuperont ultérieurement.

Durée de la période sans emploi :  Nombre de mois ou d’années écoulés depuis que les personnes actuellement sans emploi ont travaillé pour la dernière fois, pourvu qu’elles aient déjà travaillé dans le passé.

Durée de l’emploi :  Nombre de mois ou d’années consécutifs pendant lesquels une personne a travaillé pour l’employeur actuel (ou, si le répondant a travaillé au cours des 12 derniers mois, le plus récent employeur). Peu importe que l’employé ait occupé plus d’un emploi ou travaillé à plus d’un endroit ou qu’il ait connu des périodes de mise à pied temporaire avec rappel, si l’employeur est demeuré le même, on considère que la période d’emploi est ininterrompue. Cependant, si une personne a travaillé pour le même employeur pendant des périodes différentes, la durée d’emploi correspond à la période la plus récente pendant laquelle l’employé a travaillé sans interruption.

Durée du chômage :  Nombre de semaines consécutives durant lesquelles une personne a été mise à pied temporairement ou a été sans travail et à la recherche de travail. Pour être inclus dans la catégorie des chômeurs, les répondants doivent avoir cherché du travail au moins une fois toutes les quatre semaines; il n’est pas nécessaire qu’ils en aient cherché chaque semaine. L’EPA mesure la durée de périodes incomplètes de chômage, puisque les données ne portent que sur les personnes actuellement en chômage. Toute période de travail ou de retrait de la population active interrompt la période de chômage ou y met fin.

Emploi :  Les personnes occupées sont celles qui, au cours de la semaine de référence, ont effectué un travail quelconque contre rémunération ou en vue d’un bénéfice, ou avaient un emploi mais n’étaient pas au travail. (Pour obtenir plus de précisions, consulter la section 2, intitulée « Détermination de la situation d’activité »).

Emploi à temps partiel :  Voir Genre de travail et Raison pour travailler à temps partiel.

Emploi à temps plein :  Voir Genre de travail.

Emploi devant commencer à une date future :  Concerne les personnes sans emploi au cours de la semaine de référence de l’enquête qui n’ont pas cherché de travail durant les quatre dernières semaines, mais qui étaient disponibles pour travailler et qui devaient commencer un emploi dans les quatre prochaines semaines. Ces personnes sont considérées comme étant en chômage même si elles n’ont pas cherché un emploi durant les quatre dernières semaines, car elles sont manifestement disposées à fournir leurs services. En ce qui concerne les personnes qui doivent commencer un emploi dans plus de quatre semaines, on inclut leur cas dans la catégorie des emplois devant commencer à une date éloignée; ces personnes appartiennent à la catégorie des inactifs puisqu’elles ne font pas partie des travailleurs actuellement disponibles.

Emploi permanent :  Voir Permanence de l’emploi.

Emploi principal :  Lorsqu’un répondant a plus d’un emploi, l’emploi auquel il travaille habituellement le plus grand nombre d’heures est considéré comme étant son emploi principal. Les données produites sur le travail à temps plein ou à temps partiel, sur l’industrie et sur la profession à partir des résultats de l’enquête se rapportent à l’emploi principal, de même que les données sur les employés qui concernent le salaire, la situation syndicale, la permanence de l’emploi et la taille du lieu de travail.

Emploi temporaire :  Voir Permanence de l’emploi.

Emplois des secteurs public et privé : 

  1. Le secteur public comprend les administrations fédérale, provinciales, territoriales, municipales, les ordres d’administration des Premières nations et des autres groupes autochtones, ainsi que les sociétés d’État, les régies des alcools et les autres institutions gouvernementales comme les écoles (incluant les universités), les hôpitaux et les bibliothèques publiques.
  2. Le secteur privé comprend tous les autres employés et travailleurs autonomes propriétaires d’entreprises (y compris les travailleurs familiaux non rémunérés qui travaillent dans ces entreprises) et les travailleurs autonomes qui ne possèdent pas une entreprise.

La définition a été modifiée en janvier 1999 afin d’harmoniser les données de l’EPA pour les secteurs public et privé à la norme du Système de comptabilité nationale. Avant janvier 1999, le concept de « propriété » était utilisé à titre de base de classification pour les institutions de soins de santé et les universités dans le secteur public aux fins de l’EPA. Depuis janvier 1999, le concept de « financement » est utilisé. En conséquence, tous les employés d’universités et d’hôpitaux sont maintenant classés dans le secteur public. Les données historiques ont été révisées afin de refléter cette nouvelle définition. Il n’y a donc pas eu de rupture de la continuité dans la série de données relatives aux secteurs public et privé.

Employé :  Personne qui travaille pour autrui. Les employés peuvent être subdivisés en deux groupes : les employés du secteur public et ceux du secteur privé. Voir Emplois des secteurs public et privé.

