Indicateurs de l'éducation au Canada : manuel pour le rapport du Programme d'indicateurs pancanadiens de l'éducation Juin 2016
Section A :
Portrait de la population d’âge scolaire

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A1 Population avec l'identité autochtone

Tableaux A.1.2.1 et A.1.2.2

De façon globale, l'indicateur A1, Taille de la population, donne des renseignements sur la population d'âge scolaire au Canada. Ce sous-indicateur donne les estimations et les projections de la population âgée de 0 à 29 ans avec l'identité autochtone, ainsi que la proportion de personnes avec l'identité autochtone dans la population canadienne, selon le groupe d'âge, pour le Canada et pour les provinces et territoires (tableau A.1.2.1 et tableau A.1.2.2).

Concepts et définitions

  • Pour l'indicateur au sujet de la taille de la population, la population d'âge scolaire englobe toutes les personnes âgées de 5 à 24 ans, qu'elles fréquentent l'école ou non. Les estimations et les projections présentées pour la population avec l'identité autochtone incluent également la population d'âge préscolaire (de 0 à 4 ans) et la population âgée de 25 à 29 ans. Les données sont présentées pour les groupes d'âge suivants : l'ensemble des 0 à 29 ans ; 0 à 4 ans ; 5 à 14 ans, 15 à 19 ans ; 20 à 24  ans, et 25 à 29 ans.
  • La population avec l'identité autochtone désigne une personne ayant déclaré, dans le cadre de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011, appartenir à au moins un groupe autochtone, c'est-à-dire Premières Nations, Métis ou Inuit et/ou personne ayant déclaré être un Indien des traités ou un Indien inscrit tel que défini par la Loi sur les Indiens du Canada et/ou personne ayant déclaré appartenir à une bande indienne et/ou à une Première nation.Note 1
  • Les estimations de la population représentent le nombre de personnes ayant déclaré avoir une identité autochtone dans l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011, ajusté pour le sous-dénombrement net  et les réserves indiennes partiellement dénombrées.
  • Une projection de population reflète l'effectif futur de population résultant d'un ensemble d'hypothèses relatives aux composantes démographiques et non démographiques de l'accroissement. Ces hypothèses considèrent qu'autant les populations au départ des projections que l'évolution des composantes sont susceptibles d'affecter l'effectif et la composition des populations. Pour la population autochtone, les hypothèses ont été assemblées en un nombre limité de scénarios dont l'objectif est de montrer ce qu'il adviendrait au cours des années à venir si les hypothèses les composant devaient s'avérer.
  • Les projections sont présentées pour les années 2016, 2021, 2026,  2031 et 2036, pour les cinq scénarios (voir la section «  Méthodologie »).
  • La fécondité désigne le « Phénomène en rapport avec les naissances vivantes considérées du point de vue de la femme, du couple et très exceptionnellement de l'homme ».
  • La mobilité ethnique est « le phénomène en vertu duquel les personnes et les familles changent d'appartenance ethnique »Note 2. La mobilité ethnique se divise en deux volets : la mobilité ethnique intragénérationnelle et intergénérationnelleNote 3.
  • La mobilité ethnique intergénérationnelle résulte d'un changement d'appartenance ethnique entre les parents et les enfants, le ou les parents n'ayant pas la même appartenance ethnique que leur enfant.
  • La mobilité ethnique intragénérationnelle résulte d'un changement dans l'appartenance ethnique d'une personne au cours du temps.
  • Sous-dénombrement net représente la différence entre le nombre de personnes qui étaient visées par le recensement mais qui n'ont pas été recensées (sous-dénombrement) et le nombre de personnes qui ont été recensées alors qu'elles n'auraient pas dû l'être ou qui l'ont été plus d'une fois (sur-dénombrement).
  • Microsimulation, par opposition aux modèles d'estimations et de projections par composantes, la microsimulation simule le destin démographique d'individus un à la fois. Elle constitue une méthode qui s'appuie sur des expériences aléatoires répétées au niveau individuel plutôt que sur des proportions moyennes appliquées au niveau d'un groupe.

