Concordance et non-concordance entre l'emploi et les études : écarts salariaux

Par Jennifer Yuen

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En 2006, près de 60 % des diplômés du postsecondaire âgés de 25 à 54 ans considéraient que leur emploi était étroitement lié à leurs études. Moins d'un quart d'entre eux occupaient un poste qui n'était aucunement lié à leurs études. Les diplômés universitaires étaient les plus susceptibles de déclarer que leur emploi était étroitement lié à leurs études.

Ceux dont la concordance entre l'emploi et les études était bonne touchaient des salaires plus élevés en moyenne que ceux ayant une mauvaise concordance entre leur emploi et leurs études. Cela était particulièrement évident dans les domaines d'études très spécialisés comme la santé et l'enseignement. L'écart salarial entre une personne disposant d'une bonne complémentarité et une autre disposant d'une mauvaise complémentarité augmentait avec le niveau de scolarité.

L'avantage salarial d'occuper un emploi étroitement lié aux études était différent pour les hommes et pour les femmes, de même que pour les diplômés des collèges et ceux des universités. En tenant compte de facteurs tels que les caractéristiques démographiques, la formation scolaire, les caractéristiques du marché du travail et la géographie, l'avantage salarial d'une bonne concordance entre l'emploi et les études se situait entre 14 % pour les diplômés de sexe masculin des collèges et plus de 30 % pour les diplômés universitaires de sexe masculin, et entre 17 % pour les femmes diplômées des collèges et plus de 23 % pour celles diplômées de l'université.

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