Note : La définition de travailleur rémunéré peut différer selon la nature de l’analyse. Lorsqu’il s’agit d’estimer le nombre de travailleurs associés au revenu global du travail, on inclut habituellement les employés et les travailleurs autonomes qui possèdent une entreprise constituée en société dans les estimations des travailleurs rémunérés. Par contre, la plupart des analystes du marché du travail ne tiennent compte que des employés dans les estimations des travailleurs rémunérés, et les propriétaires d’entreprises constituées en sociétés sont regroupés avec le reste des travailleurs autonomes.

État matrimonial :  Concerne l’état matrimonial déclaré par le répondant. On ne fait pas de distinction entre les couples mariés et ceux qui vivent en union libre; pour les besoins de l’enquête, il s’agit dans les deux cas de personnes mariées. Les répondants sont considérés célibataires seulement s’ils n’ont jamais été mariés, autrement ils font partie du groupe des personnes veuves, séparées ou divorcées.

Étudiant :  Voir Fréquentation scolaire et Étudiants qui retourneront aux études.

Étudiants qui retourneront aux études :  Étant donné que la majorité des étudiants ne fréquentent pas l’école durant l’été, on pose des questions supplémentaires de mai à août pour déterminer les étudiants qui sont en congé pour l’été et ainsi vérifier leur situation d’activité. Les jeunes (âgés de 15 à 24 ans) se voient attribuer le statut d’« étudiant qui retournera aux études » s’ils déclarent qu’ils étaient aux études à temps plein au mois de mars précédent et qu’ils ont l’intention de retourner aux études à temps plein à l’automne. Des données sont aussi disponibles pour les étudiants qui étaient aux études à temps plein au mois de mars précédent mais qui n’ont pas l’intention de retourner aux études à temps plein ou qui n’ont pas encore déterminé ce qu’ils feront.

Famille :  L’EPA définit les familles selon les critères utilisés pour les « familles économiques » : groupe de deux personnes ou plus vivant dans le même logement et apparentées par le sang, par alliance (y compris l’union libre) ou par adoption. Une personne vivant seule ou non apparentée à une autre personne dans le logement où elle vit est classée dans la catégorie des « personnes seules ».

Flux d’entrée en chômage :  Cette variable caractérise les chômeurs selon leur activité immédiatement avant de chercher du travail. Voir Personnes ayant quitté leur emploi, Personnes ayant perdu leur emploi, Rentrants et Nouveaux entrants.

Fréquentation scolaire :  Permet d’établir si un répondant fréquente ou non un établissement d’enseignement. Dans l’affirmative, on recueille des renseignements sur le genre d’école et dans le but de savoir si le répondant est inscrit à temps plein ou à temps partiel, tel que déterminé par l’établissement d’enseignement.

Genre de travail :  Travail à temps plein ou à temps partiel. L’emploi à temps plein tient compte des personnes qui travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique. L’emploi à temps partiel tient compte des personnes qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique. Ces données sont disponibles pour les personnes actuellement occupées ou qui ont travaillé pour la dernière fois il y a moins d’un an.

Note : Avant 1996, l’emploi à temps plein et l’emploi à temps partiel étaient définis en fonction des heures habituellement travaillées à tous les emplois, et les personnes qui considéraient que leur travail de moins de 30 heures par semaine était un travail à temps plein étaient considérées comme des travailleurs à temps plein. En janvier 1996, on a modifié la définition, et les données historiques et dossiers ont tous été adaptés en conséquence. Il n’y a donc pas eu de rupture de la continuité dans la série de données relatives aux emplois à temps plein et à temps partiel.

Genre de travail recherché :  Détermine si le demandeur d’emploi cherche un emploi à temps plein ou à temps partiel. Les chômeurs mis à pied temporairement sont considérés comme cherchant du travail à temps plein ou à temps partiel selon les heures qu’ils travaillaient habituellement à leur ancien emploi. Ces renseignements ne sont pas disponibles pour les personnes qui ne cherchent pas de travail et qui sont considérées comme des chômeurs parce qu’elles doivent commencer un emploi dans les quatre prochaines semaines (emploi devant commencer à une date future).

Groupe autochtone :  Il s’agit des personnes ayant déclaré être Autochtones, soit Premières Nations (Indiens de l’Amérique du Nord), Métis ou Inuits. Les personnes vivant dans les réserves et établissements autochtones dans les provinces et celles vivant dans les territoires sont exclues du champ de l’enquête. Dans le cadre de l’EPA, une personne peut déclarer faire partie de plus d’un de ces groupes. Par exemple, un répondant peut déclarer être à la fois Premières Nations et Métis.

Heures :  Voir Heures effectivement travaillées, Heures habituellement travaillées, Moyenne des heures travaillées, et Heures supplémentaires travaillées.