Méthodologie

  • Les projections pour ce sous-indicateur sont fournies par l'équipe de Demosim dans la Section de la microsimulation démographique, Division de la Démographie de Statistique Canada. Les estimations pour la population présentées pour 2011 représentent le nombre de personnes ayant déclaré une identité autochtone dans l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011. Cette base de données a été l'objet d'ajustements pour tenir compte du sous-dénombrement net au recensement selon l'âge, le sexe et la province/territoire et les réserves partiellement dénombrées.
  • Le fichier de microdonnées de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011 est également celui qui sert de population de base aux projections des populations selon l'identité autochtone jusqu'en 2036.
  • Le modèle de projections démographiques par microsimulation Demosim a servi au développement des projections tant pour les Autochtones que les non-Autochtones présentées dans les Tableau A.1.2.1 et A.1.2.2. Les hypothèses pour la population autochtone proviennent des Scénarios 1, 2, 3,  4 et 5 des  Projections de la population et des ménages autochtones au Canada, 2011 à 2036, no 91-552 au catalogue de Statistique Canada.
Table 1
Projections pour les cinq scénarios
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Projections pour les cinq scénarios Scenario 1, Scenario 2, Scenario 3, Scenario 4 et Scenario 5(figurant comme en-tête de colonne).
  Scenario 1 Scenario 2 Scenario 3 Scenario 4 Scenario 5
Hypothèses relatives aux Autochtones Mobilité ethnique constante et convergence complète de la fécondité. Mobilité ethnique constante et convergence à 50 % de la fécondité. Mobilité ethnique et fécondité constantes. Aucune mobilité ethnique et convergence complète de la fécondité. Aucune migration interne, mobilité ethnique constante et convergence complète de la fécondité
Fécondité Convergence : Réduction complète de l'écart entre Autochtones et non Autochtones. Convergence : Réduction de 50 % de l'écart entre Autochtones et non Autochtones. Niveau constantNote 1  et maintien des écarts de fécondité entre Autochtones et non Autochtones. Convergence : Réduction complète de l'écart entre Autochtones et non Autochtones.
Mobilité ethnique intragénérationnelle Mobilité ethnique constante au niveau estimé de 1996 à 2011 Aucune mobilité ethnique intragénérationnelleNote 2 Mobilité ethnique constante au niveau estimé de 1996 à 2011
Mobilité ethnique intergénérationnelle Constante, au niveau estimé dans l'ENM de 2011.
Transmission intragénérationnelle du statut d'Indien inscrit et de la catégorie d'inscription (incluant les unions mixtes) Constante, au niveau estimé dans l'ENM de 2011 avec une poursuite des tendances 2001-2011 quant aux unions mixtes
Mortalité Un accroissement modéré de l'espérance de vie avec maintien de l'écart entre les Autochtones et les non-Autochtones
Migration internationale Aucune migration internationale pour les Autochtones.
Migration interne Patrons de migration constants aux niveaux de 2001, 2006 et 2011
Inscription au Registre des Indiens et reclassification de catégorie d'inscription au cours de la vie Inscriptions tardives : taux constants; Inscriptions C-31Note 3 : 4 300 inscriptions et déclin progressif d'ici 2036; Inscriptions C-3Note 4 : 40 200 inscriptions jusqu'en 2020; Inscriptions QalipuNote 5 : 23 700 inscriptions jusqu'en 2013; Reclassifications de 6(2) à 6(1) en vertu de C-3 : 18 200 reclassifications jusqu'en 2020; Autres reclassifications de 6(2) à 6(1) : taux constants
Scolarité Un ralentissement progressif des tendances, et maintien des écarts entre Autochtones et non Autochtones.
Hypothèses relatives aux non Autochtones Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 Scénario 4 Scénario 5
Mobilité ethnique constante et convergence complète de la fécondité. Mobilité ethnique constante et convergence à 50 % de la fécondité. Mobilité ethnique et fécondité constantes. Aucune mobilité ethnique et convergence complète de la fécondité. Aucune migration interne, mobilité ethnique constante et convergence complète de la fécondité
Fécondité Une fécondité moyenne qui atteint 1,67 enfant par femme à l'échelon national en 2021 et un maintien des écarts entre les groupes projetés.
Mortalité Un accroissement modéré de l'espérance de vie, et des écarts constants de mortalité entre les sous-groupes qui composent la population.
Immigration Un taux d'immigration constant à 7,5 pour mille, et une composition de l'immigration représentative par pays de naissance de l'immigration au cours de la période 2006 à 2011.
Émigration Un taux d'émigration totale constant au niveau estimé entre 2002-2003 et 2011-2012, et des écarts constants d'émigration entre les sous-groupes qui composent la population.
Migration interne Patrons de migration constants aux niveaux de 2001, 2006 et 2011 Aucune migration interne

