Les chocs économiques régionaux
et la migration

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Par André Bernard

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Les résidants des AR et des RMR de moins de 500 000 habitants étaient beaucoup plus susceptibles de migrer que les résidants des grands centres métropolitains. En 2008, par exemple, le taux de migration des 20 à 54 ans habitant une AR de 10 000 à 19 999 habitants était de 7,9 %, alors qu'il n'était que de 2,3 % chez les personnes du même âge habitant une RMR de 500 000 habitants ou plus.

De 2000 à 2008, les personnes qui habitaient une région dont le taux de chômage s'était accru d'un point de pourcentage par rapport à la moyenne nationale entre deux années données présentaient des probabilités de migration presque identiques aux personnes des régions dont le taux de chômage était demeuré semblable à la moyenne nationale au cours de ces deux années.

De la même façon, les personnes qui habitaient une région dont les gains horaires avaient diminués de 1 $/heure par rapport à la moyenne nationale entre deux années n'étaient que légèrement plus susceptibles de migrer que les personnes qui habitaient une région dont les gains horaires moyens régionaux étaient demeurés les mêmes que dans le reste du pays au cours de la même période.

Par contre, les personnes qui vivaient une détérioration de leur situation économique personnelle par rapport aux autres étaient beaucoup plus susceptibles de migrer que les personnes dont la situation économique était demeurée inchangée. Ainsi, les personnes dont le revenu avait diminué de 30 % ou plus au cours de deux années étaient 82 % plus susceptibles de quitter leur région que les personnes dont le revenu n'avait pas changé.

Contrairement aux autres Canadiens, les immigrants récents qui habitaient une région dont le taux de chômage s'était accru d'un point de pourcentage par rapport à la moyenne nationale entre deux années données étaient 10 % plus susceptibles de migrer que les immigrants habitant une région dont le taux de chômage était demeuré le même au cours des deux années.