Heures effectivement travaillées :  Nombre d’heures pendant lesquelles le répondant a effectivement travaillé au cours de la semaine de référence, ce qui inclut les heures rémunérées et non rémunérées. Ces heures rendent compte des diminutions ou des augmentations temporaires des heures de travail (par exemple, les heures perdues à cause de maladie, de vacances, de jours fériés, ou les heures supplémentaires).

Heures habituellement travaillées :  Avant janvier 1997, les heures habituelles correspondaient au nombre d’heures habituellement travaillées par le répondant au cours d’une semaine normale, peu importe si elles étaient rémunérées. Depuis janvier 1997, les heures habituelles d’un employé correspondent à ses heures régulières rémunérées ou définies par contrat, exclusion faite des heures supplémentaires. Cependant, aucune modification n’est apportée à la définition des heures habituelles des travailleurs autonomes et des travailleurs familiaux non rémunérés.

Heures perdues :  Voir Absence du travail.

Heures supplémentaires travaillées :  Nombre d’heures travaillées pendant la semaine de référence en plus des heures habituellement travaillées déclarées à l’emploi principal. Cela comprend toutes les heures supplémentaires, peu importe si le travail a été rémunéré ou non, au taux normal ou à un taux majoré. Depuis janvier 1997, les données relatives aux heures supplémentaires sont recueillies auprès des employés seulement, au moyen de deux questions qui portent sur le nombre d’heures supplémentaires rémunérées travaillées durant la semaine de référence et le nombre d’heures supplémentaires non rémunérées.

  1. Heures supplémentaires rémunérées :  Comprend toutes les heures travaillées durant la semaine de référence en plus des heures normales de travail, pour lesquelles il y a eu rémunération ou indemnisation (y compris les congés compensatoires).
  2. Heures supplémentaires non rémunérées :  S’entend des heures consacrées directement au travail ou à des activités liées au travail en plus des heures normales de travail. Il doit s’agir d’heures supplémentaires travaillées pour lesquelles le répondant n’a reçu aucune rémunération supplémentaire.

Horaire variable :  Depuis janvier 1997, des renseignements sont recueillis pour déterminer si le nombre d’heures travaillées varie d’une semaine à l’autre. Si c’est le cas, le nombre d’heures habituellement travaillées équivaut à la moyenne des heures travaillées durant les quatre dernières semaines.

Immigrant :  Désigne une personne qui est ou qui a déjà été un immigrant reçu ou résident permanent. Il s’agit d’une personne à qui les autorités de l’immigration ont accordé le droit de résider au Canada en permanence. Certains immigrants résident au Canada depuis un certain nombre d’années, alors que d’autres sont arrivés récemment. Certains immigrants sont citoyens canadiens, d’autres non.

Industrie :  Nature générale de l’activité que mène l’établissement où travaille la personne (emploi principal seulement), selon le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) de 2012. Si une personne n’avait pas d’emploi pendant la semaine de référence, les données portent sur le dernier emploi occupé, à condition que cet emploi remonte à moins de 12 mois.

Industries de biens (ou secteur des biens/industries productrices de biens) :  Comprend ce qui suit : agriculture; foresterie, pêche, mines et extraction de gaz et de pétrole; services publics (électricité, gaz et eau); construction; et fabrication.

Industries de services (ou secteur des services/industries productrices de services) :  Comprend ce qui suit : commerce de gros et de détail; transport et entreposage; finance, assurances, services immobiliers et de location; services professionnels, scientifiques et techniques; services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien; services d’enseignement; soins de santé et assistance sociale; information, culture et loisirs; services d’hébergement et de restauration; autres services (sauf les administrations publiques); et administrations publiques.

Lien avec la personne de référence de la famille :  Lien entre les membres de la famille et la personne qui a été désignée comme personne de référence (par exemple la personne ayant la responsabilité des soins ou de l’entretien de la famille). Les liens peuvent être les suivants : personne de référence, conjoint ou conjointe, fils ou fille, petit-fils ou petite-fille, gendre ou bru, enfant en tutelle, père ou mère, père ou mère du conjoint, frère ou soeur, et autres.

Logement :  Ensemble de pièces d’habitation distinct au niveau de la structure des pièces d’habitation d’autres logements, possédant une entrée privée avec accès sur l’extérieur ou sur un corridor ou un escalier commun à l’intérieur.

Ménage :  Toute personne ou tout groupe de personnes vivant dans un même logement. Un ménage peut se composer d’une personne vivant seule, d’une ou de plusieurs familles ou d’un groupe de personnes non apparentées.