Limites

  • Il ne faut pas confondre la population déclarant avoir une identité autochtone et celle déclarant une ascendance autochtone. L'ascendance autochtone fait référence au groupe ethnique ou culturel des ancêtres d'une personne, mais ne signifie pas pour autant que cette personne s'identifie au groupe autochtone dont faisaient partie ses ancêtres.Note 4
  • Même si on utilise couramment les projections démographiques à des fins de planification, il faut les interpréter avec prudence, car elles reposent sur des hypothèses sur l'évolution des composantes démographiques.

Sources des données

A2 Diversité culturelle

Tableaux A.2.1, A.2.2, A.2.3, A.2.4 et A.2.5

L’indicateur A2 présente la diversité de la population d’âge scolaire dans certaines des principales régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada en fonction des immigrants (tableau A.2.1), des minorités visibles (tableau A.2.2) et des langues parlées à la maison (tableau A.2.3). Il fait également ressortir les variations de la proportion d’Autochtones parmi la population d’âge scolaire (tableaux A.2.4 et A.2.5).

Concepts et définitions

  • Pour cet indicateur, la population d’âge scolaire englobe toutes les personnes âgées de 5 à 24 ans, qu’elles fréquentent l’école ou non. Les groupes d’âge suivants, qui correspondent à la norme retenue par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et Statistique Canada, ont été adoptés pour le PIPCE : 5 à 14 ans, 15 à 19 ans, 20 à 24 ans et 25 à 29 ans.
  • Immigrant désigne une personne qui est ou qui a déjà été un immigrant reçu/résident permanent. Il s'agit d'une personne à qui les autorités de l'immigration ont accordé le droit de résider au Canada en permanence. Certains immigrants résident au Canada depuis un certain nombre d'années, alors que d'autres sont arrivés récemment. Certains immigrants sont citoyens canadiens, d'autres non. La plupart des immigrants sont nés à l'extérieur du Canada, mais un petit nombre d'entre eux sont nés au Canada. Dans l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011, « Immigrants » comprend les immigrants arrivés au Canada avant le 10 mai 2011.
  • Minorité visible se rapporte au fait qu'une personne appartient ou n'appartient pas à une des minorités visibles définies dans la Loi sur l'équité en matière d'emploi et, le cas échéant, le groupe de minorités visibles en question. Selon la Loi sur l'équité en matière d'emploi, on entend par minorités visibles « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche ». Il s'agit principalement des groupes suivants : Sud-Asiatique, Chinois, Noir, Philippin, Latino-Américain, Arabe, Asiatique du Sud-Est, Asiatique occidental, Coréen et Japonais.
  • Langue parlée à la maison est la langue que le recensé parlait le plus souvent à la maison ou de façon régulière le 10 mai 2011. Les lecteurs peuvent consulter la publication intitulée Document méthodologique sur les données linguistiques du Recensement de 2011, no 98-314-X2011051 au catalogue pour une analyse détaillée des facteurs affectant la comparabilité des données sur la langue entre les recensements.
  • Identité autochtone désigne les personnes ayant déclaré être des Autochtones, c'est-à-dire Première Nation (Indien de l'Amérique du Nord), Métis ou Inuk (Inuit) et/ou ayant déclaré être un Indien inscrit ou des traités c'est-à-dire les personnes qui sont inscrites en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada et/ou ayant déclaré être membres d'une Première Nation ou bande indienne. L'article 35 (2) de la Loi constitutionnelle de 1982 précise que les peuples autochtones du Canada s'entend notamment des Indiens, des Inuit(sic) et des Métis du Canada.
    Identité autochtone comprend les groupes autochtones (Membres des Premières nations (Indien de l'Amérique du Nord), Métis ou Inuk (Inuit)), les réponses autochtones multiples et les réponses autochtones non incluses ailleurs.