Méthodes de recherche d’emploi :  Détermine les diverses méthodes de recherche d’emploi utilisées par les personnes en chômage au cours des quatre dernières semaines. Si plus d’une méthode a été utilisée, chaque méthode est considérée. Voici les méthodes de recherche d’emploi possibles : s’est adressé(e) à un bureau de placement public, à un bureau de placement privé, à un syndicat, directement à des employeurs, à des amis ou des parents, a fait paraître une annonce dans un journal ou a répondu à des annonces, a consulté les annonces d’offres d’emploi, a utilisé d’autres méthodes.

Mise à pied temporaire :  Les personnes mises à pied temporairement sont des employés qui n’ont pas travaillé durant la semaine de référence parce qu’elles avaient été renvoyées temporairement par leur employeur en raison de la conjoncture économique (manque de travail, baisse des commandes ou des ventes, réoutillage, etc.). Elles doivent avoir une date précise de retour au travail ou leur employeur doit leur avoir indiqué qu’elles seraient ultérieurement rappelées au travail, et elles doivent être disponibles pour travailler au cours de la semaine de référence. Ces personnes n’ont pas à chercher un travail pour être comptées parmi les chômeurs.

Avant janvier 1997, la formulation et la structure du questionnaire étaient telles qu’un certain nombre de personnes mises à pied temporairement n’étaient pas considérées comme telles et étaient classées dans la catégorie des « personnes inactives » plutôt que dans la catégorie des « chômeurs ». On a remédié au problème lors du remaniement de 1997, de sorte qu’on a commencé à recenser un plus grand nombre de personnes mises à pied temporairement. Ces changements ont amené une rupture de la continuité de la série de données sur les personnes mises à pied temporairement. Étant donné que les personnes mises à pied temporairement ne constituent qu’une faible proportion des chômeurs (moins de 10 %), l’incidence de ces changements sur le taux de chômage global est négligeable.

Mois d’immigration :  Mois au cours duquel l’immigrant est devenu immigrant reçu. Le mois d’immigration n’est disponible que pour les immigrants arrivés au Canada dans la période de cinq ans antérieure à l’année de la première interview.

Moyenne des heures travaillées :  Le nombre moyen d’heures travaillées par semaine, habituellement ou effectivement, est obtenu en divisant le nombre total des heures travaillées à l’emploi principal pendant la semaine de référence par le nombre total d’employés. Est également calculé le nombre moyen d’heures effectivement travaillées durant la semaine de référence en excluant les personnes qui n’étaient pas au travail pendant la semaine de référence.

Né au Canada : Toute personne née au Canada, indépendamment de sa citoyenneté.

Niveau de scolarité :  Il s’agit du plus haut niveau de scolarité atteint. Les questions concernant le niveau de scolarité ont été modifiées en 1990 afin de mieux saisir la relation entre le niveau de scolarité et la situation par rapport au marché du travail.

De 1976 à 1989 : les données sur les études primaires et secondaires indiquaient le nombre d’années d’études primaires et secondaires terminées. Dans le cas des personnes dont le plus haut niveau de scolarité atteint se situait entre la 11e et la 13e année, on n’essayait pas de déterminer si le répondant avait bien obtenu un diplôme. Toutefois, les études postsecondaires étaient limitées aux études nécessitant normalement l’obtention d’un diplôme d’études secondaires. En outre, les renseignements sur le genre d’études postsecondaires avaient trait à seulement trois catégories : 1) études postsecondaires partielles; 2) certificat ou diplôme d’études postsecondaires; 3) diplôme universitaire.

Depuis janvier 1990 : les données sur les études primaires et secondaires indiquent le plus haut niveau de scolarité atteint. On obtient ainsi une meilleure mesure des répondants qui ont fait plus rapidement ou n’ont pas réussi une année qu’avec le nombre d’années scolaires. Une question sur l’obtention d’un diplôme d’études secondaires a aussi été ajoutée puisque la croyance générale veut que les personnes qui n’ont pas terminé leurs études secondaires soient moins compétitives sur le marché du travail. Selon les nouvelles questions, on qualifie de postsecondaire toute formation pouvant compter pour l’obtention d’un certificat ou d’un diplôme d’un établissement d’enseignement. Cette modification permet d’inclure un plus grand nombre de personnes dans la catégorie des études postsecondaires. Par exemple, les programmes d’apprentissage de métiers comportant des stages, les programmes des écoles professionnelles ou les écoles de métier privées n’exigent pas toujours un diplôme d’études secondaires. Ces études sont maintenant considérées comme postsecondaires, alors qu’avant 1990, seulement les études primaires ou secondaires auraient été prises en compte. Enfin, plus de renseignements sont recueillis quant au genre d’études postsecondaires : 1) études postsecondaires partielles; 2) diplôme ou certificat professionnel décerné à l’issue d’une période de formation professionnelle ou de stage; 3) diplôme ou certificat non universitaire d’un collège communautaire, CEGEP, école de sciences infirmières, etc.; 4) certificat universitaire inférieur au baccalauréat; 5) baccalauréat; et 6) diplôme ou certificat universitaire supérieur au baccalauréat.

Non-immigrant :  Ce concept, employé dans le recensement et l’Enquête nationale auprès des ménages, désigne une personne qui est citoyenne canadienne de naissance. Puisque l’EPA ne contient pas de questions sur la citoyenneté, ce concept n’a pas lieu d’y figurer. La catégorie des non-immigrants est composée de deux groupes : les natifs du Canada et les autres non-immigrants.

Nouveaux entrants :  Personnes devenant membres de la population active à la recherche de leur premier emploi (chômeurs).

Obligations personnelles ou familiales :  Depuis janvier 1997, plus de détails sont recueillis concernant les raisons personnelles ou familiales pour les questions suivantes : raison pour absence du travail, raison pour avoir quitté le dernier emploi, raison pour le travail à temps partiel et raison pour ne pas avoir cherché du travail. Les renseignements supplémentaires comprennent a) soins à donner à ses enfants; b) soins à donner à un parent âgé; et c) autres raisons personnelles ou familiales. La liste de réponses comprend également « est enceinte » pour la question sur la raison pour avoir quitté le dernier emploi, et « congé de maternité ou congé parental » pour la question sur la raison pour absence du travail.

Pays de naissance :  Pays où le répondant est né. Basé sur les noms géographiques et les frontières définies au moment de la collecte des données.

Pays où le plus haut niveau de scolarité a été atteint :  Pays où le répondant a obtenu son grade, certificat ou diplôme le plus élevé. Cette information n’est disponible que dans le cas des personnes ayant actuellement le statut d’immigrant reçu ou qui l’ont eu à un moment donné, et dont la scolarité est supérieure au niveau secondaire.

Permanence de l’emploi :  Depuis janvier 1997, on recueille des renseignements permettant de diviser les emplois rémunérés en deux catégories : emplois permanents et emplois temporaires. Cette classification dépend des intentions de l’employeur et des caractéristiques de l’emploi plutôt que des intentions de l’employé. Si un emploi qui était officiellement considéré comme permanent doit prendre fin sous peu du fait de compressions de personnel ou de la fermeture de l’entreprise, l’emploi est toujours considéré comme étant permanent.

  1. Permanent :  Un emploi permanent est un emploi qui devrait durer aussi longtemps que l’employé le désire, à la condition que la conjoncture économique le permette; c’est-à-dire que la date de cessation de l’emploi n’est pas déterminée à l’avance.
  2. Temporaire :  Un emploi temporaire est un emploi dont la date de cessation est prédéterminée ou qui se terminera dès qu’un projet déterminé aura pris fin. Des renseignements sont recueillis pour permettre la répartition des emplois temporaires entre quatre groupes : emplois saisonniers, emplois temporaires (c’est-à-dire pour une durée déterminée ou dans le cadre d’un contrat de travail, y compris le travail effectué par l’entremise d’une agence de placement), emplois occasionnels et autres emplois temporaires.

Personne de référence :  À l’interview, le répondant désigne une personne de référence pour la famille. Cette personne est habituellement un adulte qui a la charge de la famille ou est responsable des soins de la famille. Le lien de chaque membre de la famille par rapport à cette personne de référence est recueilli. Voir aussi Lien avec la personne de référence de la famille.

Personnes ayant perdu leur emploi :  Personnes actuellement sans emploi, qui ont travaillé pour la dernière fois il y a moins d’un an et qui ont involontairement quitté leur emploi (c’est-à-dire que la cessation d’emploi a été le fait de l’employeur et était attribuable à la conjoncture économique, à des compressions de personnel, etc.). Avant 1997, cette catégorie était divisée en deux groupes : les personnes ayant été mises à pied temporairement et celles ayant été mises à pied de façon permanente. Depuis janvier 1997, des motifs plus détaillés sont prévus pour les mises à pied permanentes : fin de l’emploi saisonnier; fin de l’emploi temporaire ou de l’emploi d’une durée déterminée ou à contrat; travail occasionnel; manque de travail; déménagement de l’entreprise; abandon des affaires par l’entreprise; personne qui a été mise à pied en raison de la conjoncture économique et qui ne s’attend pas à être rappelé; congédiement par l’employeur; autres raisons.

Personnes ayant quitté leur emploi :  Personnes actuellement sans emploi, qui ont travaillé pour la dernière fois il y a moins d’un an et qui ont volontairement quitté leur emploi. Cela signifie que la cessation d’emploi n’a pas été le fait de l’employeur. Les raisons précises recueillies sont les suivantes : maladie du répondant, obligations personnelles ou familiales, va à l’école, aucune raison précise, a déménagé, n’était pas satisfait de son emploi, a pris sa retraite. Depuis 1997, d’autres raisons sont disponibles, notamment « a vendu ou fermé l’entreprise » (travailleurs autonomes seulement) et « est enceinte ».