    Certaines réserves indiennes et certains établissements indiens n'ont pas participé à l'Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011, soit parce que le dénombrement n'était pas autorisé, soit parce qu'il a été interrompu avant d'être mené à terme, soit à cause de désastres naturels (p. ex., les incendies de forêt). On appelle ces réserves « réserves partiellement dénombrées ». Dans l'ENM de 2011, 36 réserves sur 863 réserves habitées ont été partiellement dénombrées. Les données sur ces 36 réserves indiennes et établissements indiens ne sont pas comprises dans les totalisations de l'ENM de 2011. Par conséquent, certaines estimations dans le présent document peuvent être sous-estimées pour les Premières Nations. Veuillez consulter le document de référence intitulé Guide de référence sur les peuples autochtones, Enquête nationale auprès des ménages, no 99-011-X2011006 au catalogue, pour en savoir davantage sur ces exclusions.
  • Une région métropolitaine de recensement (RMR) ou une agglomération de recensement (AR) est formée d'une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d'un centre de population (aussi appelé le noyau). Une RMR doit avoir une population totale d'au moins 100 000 habitants et son noyau doit compter au moins 50 000 habitants. Quant à l'AR, son noyau doit compter au moins 10 000 habitants. Pour être incluses dans une RMR ou une AR, les autres municipalités adjacentes doivent avoir un degré d'intégration élevé avec le noyau, lequel est déterminé par le pourcentage de navetteurs établi d'après les données du recensement précédent sur le lieu de travail.
    Si la population du noyau d'une AR diminue et devient inférieure à 10 000 habitants, l'AR est retirée du programme. Cependant, une RMR restera une RMR même si sa population totale devient inférieure à 100 000 habitants ou si la population de son noyau devient inférieure à 50 000 habitants. Les petits centres de population avec une population inférieure à 10 000 habitants sont appelés banlieue. Alors que toutes les régions à l'intérieur des RMR et des AR qui ne sont pas des centres de population sont des régions rurales.

Méthodologie

  • La proportion de la population d’âge scolaire possédant des caractéristiques particulières est fondée sur les renseignements déclarés dans le Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011 concernant les immigrants, les minorités visibles et l’identité autochtone, et le Recensement de la population de 2011 concernant la langue parlée à la maison.
  • La proportion de la population d’âge scolaire possédant la caractéristique y = (nombre de personnes âgées de 5 à 24 ans possédant la caractéristique y) / (nombre de personnes âgées de 5 à 24 ans).

Limites

  • Les auteurs des rapports du PIPCE établissent des indicateurs canadiens distincts pour les personnes qui se sont elles-mêmes identifiées comme étant Indiens de l’Amérique du Nord, Métis ou Inuits. Même si cette classification autorise des analyses plus détaillées de la population autochtone du Canada qu’un grand groupe pancanadien, elle ne brosse pas un tableau complet de la  population vivant en milieu urbain et ceux vivant en milieu rural ou dans des localités isolées, ou encore entre les Autochtones vivant dans les réserves ou à l’extérieur de celles-ci. Les Autochtones issus de ces divers milieux peuvent avoir des possibilités, des aspirations et des besoins très différents. Des indicateurs distincts concernant les Autochtones sont établis pour chacune des dix provinces et chacun des trois territoires. Ici encore, il est possible que l’écart au sein des sphères de compétences nous échappe en partie.
  • Les utilisateurs doivent faire preuve de prudence lorsqu'ils comparent les estimations du questionnaire complet du Recensement de 2006 avec les estimations de l'Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011, car ces deux sources de données représentent des populations différentes. La population cible du questionnaire complet du Recensement de 2006 comprend les résidents habituels dans les logements collectifs et les personnes vivant à l'étranger, alors que la population cible de l'ENM les exclut. De plus, les estimations de l'ENM sont dérivées d'une enquête à participation volontaire, et elles peuvent par conséquent, comporter davantage d'erreurs dues à la non-réponse que les estimations dérivées du questionnaire complet du Recensement de 2006.