Personnes cumulant des emplois :  Personnes qui, durant la semaine de référence, occupaient deux emplois ou plus simultanément. On nomme parfois ces personnes les « cumulards ».

Personnes seules :  Personnes qui vivent seules ou qui ne sont pas apparentées à une autre personne du ménage. On ne les compte pas parmi les membres de la famille.

Population :  La population cible de l’enquête correspond à l’ensemble des personnes de 15 ans et plus qui résident dans les provinces du Canada, à l’exception de celles qui suivent : les personnes qui vivent dans les réserves indiennes, les membres à temps plein des Forces armées et les pensionnaires d’établissements (par exemple, les personnes détenues dans les pénitenciers et les patients d’hôpitaux ou de maisons de repos).

Population active :  Population civile de 15 ans et plus (à l’exclusion des pensionnaires d’établissements) qui, durant la semaine de référence de l’enquête, était occupée ou en chômage. Avant 1966, l’enquête portait sur les personnes de 14 ans et plus.

Population active selon l'industrie ou la profession :  Voir Chômage selon l’industrie ou la profession.

Population inactive :  Voir la section 2, intitulée « Détermination de la situation d’activité ».

Profession :  Désigne le genre de travail que faisaient les personnes pendant la semaine de référence, à partir du genre d’emploi déclaré et de la description des tâches les plus importantes qui s’y rattachent. Si le répondant n’avait pas d’emploi, les données portent sur le dernier emploi occupé depuis moins d’un an. La classification des professions est faite selon la Classification nationale des professions (CNP) de 2011.

Raison pour avoir quitté le dernier emploi :  Question posée à toutes les personnes classées dans la catégorie des chômeurs ou des inactifs qui ont occupé un emploi il y a moins d’un an. Voir Personnes ayant perdu leur emploi et Personnes ayant quitté leur emploi pour connaître les raisons détaillées.

Raison pour les heures perdues/l’absence du travail :  Voir Absence du travail.

Raison pour ne pas chercher du travail :  Voir aussi Chercheur découragé. Depuis janvier 1997, cette question est posée aux personnes sans emploi qui n’ont pas cherché de travail, mais qui ont dit vouloir travailler durant la semaine de référence. Avant 1997, cette question était posée aux personnes qui avaient cherché du travail au cours des six derniers mois, mais non durant les quatre dernières semaines.

Raison pour travailler à temps partiel (voir aussi Genre de travail) :  Depuis janvier 1997, avec le remaniement de l’EPA, on demande à tous les répondants qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal ou à leur seul emploi s’ils veulent travailler plus ou moins de 30 heures à un (seul) emploi ou dans une (seule) entreprise. Selon la réponse, on leur demande ensuite quelle est la principale raison pour laquelle ils travaillent à temps partiel. Lorsque les personnes répondent qu’elles veulent travailler moins de 30 heures par semaine, on leur demande de donner la raison principale pour laquelle elles ne veulent pas travailler 30 heures ou plus par semaine. Les réponses possibles sont les suivantes : maladie du répondant, obligations personnelles ou familiales, études, choix personnel et autre raison.

En ce qui concerne les personnes qui déclarent vouloir travailler 30 heures ou plus par semaine, on leur demande quelle est la raison principale pour laquelle elles travaillent moins de 30 heures. Les réponses possibles sont les suivantes : maladie du répondant, obligations personnelles ou familiales, études, conjoncture économique, impossibilité de trouver un travail de 30 heures ou plus par semaine et autre raison. On demande ensuite aux personnes qui ont répondu « conjoncture économique » ou « impossibilité de trouver un travail de 30 heures ou plus par semaine » si elles ont cherché un travail de 30 heures ou plus par semaine au cours des quatre dernières semaines. Voir Taux de temps partiel involontaire ou Travailleurs à temps partiel involontaires.

Avant janvier 1997, la question sur la raison du travail à temps partiel était posée à toutes les personnes dont le total des heures habituellement travaillées à tous les emplois ou dans toutes les entreprises était inférieur à 30 heures par semaine. Les raisons possibles étaient les suivantes : maladie du répondant, obligations personnelles ou familiales, études, possibilité de travailler à temps partiel uniquement, refus de travailler à temps plein, autre raison et travail à temps plein de moins de 30 heures. Les répondants de cette dernière catégorie étaient redéfinis comme étant des travailleurs à temps plein et n’étaient pas pris en considération dans les estimations liées au travail à temps partiel.

Les modifications apportées aux concepts et aux définitions mises en oeuvre en janvier 1997 ont entraîné une rupture complète de la continuité de la série de données sur la raison du travail à temps partiel et sur le travail à temps partiel involontaire. Les estimations antérieures à 1997 sont disponibles sur demande.