Source des données

  • Enquête nationale auprès des ménages de 2011, Statistique Canada.
  • Recensement de la population de 2011, Statistique Canada.

A3 Faible revenu

Tableaux A.3.1.1 à A.3.1.3 et tableau A.3.2

L’indicateur A3 nous renseigne sur la proportion de la population âgée de 0 à 24 ans vivant dans un contexte de faible revenu. La proportion des 0 à 24 ans vivant dans une situation de faible revenu est présentée par groupe d’âge et mode de vie (tableau A.3.1.1,tableau  A.3.1.2 et tableau A.3.1.3).  La durée des périodes pendant lesquelles les individus âgés de 5 à 24 ans ont vécu dans ces situations est présentée au tableau A.3.2. L’information est présentée pour le Canada et les provinces.

Concepts et définitions

  • Cet indicateur fait référence au pré-élémentaire ainsi qu’à la population d’âge scolaire et englobe toutes les personnes âgées de 0 à 24 ans, qu’elles fréquentent l’école ou non. Les groupes d’âge suivants ont été adoptés pour le PIPCE : 0 à 4 ans, 5 à 19 ans et 20 à 24 ans.
  • Deux modes de vie sont présentés pour la population âgée de 0 à 4 ans vivant dans un contexte de faible revenu : personnes demeurant avec deux parents ou personnes demeurant avec un parent seul.  Pour la population âgée de 5 à 24 ans, trois modes de vie sont présentés : personnes demeurant avec deux parents, personnes demeurant avec un parent seul et personnes ne demeurant avec aucun parent.
  • La répartition de la population des 5 à 24 ans selon le nombre d’années en situation de faible revenu est présentée dans les catégories suivantes : jamais en situation de faible revenu, un an ou moins en situation de faible revenu, et plus d’un an en situation de faible revenu.
  • Les parents renvoient aux parents biologiques, aux beaux-parents et aux parents adoptifs. L’expression parent seul est utilisée pour désigner un tuteur ou adulte, sans égard à l’état matrimonial, sans conjoint mais qui a la garde d’enfants.
  • Le faible revenu est déterminé à l’aide des seuils de faible revenu (SFR) produits par Statistique Canada, et indique le niveau auquel une famille est susceptible de se trouver dans une « situation financière difficile ». Cela signifie que la famille consacre 20 % de plus que la famille moyenne à des besoins fondamentaux comme la nourriture, le logement et l’habillement, ce qui réduit son revenu disponible pour d’autres dépenses telles que la santé, l’éducation, le transport et les loisirs. Les SFR sont calculés pour des familles et des collectivités de tailles différentes.

Méthodologie

  • Les données pour cet indicateur proviennent de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR), une source importante de données sur le revenu des familles, des ménages et des personnes canadiennes. Réalisée pour la première fois en 1993, l’EDTR fournit une dimension de plus comparativement aux enquêtes traditionnelles traitant de l’activité sur le marché du travail et du revenu : les changements touchant des personnes ou des familles à travers le temps. Au coeur des objectifs visés par l’enquête, on trouve le désir de comprendre le bien-être économique des Canadiens. À partir de l’année de référence 1998, l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) a remplacé officiellement l’Enquête sur les finances des consommateurs (EFC) en tant que principale source d’information sur le revenu des familles.
  • Les seuils de faible revenu (SFR) après impôts, qui correspondent davantage au revenu dont une famille dispose pour acheter des biens de première nécessité, ont été utilisés pour établir le pourcentage d’enfants vivant dans des familles à faible revenu et la répartition selon le nombre d’années dans une situation de faible revenu. Les SFR font l’objet d’une mise à jour annuelle en fonction de l’augmentation du coût de la vie. Ils sont aussi mis à jour périodiquement afin de tenir compte des changements dans les habitudes de dépense des familles.
  • Les taux de faible revenu sont calculés pour les familles économiques dont tous les membres sont dans la même situation de faible revenu. Une famille économique est un groupe de deux personnes ou plus vivant dans le même logement et qui sont apparentées par le sang, par alliance, par union libre ou par adoption.