Recherche d’emploi :  Voir Méthodes de recherche d’emploi.

Région économique :  Une région économique (RE) est constituée d’un groupe de divisions de recensement (DR) entières (sauf pour un cas en Ontario). Ces régions sont créées comme une unité géographique normalisée et servent à l’analyse de l’activité économique régionale. Elles sont élaborées grâce à un processus consultatif avec les provinces, sauf au Québec, où ces régions sont désignées en vertu d’une loi (elles ont pour nom « régions administratives »). Les RE correspondent généralement aux régions utilisées par la province à des fins administratives et des fins statistiques. Les limites géographiques utilisées présentement sont basées sur la classification géographique type (CGT) de 2011.

Région métropolitaine de recensement (RMR) et agglomération de recensement (AR) :  Une RMR et une AR sont formées d’une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d’un centre de population (aussi appelé le noyau). Une RMR doit avoir une population totale d’au moins 100 000 habitants et son noyau doit compter au moins 50 000 habitants. Quant à l’AR, son noyau doit compter au moins 10 000 habitants. Pour être incluses dans une RMR ou une AR, les autres municipalités adjacentes doivent avoir un degré d’intégration élevé avec le noyau, lequel est déterminé par le pourcentage de navetteurs établi d’après les données du recensement précédent sur le lieu de travail. Les limites géographiques des RMR et AR sont basées sur la classification géographique type (CGT) de 2011.

Les termes « noyau », « banlieue » et « région rurale » remplacent les termes « noyau urbain », « banlieue urbaine » et « banlieue rurale » dans le Recensement de 2011. Ces termes font une distinction entre les centres de population et les régions rurales à l’intérieur d’une RMR ou d’une AR.

Une RMR ou une AR peut avoir deux types de noyaux : le noyau et le noyau secondaire. Le noyau est le centre de population dont la population est la plus élevée et autour duquel une RMR ou une AR sont délimitées. Le noyau doit avoir une population (selon le dernier recensement) d’au moins 50 000 habitants lorsqu’il s’agit d’une RMR et d’au moins 10 000 habitants lorsqu’il s’agit d’une AR.

Le noyau secondaire est un centre de population à l’intérieur d’une RMR ayant au moins 10 000 habitants et qui était le noyau d’une AR ayant fusionné avec une RMR adjacente.

Le terme « banlieue » inclut tous les centres de population à l’intérieur d’une RMR ou d’une AR qui ont moins 10 000 habitants et qui ne sont pas adjacents au noyau ou au noyau secondaire.

Tous les territoires à l’intérieur d’une RMR ou d’une AR qui ne sont pas classés en tant que noyau ou banlieue sont classés « région rurale ».

Régions rurales :  Les régions rurales comprennent tout le territoire situé à l’extérieur des centres de population. Ensemble, les centres de population et les régions rurales couvrent tout le territoire canadien. La population rurale comprend toutes les personnes qui vivent dans les régions rurales des régions métropolitaines de recensement (RMR) et des agglomérations de recensement (AR), ainsi que les personnes qui vivent dans les régions rurales à l’extérieur des RMR et des AR.

Rémunération :  Voir Salaire.

Rentrants :  Personnes actuellement en chômage qui, après avoir cessé d’exercer un emploi, ont été inactives pendant un certain temps après avoir quitté ou perdu leur dernier emploi.

Salaire :  Depuis janvier 1997, des renseignements sont recueillis sur le salaire ou traitement habituel des employés à leur emploi principal. On demande aux répondants de déclarer leur salaire ou traitement, y compris les pourboires et les commissions, avant impôt et autres déductions. Les salaires ou traitements hebdomadaires ou horaires sont calculés conjointement avec les heures de travail par semaine habituellement payées. Les salaires horaires moyens, les salaires hebdomadaires moyens et la répartition des salaires peuvent donc faire l’objet de croisements avec d’autres variables comme l’âge, le sexe, l’éducation, la profession et le statut syndical. Les personnes qui sont rémunérées sur une base horaire sont également identifiées.

Secteur public :  Voir Emplois des secteurs public et privé.

Sécurité d’emploi :  Voir Permanence de l’emploi.

Semaine de référence :  La situation d’activité sur le marché du travail des répondants est basée sur leurs activités au cours d’une semaine précise chaque mois. La semaine de référence comprend habituellement le 15e jour du mois et s’étend du dimanche au samedi. En décembre, et parfois en novembre, la semaine de référence est plus tôt, habituellement la deuxième semaine du mois, afin d’accorder suffisamment de temps pour terminer la collecte de données avant Noël. C’est pendant la période d’enquête ou de collecte, qui se déroule dix jours après la semaine de référence (du dimanche au mardi), qu’ont lieu les interviews de l’EPA.