Limites

  • Il n’existe pas de norme internationalement reconnue pour mesurer la pauvreté, ni de définition officielle de la pauvreté au Canada. Les SFR constituent l’une des nombreuses mesures possibles pour suivre l’évolution du mieux-être économique relatif des familles canadiennes.
  • L’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) a été conçue pour suivre des personnes sur une période de six ans. Ces six années représentent donc le nombre maximal d’années consécutives pour lesquelles le revenu d’une famille donnée peut être estimé d’après l’EDTR.
  • La possibilité d’élaborer des indicateurs de faible revenu pour la population autochtone à l’aide des données de l’EDTR a été étudiée. Cependant, la variable permettant d’identifier les Autochtones dans l’EDTR ne peut pas être comparée avec celle utilisée dans le recensement ou dans l’Enquête sur la population active (EPA). La variable utilisée dans l’EDTR repose sur l’existence d’ancêtres autochtones ainsi que sur le statut d’Indien des traités ou d’Indien inscrit, tandis que l’identificateur utilisé dans le recensement et l’EPA est fondé sur la déclaration volontaire. En outre, la taille de l’échantillon d’enfants autochtones âgés de 5 à 24 ans vivant en situation de faible revenu au Canada est trop petite pour autoriser une ventilation selon les caractéristiques familiales et la province. Plus important encore, les spécialistes de la Division de la statistique sociale et autochtone de Statistique Canada ne recommandent pas l’utilisation de l’EDTR comme source de données fiable sur la population autochtone.

Sources des données

  • Enquête sur les finances des consommateurs, Statistique Canada. Pour plus d’information, consulter « Définitions, sources de données et méthodes », site internet de Statistique Canada, enquête numéro 3502.
  • Enquête sur la dynamique du travail et du revenu, Statistique Canada. Pour plus d’information, consulter « Définitions, sources de données et méthodes », site internet de Statistique Canada, enquête numéro 3889.

A4 Antécédents familiaux

Tableaux A.4.1 à A.4.4

L’indicateur A4 porte sur les modes de vie des membres de la population d’âge scolaire et sur les activités professionnelles des parents. Les répartitions sont établies pour l’ensemble de la population d’âge scolaire (tableau A.4.1 et tableau  A.4.2) et pour la population d’âge scolaire ayant une identité autochtone (tableau A.4.3 et tableau  A.4.4).

Concepts et définitions

  • Pour cet indicateur, la population d’âge scolaire englobe toutes les personnes âgées de 5 à 24 ans, qu’elles fréquentent l’école ou non. Les groupes d’âge suivants, qui correspondent à la norme retenue par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et Statistique Canada, sont utilisés : 5 à 14 ans, 15 à 19 ans, 20 à 24 ans et 25 à 29 ans.
  • La population âgée de 5 à 24 ans a été regroupée dans les catégories suivantes pour refléter les modes de vie : les personnes demeurant avec leur(s) parent(s), y compris les parents mariés, les parents vivant en union libre et les parents seuls; ainsi que les personnes ne demeurant avec aucun parent, y compris les personnes habitant en couple, les parents seuls ou celles qui ont adopté d’autres modes de vie.
  • Les parents renvoient aux parents biologiques, aux parents de même sexe, aux beaux-parents et aux parents adoptifs. L’expression parent seul est utilisée pour désigner un tuteur ou adulte, sans égard à l’état matrimonial, sans conjoint mais qui a la garde d’enfants. Les gens qui ont adopté un autre mode de vie comprennent ceux vivant avec des « personnes hors famille », c’est-à-dire ceux qui vivent avec des personnes apparentées seulement, avec des personnes apparentées et d’autres personnes ou avec des personnes non apparentées (au moins deux de ces personnes non apparentées doivent former une famille de recensement).  « Parents » désigne aussi le ou les grands-parents lorsqu’il n’y a pas de parents dans le ménage. 
  • Les répartitions en pourcentage sont présentées pour le groupe des 5 à 24 ans au complet ainsi que pour les groupes d’âge suivants : 5 à 14 ans, 15 à 19 ans et 20 à 24 ans.
  • Dans le contexte du Recensement de la population, une famille est un couple marié (avec ou sans enfants des deux conjoints ou de l’un d’eux), un couple vivant en union libre (avec ou sans enfants des deux partenaires ou de l’un d’eux) ou un parent seul (peu importe son état matrimonial) demeurant avec au moins un enfant dans le même logement. Un couple marié ou un couple vivant en union libre peut être de sexe opposé ou de même sexe. Les « enfants » dans une famille de recensement incluent les petits-enfants vivant dans le ménage d’au moins un de leurs grands-parents, en l’absence des parents.
  • On a apporté plusieurs changements importants au concept de la famille de recensement à compter du Recensement de 2001 : deux personnes constituant un couple en union libre formé de partenaires de même sexe et tous leurs enfants faisant partie de leur ménage sont considérées comme une famille de recensement. Les enfants compris dans une famille de recensement peuvent avoir déjà été mariés (pourvu qu’ils n’habitent actuellement pas avec leur époux[se] ou partenaire en union libre). Auparavant, il fallait qu’ils n’aient jamais été mariés. Un petit-fils ou une petite-fille vivant dans un ménage à trois générations où le parent (deuxième génération) n’a jamais été marié est, contrairement aux recensements précédents, maintenant considéré(e) comme faisant partie de la famille de recensement du parent, à condition de ne pas habiter avec son époux[se], son/sa partenaire en union libre ou son enfant. Auparavant, la famille de recensement était ordinairement constituée des deux générations les plus anciennes. Un petit-fils ou une petite-fille d’un autre membre du ménage où le parent (deuxième génération) n’est pas présent est maintenant considéré(e) comme faisant partie de la famille de recensement du grand-père ou de la grand-mère, à condition que le petit-fils ou la petite-fille n’habite pas avec son époux(se), son/sa partenaire en union libre ou son enfant. Auparavant, un tel petit-fils ou une telle petite-fille n’était pas considéré(e) comme faisant partie de la famille de recensement.
  • Dans le tableau A.4.1 : Répartition de la population d’âge scolaire selon l’âge et le mode de vie, Canada, provinces et territoires, 2006 et 2011, les enfants de parents mariés et de même sexe sont regroupés avec ceux vivant avec des parents en union libre de même sexe par souci d’uniformité avec les définitions utilisées dans le Recensement de 2006. Par conséquent, dans ce tableau, la catégorie des enfants vivant avec des « parents en union libre » comprend ceux en union libre de sexe opposé, ceux en union libre de même sexe et les parents mariés de même sexe. Il est important de noter que les données comprises dans ce tableau ne sont pas comparables aux données du tableau A.4.3 : Répartition de la population âgée de 5 à 24 ans ayant une identité autochtone, selon le groupe d’âge et le mode de vie, Canada, 2011, où les enfants de parents mariés et de même sexe sont regroupés avec ceux vivant avec des parents mariés par souci d’uniformité avec les définitions utilisées dans l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011.
  • Identité autochtone désigne les personnes ayant déclaré être des Autochtones, c'est-à-dire Première Nation (Indien de l'Amérique du Nord), Métis ou Inuk (Inuit) et/ou ayant déclaré être un Indien inscrit ou des traités c'est-à-dire les personnes qui sont inscrites en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada et/ou ayant déclaré être membres d'une Première Nation ou bande indienne. L'article 35 (2) de la Loi constitutionnelle de 1982 précise que les peuples autochtones du Canada s'entend notamment des Indiens, des Inuit(sic) et des Métis du Canada.
  • L'ensemble des Autochtones comprend les groupes autochtones (Membres des Premières nations (Indien de l'Amérique du Nord), Métis ou Inuk (Inuit)), les réponses autochtones multiples et les réponses autochtones non incluses ailleurs.