Situation d’activité :  Désigne la situation du répondant sur le marché du travail : un membre de la population âgé de 15 ans et plus (à l’exclusion des pensionnaires d’établissements) est soit occupé, soit en chômage, soit inactif. (Pour plus de précisions, consulter la section 2, intitulée « Détermination de la situation d’activité »).

Statut d'immigrant :  Voir Né au Canada, Immigrant, Non-immigrant, et Autre non-immigrant.

Taille de l’entreprise :  Depuis janvier 1998, le nombre d’employés travaillant dans tous les établissements de l’employeur est recueilli auprès des employés. Les réponses sont consignées selon les tailles suivantes : moins de 20, de 20 à 99, de 100 à 500, et plus de 500.

Taille de l’établissement :  Depuis janvier 1997, le nombre d’employés au lieu de travail (c’est-à-dire l’immeuble ou le chantier) est recueilli auprès des employés. Les réponses sont consignées selon les tailles suivantes : moins de 20, de 20 à 99, de 100 à 500, et plus de 500. Le concept du lieu de travail s’apparente au concept d’établissement utilisé dans de nombreuses enquêtes-entreprises réalisées par Statistique Canada.

Taux d’activité :  Pourcentage de la population active totale par rapport à l’ensemble de la population de 15 ans et plus. Le taux d’activité pour un groupe donné (par exemple, les femmes âgées 25 ans et plus) correspond au pourcentage de la population active dans ce groupe par rapport à l’effectif total de ce groupe.

Taux d’emploi (rapport emploi-population) :  Nombre de personnes occupées exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Le taux d’emploi d’un groupe particulier (par exemple, déterminé par l’âge, le sexe, l’état matrimonial ou la province) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe exprimé en pourcentage de l’effectif total de ce groupe.

Taux de chômage :  Nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active. Le taux de chômage pour un groupe donné (par exemple, déterminé par l’âge, le sexe ou l’état matrimonial) correspond au nombre de chômeurs dans ce groupe exprimé en pourcentage des actifs dans ce groupe également. Voir la note sur les comparaisons internationales à la section 2, intitulée « Détermination de la situation d’activité ».

Taux de temps partiel involontaire :  Le taux de travailleurs à temps partiel involontaires peut être calculé de différentes façons. Les taux publiés sont basés sur tous les travailleurs à temps partiel involontaires, qu’ils aient ou non cherché du travail à temps plein. Les taux peuvent être présentés comme étant le nombre de travailleurs à temps partiel involontaires en proportion de la population active, en proportion du total des personnes occupant un emploi ou en proportion du nombre de personnes employées à temps partiel, selon la préférence d’analyse de chacun.

Travail :  Comprend tout travail accompli contre rémunération ou en vue d’un bénéfice, c’est-à-dire le travail fait contre rémunération pour un employeur ou à son propre compte. Il peut également s’agir d’un travail familial non rémunéré (travailleurs familiaux non rémunérés).

Travailleurs à temps partiel involontaires :  Aussi appelés sous-employés, ces répondants travaillent à temps partiel parce qu’ils n’ont pas pu trouver un emploi de 30 heures ou plus par semaine ou parce que la conjoncture économique ne le leur permet pas, qu’ils aient ou non cherché un emploi à temps plein. Ce groupe représente généralement entre un quart à un tiers du nombre total des travailleurs à temps partiel, selon la conjoncture économique. Il s’agit de la définition la plus inclusive et la plus utilisée de travailleurs à temps partiel involontaires.

Une autre définition plus restrictive comprendrait uniquement les travailleurs à temps partiel involontaires qui ont cherché un emploi à temps plein au cours des quatre dernières semaines. Ils représentent généralement moins d’un tiers de tous les travailleurs à temps partiel involontaires.

Travailleurs autonomes :  Les propriétaires actifs d’une entreprise, d’une exploitation agricole ou d’un bureau professionnel constitués en société, ou encore les propriétaires actifs d’une entreprise, d’une exploitation agricole ou d’un bureau professionnel non constitués en société. Ce dernier groupe englobe également les travailleurs autonomes qui n’ont pas d’entreprise (telles que les gardiennes d’enfants et les livreurs de journaux). Les travailleurs autonomes se subdivisent en deux catégories : ceux avec aide rémunérée et ceux sans aide rémunérée. Les travailleurs familiaux non rémunérés sont aussi inclus parmi les travailleurs autonomes. Ils sont des personnes qui travaillent sans rémunération dans une entreprise, une exploitation agricole ou un bureau professionnel, pour un parent qui en est propriétaire ou exploitant et qui occupe le même logement. Ils représentaient moins de 1 % de tous les travailleurs autonomes en 2014.

Travailleurs familiaux non rémunérés :  Personnes qui travaillent sans rémunération dans une entreprise, une exploitation agricole ou un bureau professionnel, pour un parent qui en est propriétaire ou exploitant et qui occupe le même logement.

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