Méthodologie

  • La répartition en pourcentage de la population d’âge scolaire, par groupe d’âge et mode de vie, a été étudiée pour l’ensemble de la population du Canada (tableau A.4.1 et tableau  A.4.2) et pour la population d’âge scolaire ayant une identité autochtone (tableau A.4.3 et tableau  A.4.4).
  • Afin de protéger le caractère confidentiel des renseignements fournis, on applique une méthode aux données du recensement qui consiste à arrondir de façon aléatoire les valeurs des dénombrements individuels. Par conséquent, lorsque des données sont totalisées ou regroupées, la valeur totale peut ne pas correspondre à la somme des valeurs individuelles, puisque le total et les totaux partiels sont arrondis de façon séparée et aléatoire. Cependant, à l’exception des écarts dus à l’arrondissement simple, les pourcentages ont été calculés afin d’arriver à une somme de 100 %, comme le recommande le groupe de la méthodologie du recensement.

Limites

  • Les auteurs des rapports du PIPCE établissent des indicateurs canadiens distincts pour les personnes qui se sont elles-mêmes identifiées comme étant Indiens de l’Amérique du Nord, Métis ou Inuits. Même si cette classification autorise des analyses plus détaillées de la population autochtone du Canada comparativement à un grand groupe pancanadien, elle ne brosse pas un tableau complet de la situation. Par exemple, cette façon de faire ne permet pas de différencier les Autochtones vivant en milieu urbain de ceux vivant en milieu rural ou dans des localités isolées, ou encore entre les Autochtones vivant dans les réserves ou à l’extérieur de celles-ci. Les Autochtones issus de ces divers milieux peuvent avoir des possibilités, des aspirations et des besoins très différents.
  • Certaines réserves indiennes et certains établissements indiens n'ont pas participé à l'Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011, soit parce que le dénombrement n'était pas autorisé, soit parce qu'il a été interrompu avant d'être mené à terme, soit à cause de désastres naturels (p. ex., les incendies de forêt). On appelle ces réserves « réserves partiellement dénombrées ». Dans l'ENM de 2011, 36 réserves sur 863 réserves habitées ont été partiellement dénombrées. Les données sur ces 36 réserves indiennes et établissements indiens ne sont pas comprises dans les totalisations de l'ENM de 2011. Par conséquent, certaines estimations dans le présent document peuvent être sous-estimées pour les Premières Nations. Veuillez consulter le document de référence intitulé Guide de référence sur les peuples autochtones, Enquête nationale auprès des ménages, no 99-011-X2011006 au catalogue, pour en savoir davantage sur ces exclusions.
  • Lorsqu’on compare les résultats du recensement à d’autres sources de données de Statistique Canada, il semble y avoir une surestimation des personnes âgées de 15, 16 et 17 ans qui sont comptées comme étant mariées, en union libre, séparées, divorcées ou veuves, plutôt que jamais mariées (célibataires). Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le Guide de référence pour les familles, Recensement de 2011.
  • À chaque recensement, il existe une certaine variabilité dans le dénombrement des personnes âgées de 20 à 24 ans en raison de la possibilité que les étudiants soient déclarés à leur emplacement d’études plutôt qu’au domicile de leurs parents (ce qui est recommandé). Veuillez consulter « La situation des jeunes adultes âgés de 20 à 29 ans dans les ménages », un article de la série Recensement en bref rédigé par Anne Milan.
  • Les utilisateurs doivent faire preuve de prudence lorsqu'ils comparent les estimations du questionnaire complet du Recensement de 2006 avec les estimations de l'Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011, car ces deux sources de données représentent des populations différentes. La population cible du questionnaire complet du Recensement de 2006 comprend les résidents habituels dans les logements collectifs et les personnes vivant à l'étranger, alors que la population cible de l'ENM les exclut. De plus, les estimations de l'ENM sont dérivées d'une enquête à participation volontaire, et elles peuvent par conséquent, comporter davantage d'erreurs dues à la non-réponse que les estimations dérivées du questionnaire complet du Recensement de 2006.

Source des données

Recensement de la population, 2006 et 2011,  Enquête nationale auprès des ménages(ENM) de 2011,  Statistique Canada.

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